Combiende temps dure convenia après reconstitution ? Cette étiquette mise à jour prolonge la durée de conservation en cours d'utilisation de Convenia une fois le flacon reconstitué de 28
L’hygiène bucco-dentaire du chat ne doit surtout pas être négligée. Les chats ont une tendance naturelle à former de la plaque dentaire et du tartre. L’accumulation de tartre sur leurs dents peut être à l’origine d’un inconfort, pour le chat et pour son maître mauvaise haleine, douleurs et déchaussements dentaires, etc. Certains chats peuvent même perdre la quasi-totalité de leurs dents suite à ces entretenir la bouche et des dents de son chat ?Tout comme nous, les chats ont besoin d’une hygiène bucco-dentaire irréprochable pour rester en bonne santé. Cette hygiène peut passer par un brossage régulier des dents, auquel vous devez habituer votre chat dès le bas âge.> Un vétérinaire vous explique en vidéo comment laver les dents de son chat Le brossage peut se faire 2 fois par semaine ou plus, avec une pâte à détartrer pour chat et une brosse à dents souple ou un doigt de gant. S’il vous est impossible de lui brosser les dents, vous pouvez utiliser des produits spéciaux pour l’entretien bucco-dentaire des chats comprimés à croquer, pulvérisateurs, lamelles à mâcher, poudre à mélanger à la nourriture, solution à mélanger à l’eau de boisson....Pourquoi et quand détartrer les dents de son chat ? Le détartrage est une action consistant à retirer le tartre qui s’accumule sur les dents et qui, contrairement à la plaque dentaire, ne peut être enlevé par le brossage. Si votre chat a accumulé une importante quantité de tartre, l’intervention d’un vétérinaire devient nécessaire pour la retirer. Il devra être immobilisé par une anesthésie générale pendant toute la durée de l’action, qui peut durer plusieurs heures. Le détartrage peut également être l'occasion de retirer les dents cassées, cariées ou déchaussées. Notez qu’il n’y a pas d'âge pour effectuer le détartrage des dents de votre chat. Vous devez simplement assurer un brossage régulier et les surveiller, pour repousser le moment du détartrage. Celui-ci ne provoque pas la chute des dents. Si elles devaient être retirées à la suite d’un détartrage, cela signifie que l’action est intervenue trop les signes d’une maladie dentaireLa plupart des chats souffrent, précocement ou tardivement, de maladies parodontales. Vous devez demeurer attentif pour déceler une quelconque anomalie concernant la bouche et les dents de votre chat. Quelques-uns des signes les plus fréquents sont - Une mauvaise haleine - Une inflammation et saignement des gencives - La formation d’un tartre jaunâtre ou brunâtre sur les dents - La formation de bave On peut aussi observer une perte de poids consécutive à des difficultés d’alimentation perte d’appétit, en cas de gingivite grave par exemple, auquel cas le retrait des dents douloureuses sera nécessaire.
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Contents1 Combien de temps la Poke Ball Plus reste-t-elle connectée ?2 Comment empêcher ma Poke Ball Plus de se déconnecter ?3 Pouvez-vous utiliser la Poke Ball Plus plus d’une fois ?4 Est-ce que Poke Ball Plus s’éteint ?5 Pouvez-vous réinitialiser Mew Poké Ball Plus ?6 La Poké Ball Plus Auto attrape-t-elle ?7 Pourquoi mon Pocket Egg n’arrête pas de se déconnecter ?8 Comment réinitialiser mon go plus ?9 À quelle fréquence Gotcha se déconnecte-t-il ?10 Ne pouvez-vous obtenir qu’un seul Mew de la Poké Ball Plus ?11 Pouvez-vous échanger Mew plus d’une fois ?12 Pouvez-vous réinitialiser votre Poké Ball Plus ? Combien de temps la PokeBall plus reste-t-elle connectée ? FAQ PokéBall Plus. Combien de temps dure la batterie ? Selon l’utilisateur malcomjudd sur The Silph Road Subreddit, la batterie dure cinq heures lorsqu’elle est utilisée comme contrôleur Switch et six heures lorsqu’elle est connectée à Pokemon Go. Andro accédez aux paramètres. Sélectionnez Applications. Trouvez Pokémon GO dans la liste des applications.…Plusieurs raisons peuvent entraîner la déconnexion de votre Poké Ball Plus de votre smartphone Batterie faible. La distance entre votre Poké Ball Plus et votre smartphone est trop grande. Signal faible/bloqué. Pouvez-vous utiliser la Poke Ball Plus plus d’une fois ? Poké Ball Plus se couple avec un seul smartphone. Il peut être déplacé vers un nouveau smartphone compatible, mais il ne peut pas fonctionner avec plusieurs smartphones en même temps. Est-ce que Poke Ball Plus s’éteint ? Couper le son de la Poké Ball Plus Vous ne pouvez pas désactiver les sons de la Poké Ball Plus ou désactiver ses vibrations lorsque vous jouez à Let’s Go !, mais vous pouvez le désactiver lorsqu’il est connecté à Pokémon Go. Pour ce faire, vous devez maintenir enfoncés le bouton du haut et le bouton du manche en même temps. Il vibrera pour indiquer que l’action a réussi. Pouvez-vous réinitialiser Mew Poké Ball Plus ? Vous ne pouvez pas. Une fois que vous l’avez transféré de la Poke Ball Plus à votre jeu, c’est tout. Si vous le transférez puis revenez à une sauvegarde antérieure, votre Mew est parti. La Poké Ball Plus Auto attrape-t-elle ? Si vous configurez votre Pokéball Plus pour détecter les Pokémon et les PokéStops à proximité, vous devez attraper ou ne pas attraper tous les Pokémon autour du PokéStop afin qu’il puisse automatiquement tourner l’arrêt pour vous. Pourquoi mon Pocket Egg n’arrête pas de se déconnecter ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles votre Pokémon Go Plus se déconnecterait de votre téléphone. … Pokémon Go a besoin du GPS de votre téléphone pour fonctionner, et lorsqu’il est connecté à votre Pokémon Go Plus, le téléphone est constamment connecté aux services GPS. Si cette connexion échoue, votre montre se déconnectera jusqu’à ce que vous la reconnectiez. Pour réinitialiser un Pokémon Go Plus, maintenez simplement le bouton enfoncé pendant env. 5 secondes jusqu’à ce que le voyant devienne bleu sol. Relâchez le bouton et maintenez-le immédiatement enfoncé pendant 5 secondes supplémentaires jusqu’à ce qu’il vibre. L’appareil est maintenant réinitialisé. À quelle fréquence Gotcha se déconnecte-t-il ? oui, il se déconnecte par heure selon le paramètre APP. Ne pouvez-vous obtenir qu’un seul Mew de la Poké Ball Plus ? Chaque Poké Ball Plus ne contient qu’un seul Mew. Cela signifie que si vous l’avez déjà transféré sur l’un ou l’autre Pokémon Let’s Go Pikachu ! ou Let’s Go Eevee!, alors vous ne pourrez pas le transférer vers Sword ou Shield. Pouvez-vous échanger Mew plus d’une fois ? Assistance Pokémon Mew ne peut être transféré qu’UNE FOIS dans un seul Pokémon Let’s Go, Pikachu ! ou Pokémon Let’s Go, Évoli ! Jeu. Une fois transféré dans un jeu, il ne sera plus disponible sur la Poké Ball Plus pour être transféré à nouveau dans un autre jeu. Pouvez-vous réinitialiser votre Poké Ball Plus ? Localisez le bouton de réinitialisation sur la Poké Ball Plus. C’est un tout petit bouton noir à la base du bracelet. À l’aide de la pointe d’un stylo, appuyez une fois sur le bouton de réinitialisation. La Poké Ball Plus vibrera brièvement.

Tousseraprès l’arrêt du tabac correspond le plus souvent à une réaction naturelle de l’appareil respiratoire qui disparaît environ au bout de 3 à 4 semaines. En effet, les cils vibratiles qui tapissent l’intérieur des bronches se remettent à fonctionner et effectuent leur fonction d’évacuation.Oct 10, 2019. Partager PlanèteAnimal Soins Hygiène dentaire Détartrage du chat - Prix, prévention et conseils Vous avez peut-être déjà vu de la saleté dans la bouche de votre chat ou même remarqué qu’il a mauvaise haleine. Cela est sûrement dû à l'accumulation de tartre sur ses dents, phénomène qui peut nous arriver aussi à nous, humains. Eh oui ! Nous partageons bien des choses avec nos animaux de compagnie, même les problèmes buccaux !Dans cet article de PlanèteAnimal, Détartrage du chat - Prix, prévention et conseils », nous vous parlons du détartrage du chat, du tarif d’un détartrage et vous donnons quelques conseils pour prévenir et enlever vous-même le tartre des dents de votre chat. Bonne lecture ! Index Qu'est-ce que le tartre et quels chats y sont le plus exposés ? Quelles conséquences le tartre peut-il avoir sur mon chat ? Quel est le prix d'un détartrage chez le chat ? Comment prévenir le tartre chez mon chat ? Conseils pour prévenir et enlever le tartre des dents du chat Qu'est-ce que le tartre et quels chats y sont le plus exposés ? Le tartre est constitué de calculs formés par des débris sur les dents de nos animaux domestiques. Ces résidus, qui, lorsqu'ils s'accumulent, forment des calculs de tartre, sont un mélange de plaque bactérienne, de débris alimentaires et de sels minéraux qui s'accumulent quotidiennement tout au long de la vie buccale de nos chats. Le tartre se crée principalement dans l'espace entre les dents et les gencives. S'il n'est pas traité à temps, il se propage au reste de la bouche, l'affectant et entraînant même des infections plus graves et des maladies secondaires sur la dentition du pour toute maladie, il est préférable de prévenir le tartre et ses conséquences que de devoir faire face à des problèmes buccaux nécessitant un traitement prolongé, car ces derniers ne peuvent être résolus complètement qu'en soumettant le chat à une anesthésie générale pour effectuer un détartrage du chat professionnel effectué par le vétérinaire, en plus du traitement avec les médicaments nécessaires dans chaque les chats peuvent souffrir du tartre et de ses conséquences, mais certains, en fonction de leur santé ou de leur âge, y sont plus sujets Les chats dès l'âge de trois ans ont tendance à accumuler du tartre. En effet, dès l'âge de trois ans, les chats accumulent depuis longtemps les éléments énumérés ci-dessus, nécessaires à la production de tartre. Si nous ne les aidons pas à éliminer ces éléments nocifs accumulés dans leur bouche, en peu de temps nous remarquerons des symptômes et détecterons les maladies et les problèmes dérivés du tartre la qualité des dents du chat, il est possible que le chat ait déjà du tartre à un très jeune âge. C'est la même chose que pour l'Homme, car si les dents de l'individu sont génétiquement pauvres au niveau de la couche externe et protectrice appelée émail, des résidus vont facilement adhérer à la surface des dents et les problèmes vont rapidement se développer. Le soin de la bouche des animaux souffrant de ce défaut génétique est très important, car ils ne peuvent pas en assurer eux-mêmes le nettoyage constant et nécessaire, étant donné qu'il est très compliqué de garder leur bouche saine sans un contrôle adéquat. Quelles conséquences le tartre peut-il avoir sur mon chat ? Une mauvaise hygiène buccale et l'accumulation de tartre chez nos animaux de compagnie peuvent entraîner de nombreux problèmes et maladies. Voici les plus courantes Mauvaise haleine ou halitose Mon chat a mauvaise haleine ! ». C'est le premier symptôme qui nous alerte généralement de l'accumulation de tartre dans la bouche de nos animaux domestiques. L’halitose est une mauvaise odeur qui provient de la décomposition des résidus alimentaires accumulés entre les dents et les gencives. Elle peut être détectée à une certaine distance de notre animal de compagnie lorsque le problème est déjà avancé. Nous devons consulter notre vétérinaire pour qu'il fasse une révision buccale de notre chat et nous conseille la meilleure façon de l'aider pour stopper l'halitose et éviter qu'elle ne forme du tartre, car si nous ne le faisons pas, le problème continuera à se compliquer et d'autres maladies ou une infection de la bouche du chat en Cette maladie se manifeste lorsque du tartre commence à se former dans la bouche de nos félins domestiques. Les gencives deviennent enflammées, rouges, et avec le temps, elles se rétractent et finalement la racine de la dent affectée est découverte. Cela finit par être très douloureux pour notre chat et nous devons lui fournir le traitement prescrit par notre vétérinaire de confiance dès que nous détectons des symptômes. Si nous ne le faisons pas rapidement, la racine dentaire exposée se détériorera rapidement et sera réabsorbée. Lorsque l'union entre la pièce dentaire et l'os de la mâchoire ou du maxillaire est ainsi affaiblie, il en résulte la perte totale de la dent affectée et l'exposition de l'os à des infections parodontale Cette maladie englobe les deux précédentes et continue à progresser dans la détérioration des structures buccales de l'animal qui en souffre, de sorte que les morceaux de dents du chat restants, leurs racines, le maxillaire, la mâchoire, le palais, etc. continuent à se détériorer. Lorsque les dents touchées sont perdues, des infections secondaires se produisent dans les gencives et dans les os de la mâchoire et du maxillaire. Ce qui commence par du tartre, de l'halitose et une gingivite finit par être un problème très grave pouvant éventuellement causer la mort de l'animal. De plus, la maladie provoque chez les félins qui en souffrent une douleur énorme qui peut les amener à perdre leur appétit très facilement. Ce dernier point est d’ailleurs l'un des symptômes qui nous alertent le plus dans le comportement d'un animal atteint de parodontopathie. La seule façon de lutter correctement contre cette maladie est de la détecter le plus tôt possible, de procéder à un détartrage du chat ainsi qu'à un traitement antibiotique et anti-inflammatoire, et d'assurer un suivi adéquat. Tout cela doit être fait par un vétérinaire, car l'hygiène bucco-dentaire professionnelle doit être faite sous anesthésie générale et avec des instruments adéquats, et seul un vétérinaire saura exactement quel sera le traitement approprié et nous le secondaires Tous les problèmes et maladies décrits ci-dessus, s'ils ne sont pas traités à temps et correctement, finissent par provoquer de graves infections secondaires chez nos chats. Ces infections de la bouche du chat sont généralement très graves et peuvent entraîner des problèmes cardiaques, intestinaux, du foie et des reins, et donc un risque de décès. Les infections secondaires qui commencent dans la dentition du chat les gencives ou dans les os de la mâchoire ou du maxillaire, produisent des abcès qui continuent d'avancer à travers les tissus de la bouche et finissent par affecter le museau, le nez et les yeux de notre animal. Quel est le prix d'un détartrage chez le chat ? Détartrer les dents d'un chat n'est pas une simple affaire car cela nécessite une anesthésie générale du chat, le vétérinaire devant pouvoir effectuer ce soin sans que l’animal bouge. Malgré cela, l'acte de détartrer n'est pas le plus cher dans le forfait vétérinaire et cette intervention chirurgicale peut coûter jusqu'à 100 vous conviendrez qu'il est bien mieux d'éviter cette opération, un moment fastidieux pour votre chat, et qu'il vaut donc mieux prévenir que guérir aussi pour votre porte-monnaie ! Comment prévenir le tartre chez mon chat ? Comme nous l'avons déjà dit, il vaut mieux prévenir le tartre chez le chat et les maladies qui en résultent que de laisser notre chat en souffrir et devoir ensuite le soigner. Nous pouvons prévenir ces problèmes en suivant quelques conseils d'hygiène buccale et en préservant leur bonne santé. Comme nous le faisons pour nous-mêmes, une bonne brosse à dents, un bain de bouche, le fait de surveiller la nourriture que nous mangeons, entre autres choses, peut nous aider à éviter le tartre et tout ce qui va avec. Comme nous le verrons, en matière de santé bucco-dentaire, nous ne sommes pas si différents de nos amis à quatre pattes !La prévention du tartre chez le chat permet non seulement d'éliminer la possibilité d'une série de maladies dérivées et leurs conséquences, mais aussi d'éviter d'énormes douleurs à notre ami et même d'éviter l'anesthésie et le traitement par quelques moyens de prévenir l'apparition du tartre chez le chat Brossage quotidien des dents nous devrions brosser les dents de notre chat tous les jours comme nous le faisons avec nous-mêmes. Il est préférable de les y habituer tout petits afin qu'ils s'adaptent et que le processus en soit facilité. Nous devons choisir une brosse à dents pour chat et un dentifrice spécial. Nous verrons plus tard comment effectuer ce brossage des dents sur nos animaux de compagnie pour prévenir et enlever le tartre des spéciaux et récompenses il existe des jouets, des biscuits, des os et des aliments spéciaux qui permettent à nos chats de se nettoyer la bouche eux-mêmes et de manière très simple. Ces jouets et récompenses sont composés d'éléments abrasifs pour la plaque bactérienne qui se trouve à la surface des dents de notre animal. Cela empêchera la formation de tartre et, s'il existe déjà, contribuera à l'assouplir et à l'éliminer. Certains de ces matériaux sont des jouets en caoutchouc ou en corde, des bâtons, des bandes, des biscuits, des aliments pour soins buccaux et des os, que vous trouverez dans n’importe quelle animalerie et centre une bonne santé physique il est vital que notre chat soit toujours en bonne santé et que si nous détectons des symptômes de quoi que ce soit, nous l'emmenions chez le vétérinaire. Pour maintenir la bonne santé de notre chat il est fondamental que nous lui offrions chat une alimentation adaptée à ses caractéristiques, saine et équilibrée. En outre, nous devons essayer qu'il fasse suffisamment d'exercice pour rester agile, actif et en bonne santé. Tout cela nous aidera à éloigner de notre compagnon à quatre pattes de nombreuses maladies et des symptômes afin de prévenir des problèmes et des maladies plus graves, il est essentiel que, dès que nous détectons un symptôme qui pourrait indiquer des problèmes dans la bouche de notre animal, nous allions immédiatement chez le vétérinaire. Certains des symptômes et comportements les plus courants sont Une mauvaise haleine excessive. L'halitose n'est pas seulement causée par le tartre accumulé, la gingivite ou la maladie parodontale. C'est pourquoi il est très important que nous allions chez notre vétérinaire lorsque nous détectons une halitose chez notre chat ou chaton. Il existe d'autres maladies, comme celles du système digestif, qui peuvent provoquer une mauvaise haleine. Le diabète, les problèmes rénaux et la parasitose sont d'autres problèmes qui peuvent donner cette mauvaise haleine à nos animaux de chat se gratte fréquemment le museau ou la bouche avec les pattes et contre des objets tels que canapés, murs, meubles, etc. sans qu'il semble à première vue qu'il ait quelque chose qui puisse le manque d'envie de manger, de jouer, de bouger, etc.Perte d’appétit ou changement dans sa façon de de entre les gencives et les de la qualité des dents avec décoloration, fissures ou cassures des dents, enflammées, saignantes et polypes ou abcès dans la bouche de notre les cas avancés de maladie parodontale, nous observerons des bosses et des abcès sous les yeux, là où commence le nez de notre félin. Conseils pour prévenir et enlever le tartre des dents du chat Sur PlanèteAnimal nous voulons vous donner des conseils utiles afin que vous puissiez aider votre fidèle compagnon à prévenir les maladies bucco-dentaires et à les combattre au cas où elles apparaîtraient Habituez-le à lui brosser les dents. Il est préférable de le faire tous les jours, mais sinon, une moyenne de trois fois par semaine devrait suffire pour tenir le tartre à distance. Le plus simple pour habituer notre félin à un brossage des dents quotidien est de commencer à le lui apprendre dès son plus jeune âge. Quand il sera encore un petit chaton, nous lui passerons chaque jour une gaze stérile imbibée d'eau et enroulée sur notre doigt, doucement sur la surface de ses dents. Plus tard, quand il sera habitué, nous devrions commencer à lui montrer la brosse à dents pour chat et le dentifrice spécial pour chats afin qu'il s'y familiarise. Nous utiliserons alors la brosse au lieu de la gaze et le dentifrice spécifique au lieu de l'eau. Nous procéderons de la même façon, c’est-à-dire que nous brosserons doucement la surface des dents du chat tous les jours. Au début, nous pouvons raccourcir le brossage et peu à peu, nous pouvons le rallonger à mesure que notre animal s'y habitue. Comme les chats avalent le dentifrice au lieu de le recracher comme nous le faisons, nous devrons utiliser un dentifrice spécial pour chats vendu dans les animaleries et les centres vétérinaires. Il s'agit d'un dentifrice qui ne contient pas de fluorure, très toxique pour eux, et nous n'utiliserons donc jamais de dentifrice humain. Il existe également différents parfums conçus pour rendre le dentifrice agréable pour les chats domestiques. Si nous préférons ne pas utiliser ces dentifrices, nous pouvons utiliser la chlorhexidine qui est vendue sous forme de spray dans les centres vétérinaires et les magasins spécialisés. Ce produit est comme notre bain de bouche, qui sert à nettoyer, désinfecter, ramollir les calculs de tartre et améliorer l'haleine. Nous devrions réfléchir à la brosse à dent qui convient le mieux à notre chat, peut-être qu'une brosse pour enfants en bas âge nous sert déjà ou que nous pouvons chercher dans les animaleries un modèle qui s'adapte mieux à notre animal et à nous pour qu'elle soit plus à votre ami de bonnes habitudes alimentaires. Nous savons que de nombreux chatons n'aiment manger que des pâtés, des mousses et d'autres aliments mous, qui sont bien sûr délicieux mais pas les meilleurs pour leur santé dentaire. Il faut penser que la nourriture humide et molle s'accumule très facilement dans les coins de la bouche du chat et qu'il est difficile d'enlever ces restes. Il est donc préférable que nous habituions notre animal à manger de la nourriture sèche qui l'aidera à se nettoyer les dents en grattant la surface de ses dents. De temps en temps, nous pouvons leur offrir des boîtes de conserve de nourriture molle en guise de récompense, mais jamais comme aliment de base ou et récompenses. Il s'agit, comme nous l'avons déjà mentionné, de balles, de cordes et d'autres jouets, de bâtons, d'os, de bandes et de nourriture entre autres, avec quelques composants abrasifs pour les bactéries de la plaque dentaire. Vous pouvez les acheter ou les fabriquer vous-même à la maison. Ces types de jouets et de friandises font souvent le bonheur de nos animaux de compagnie, ce qui les rend idéaux pour toutes leurs fonctions de divertissement, d'alimentation et de soins bucco-dentaires. Les jouets à enrouler sont très utiles car lorsque les chats les mâchent, notre chat fait la même chose que nous avec le fil dentaire, mais nous devons faire attention à ce qu'ils ne se défassent pas trop et n'avalent pas le fil par accident, donc si nous voyons que le jouet à enrouler est déjà très abîmé, nous le retirerons et lui en proposerons un du chat professionnel si le tartre s'accumule beaucoup et que nous ne pouvons plus l'éliminer avec un brossage normal, du dentifrice ou de la chlorhexidine, avec un régime alimentaire ou avec des jouets, etc., il suffira d'aller voir notre vétérinaire spécialiste car son intervention sera nécessaire pour arrêter le processus à temps pour que d'autres maladies secondaires plus graves ne se développent, comme celles mentionnées plus haut dans cet article. Comment enlever le tartre des dents du chat ? Le vétérinaire devra effectuer un détartrage chez le chat toujours sous anesthésie générale, avec l'aide d'un anesthésiste et d'un assistant vétérinaire. Grâce à ce procédé, nous éliminerons le tartre, les résidus alimentaires, la plaque bactérienne et les sels minéraux, avec des instruments spécifiques pour ceux-ci comme les ultrasons qui servent à fractionner les plaques de tartre sans blesser l'émail des dents du chat. Au cours du processus, si certaines dents sont très endommagées, ele vétérinaire peut décider de les enlever car elles sont irrécupérables. Il se peut en effet que ces dents soient encore dans la bouche du chat uniquement parce qu'elles sont restées attachées au tartre, mais elles ont depuis longtemps cessé d'être fonctionnelles et si on les laisse là, elles finiront par produire un abcès et une infection de la bouche du de l'anesthésie générale à laquelle vous devez obligatoirement soumettre votre chat. Il se peut qu'en raison d'autres problèmes de santé ou d'une simple stérilisation, nous soyons déjà obligés de faire subir une anesthésie générale à notre chat. Comme nous le savons, il n'est pas sain d'être sous anesthésie générale très souvent, donc si nous pensons que notre compagnon a besoin d'une hygiène dentaire effectuée par un spécialiste, il serait bon de discuter avec notre vétérinaire si, lors de la même opération sous anesthésie générale pour laquelle le chat doit passer pour une raison importante quelconque, un détartrage du chat peut aussi être fait. Vous êtes arrivé à la fin de notre article. Nous espérons vous avoir informé un peu plus sur le tartre chez le chat et la façon dont procéder lors d'un détartrage ainsi que la façon dont le prévenir. À bientôt sur PlanèteAnimal ! Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Détartrage du chat - Prix, prévention et conseils, nous vous recommandons de consulter la section Hygiène dentaire. 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Ensuite une fois par semaine, il faudra désinfecter le fond du bac à litière avec de la javel ou tous produits similaires, et changer toute la litière au moins une fois par semaine. De plus, l’odeur de
Comme pour les humains, les dents des chats subissent l’attaque permanente de bactéries qui sont à l’origine de la formation de la plaque dentaire. Attention! Cette formation de tartre peut être suivie de graves troubles de santé ! Soyez vigilants… Les bactéries contenues dans la bouche plus de 350 bactéries recensées dans la cavité buccale ! s’agglutinent à la surface des dents et produisent des substances glycoprotéines et polysaccharides qui se déposent sur les dents. Ces bactéries s’agencent en biofilm qui recouvre l’ensemble des surfaces dentaires et provoque des inflammations des gencives gingivite. C’est un phénomène continu après un soin dentaire, il suffit de 6 à 8 heures pour que le biofilm bactérien recouvre à nouveau l’ensemble des dents ! L’accumulation de ce biofilm forme une pellicule de couleur orange qui, progressivement, prend de l’épaisseur c’est alors la plaque dentaire. La plaque est une immense accumulation de bactéries 1 milligramme de plaque dentaire contient environ 10 millions de bactéries. Cette plaque constitue l’étape préliminaire à l’apparition du tartre, par minéralisation. C’est aussi une source d’odeurs nauséabondes Avec le temps, la plaque se minéralise et s’étend sous la gencive, on dit que l’animal a du tartre. Au fur et à mesure de son développement, le tartre contient une quantité de plus en plus importante de bactéries la concentration en germes dans le tartre peut être aussi importante que dans les selles d’où un danger pour l’organisme. Sachez, de plus, qu’il existe une prédisposition pour le tartre chez les Persans et les Burmese. On reconnaît facilement le tartre par la couche orangée qui recouvre les dents, on constate aussi généralement des saignements au moment des repas, une mauvaise haleine. Le chat devient aussi difficile» et ne mange plus aussi bien ses repas en raison bien souvent de la douleur provoquée. Les conséquences du tartre Le tartre chez le chat n’est pas uniquement un problème esthétique, mais un réel problème de santé avec de nombreuses conséquences Le tartre est souvent responsable de la mauvaise haleine du chat un chat qui a les dents propres est un compagnon beaucoup plus agréable car moins nauséabond ! Le tartre s’accumule régulièrement et s’insinue sous la gencive qui est en permanence irritée et fragilisée c’est une gingivite inflammation de la gencive qui devient très rouge, qui peut provoquer des saignements au moment des repas. Le tartre entraîne aussi à terme des infections buccales, voire des abcès. Les dents aussi peuvent être atteintes, et il n’est pas rare de voir des dents totalement rongées par les caries, qui tombent ou qui ne tiennent plus dans la bouche que par la couche de tartre ! De plus les microbes qui se développent dans le tartre passent dans le sang et peuvent se fixer dans différents organes cœur, reins contribuant ainsi au développement de maladies qui peuvent être graves notamment, des insuffisance cardiaque et rénale chez l’animal âgé. Sans oublier la souffrance engendrée à votre chat car, même s’il ne l’exprime pas, votre compagnon souffre forcément lorsque le tartre devient important. Que faire si votre chat a les dents entartrées ? Tout d’abord, surveillez bien l’apparition du tartre en regardant régulièrement les dents de votre chat le tartre apparaît d’abord au niveau des dents du fond, les prémolaires, et plus tardivement sur les crocs. Il est difficile de dire à quel moment le tartre s’installe certains chats auront besoin d’un détartrage dès l’âge de 1 an, d’autres n’en auront jamais vous voyez que les gencives sont rouges, enflées ou qu’elles saignent parfois, il est temps de faire détartrer votre chat. Pour la majorité des animaux, il faudra pratiquer un détartrage régulier tous les deux ou trois ans. Le détartrage est une intervention indolore pratiquée par votre vétérinaire le chat est placé sous anesthésie générale, ceci afin qu’il reste immobile la gueule ouverte pendant la durée de l’intervention. Le tartre est décollé par ultra-sons, comme chez le dentiste donc sans douleur, puis le vétérinaire applique une pâte pour polir les dents. Il se peut que le vétérinaire doive enlever les dents dont la racine est atteinte rassurez-vous, cela sera plutôt un soulagement pour le chat car les douleurs liées à la présence de dents très entartrées disparaitra et le chat s’alimentera souvent mieux qu’avant. Le détartrage est un traitement, mais ne constitue pas une prévention du tartre. Grâce à quelques précautions, il est possible de retarder l’apparition ou la réapparition du tartre. Que faire pour prévenir l’apparition du tartre ? Comme pour les êtres humains, la santé buccale passe par un brossage régulier des dents. Il faut les habituer dès le plus jeune âge surtout que ce n’est pas très facile sur des chats. Le brossage doit s’effectuer verticalement sur toutes dents, avec une pâte à détartrer pour chats et une brosse très souple. Le rinçage n’est pas nécessaire. Lorsque le brossage est impossible, on peut utiliser d’autres produits de lutte contre les problèmes dentaires comprimés à croquer, lamelles à croquer, pulvérisateurs…Découvrez toute une sélection de dentifrices et produits d’hygiène bucco-dentaire pour chat. L’utilisation d’une nourriture dont la composition et la texture permettent un nettoyage naturel des dents une alimentation sous forme de croquettes est fondamentale. En effet, grâce à la mastication et à leur texture les croquettes frottent sur les dents et retardent l’apparition du tartre, tandis que les boîtes et la pâtée favorisent au contraire son développement. Il existe même des croquettes spécialement conçues pour avoir une action de brossage Hill’s Science Plan Feline Oral Care et Royal Canin Oral Sensitive 30. En conclusion, il est important d’assurer une bonne hygiène buccale à votre chat. Surveillez bien les premiers signes d’apparition de la plaque dentaire et, si le tartre est déjà bien installé, nous vous conseillons vivement de faire réaliser un détartrage par votre vétérinaire. Cela pourra éviter bien d’autres complications et surtout améliorer la santé et le bien-être de votre compagnon. Dre Bénédicte Hivin Docteure vétérinaire diplomée de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon, j'ai travaillé comme vétérinaire conseil chez Wanimo de 2010 à 2022. 1025 articles
Lidéal est de donner aux petits des croquettes pour chatons humectés avec un peu d'eau tiédie pour les ramollir parce que leurs dents sont encore toutes petites et la pression des mâchoires faibles. Ensuite arrivés vers 8 semaines il n'est plus nécessaire d'humecter les croquettes. Lorsque les petits ont la chance de rester avec leur mère suffisamment longtemps, il est
Publié le 19/08/2015 à 11h00 , mis à jour le 27/01/2017 à 11h09 Validation médicale 27 January 2017 L'accouplement du chat ne doit pas être laissé au hasard. Il est important de ne faire saillir votre chatte que si vous êtes certain de le vouloir et de pouvoir assurer le bien-être et le placement des chatons. L'accouplement du chat a lieu pendant les chaleurs de la chatte. Celles-ci ont une durée variable, mais surviennent généralement du printemps à l'automne. A la suite de la saillie, la gestation dure de 63 à 68 jours. Pendant ce temps-là, votre chatte va changer physiquement et dans son comportement. L'accouplement du chat et de la chatte Les chaleurs et la recherche de partenaire Les chaleurs de la chatte ont une durée variable, avec une moyenne de 10 à 15 jours. Elles reprennent après un arrêt de deux à trois semaines. Elles surviennent surtout du printemps à l'automne et la chatte peut donc avoir deux ou trois portées par an. On considère qu'il faut attendre une bonne maturité sexuelle pour une première portée, soit à partir des deuxièmes ou troisièmes chaleurs dix ou douze mois. Quand les chaleurs arrivent, la chatte est plus agitée, elle mange moins et le marquage urinaire est plus intense. Elle se fait plus affectueuse, se frotte davantage contre vous et contre les meubles, miaule et prend souvent la position de l'accouplement. Le mâle est, quant à lui, toujours prêt à s'accoupler, même s'il est plus excité au printemps. Il est attiré par les miaulements répétitifs et forts de la chatte, ainsi que par les phéromones présentes dans ses urines. L'accouplement a lieu le plus souvent sur le territoire du chat. La saillie C'est la femelle qui choisit son partenaire. Quand elle accepte la saillie, elle prend une position particulière pattes avant baissées, ventre au sol, pattes arrière tendues, queue relevée. Elle accepte le chevauchement. Le chat l'immobilise en prenant la peau de son cou dans sa gueule après un flehmen intense et une séance de reniflements. Il y a pénétration et éjaculation sur une durée très courte. La saillie dure rarement plus de dix à quinze secondes. La chatte se dégage en poussant un cri perçant de fin de copulation. Pour qu'il y ait ovulation, la chatte doit être saillie plusieurs fois. Ces saillies sont séparées par des périodes dites "réfractaires". Elles durent de cinq à quinze minutes chez le chat, et de cinq à soixante minutes pour la chatte. Durant ces moments-là, la chatte n'acceptera plus d'être saillie. L'idéal est de laisser les deux animaux ensemble durant les deux ou trois premiers jours des chaleurs. La gestation de la chatte La gestation de la chatte dure entre 63 et 68 jours. Après la saillie, il est recommandé de séparer la chatte et le chat. La durée de la gestation va être influencée par le nombre de chatons. S'il n'y en a qu'un seul, la gestation sera prolongée et inversement. Avant 58 jours, les chatons ne seront pas viables, c'est pourquoi il convient d'être particulièrement attentif durant les quinze derniers jours. Il est important de ne pas trop déranger la mère ; il faut la laisser se reposer, éviter de lui faire peur. Durant la gestation, la chatte doit recevoir une alimentation adaptée, à la fois riche et équilibrée. Une visite vétérinaire confirmera son état. Dès le 25e jour, un examen échographique permettra de compter les chatons. A partir de quatre à cinq semaines, une simple palpation de l'abdomen par le vétérinaire confirmera la présence des fœtus. La grossesse de la chatte Pendant la grossesse de la chatte, laissez-la vivre normalement. Evitez simplement de la porter en serrant son abdomen. Elle va prendre très rapidement du poids, mais c'est surtout pendant le dernier tiers de la gestation que son appétit va augmenter. Elle ne peut manger beaucoup à chaque repas, car les chatons compriment son estomac. Laissez donc toujours de la nourriture de qualité à sa disposition. A partir de quatre semaines, elle devra manger des croquettes destinées aux chatons, plus riches. Les mamelles peuvent apparaître vingt à trente jours après l'accouplement. Elles sont plus gonflées et d'un rose sombre. À voir aussi Faut-il vermifuger la chatte durant la gestation ? Oui, il est important de traiter votre chatte contre les différents parasites. Un parasitisme important peut être dangereux pour la chatte et ses chatons. Il est nécessaire de vermifuger la chatte gestante quinze jours avant la mise bas avec un médicament adapté à la situation. Il faudra également la vermifuger à nouveau quinze jours après la mise bas. Dr Elisabeth Tané, vétérinaire. Combiende temps un chat tigré en bonne santé peut-il vivre ? La plupart des chats, y compris ceux qui ont des motifs tabby, vivent jusqu’à 15 ou 20 ans, certains plus vieux. Tout Pourquoi entretenir les dents de son chat ? Comme celles des humains, les dents du chat sont plus fragiles qu'elles n'en ont l'air. En effet, avec le temps et sous l'effet de la mastication des aliments, elles s'usent, peuvent se casser ou être sujettes à des caries. Les gencives, qui les maintiennent et les protègent, sont elles aussi susceptibles d'être dégradées, que ce soit par une maladie ou une infection. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que l'intérieur de la bouche est un véritable réservoir à bactéries, qui prolifèrent dès qu'elles en ont l'occasion - par exemple, des restes d'aliments coincés entre les dents après le repas constituent un terreau fertile. Ce mélange de débris alimentaires, de bactéries et d'autres germes constitue ce que l'on appelle la plaque dentaire elle se dépose à la base des dents, à la limite avec les gencives. Ces différents aspects peuvent sembler sans grande conséquence, mais si rien n'est fait, ils sont susceptibles d'avoir des répercussions plus ou moins graves même si le chat n'est pas un animal qui mâche beaucoup sa nourriture avant de l'avaler, une dentition en mauvais état complique la mastication. Les aliments arrivent donc dans l'estomac en étant moins dégradés qu'à l'accoutumée, ce qui ralentit le processus de digestion ; comme chez l'être humain, les caries, abcès et inflammations des gencives sont très douloureux, au point qu'ils peuvent causer des difficultés à ouvrir la bouche ou à mâcher, et donc à s'alimenter ; un excès de plaque dentaire durcit et se transforme peu à peu en une couche jaunâtre voire marron située à la base des dents et dénommée tartre. Ce dernier attaque les gencives, et ce faisant entraîne un risque accru d'infections et d'inflammations telles que la gingivite et la parodontose, des douleurs importantes, ainsi qu'à terme un risque de déchaussement des dents ; la bouche étant remplie de microbes en tout genre, des saignements répétés et/ou importants au niveau des gencives constituent une occasion rêvée pour ces agents pathogènes de pénétrer dans la circulation sanguine puis de se répandre dans l'organisme. Ils peuvent par ce biais atteindre d'autres organes tels que le coeur, les poumons ou le foie, et y causer des lésions importantes, voire provoquer une septicémie, c'est-à-dire une infection généralisée ; enfin, même si ce n'est pas l'aspect le plus problématique, une mauvaise hygiène bucco-dentaire est responsable de la mauvaise haleine du chat. Par conséquent, un entretien régulier des dents du chat est essentiel afin de prévenir l'apparition de ces différents problèmes de santé. Les différentes techniques pour entretenir les dents de son chat L'entretien des dents de son chat ne se limite pas à une seule technique. En effet, il existe en réalité plusieurs moyens complémentaires pour en prendre soin l'examen des dents il consiste simplement à prendre le temps de jeter un coup d'oeil à l'état des dents du chat à intervalle régulier, afin de s'assurer que tout est en ordre. Le vétérinaire se charge également d'une vérification de routine à l'occasion du bilan de santé annuel ; le brossage des dents réalisé par le maître dans l'idéal plusieurs fois par semaine, il permet d'éliminer les restes de nourriture coincé dans la bouche de son animal, et d'éviter les dépôts de plaque dentaire sur l'émail des dents ; le détartrage il consiste à retirer le tartre, c'est-à-dire la plaque dentaire qui a durci avec le temps et ne peut plus être enlevée par un simple brossage. Seul un vétérinaire est à même d'effectuer une telle opération, qui se pratique sous anesthésie générale. En parallèle, diverses astuces et bonnes pratiques permettent d'améliorer l'hygiène bucco-dentaire. Par exemple, certains types d'aliments pour chat sont connus pour retarder l'apparition du tartre. L'examen des dents du chat L'examen des dents du chat n'a pas vocation à nettoyer l'intérieur de sa gueule, mais permet en revanche de repérer d'éventuels problèmes avant que ceux-ci ne s'aggravent. L'examen des dents au quotidien Pour s'assurer que la dentition et les gencives de son chat sont en bon état, il est important de prendre le temps de les examiner très régulièrement. Cela ne nécessite pas beaucoup de temps, et permet de repérer nombre de soucis éventuels inflammations, abcès, lésions, tartre... Pour vérifier l'état des dents de son chat, il suffit de soulever délicatement sa babine supérieure et de regarder à l'intérieur de sa bouche. Une vérification quotidienne est idéale, mais une fréquence hebdomadaire permet déjà une bonne surveillance. Comme souvent, il est préférable de commencer dès son plus jeune âge c'est le meilleur moyen de l'habituer rapidement à l'exercice. Cela étant, dans la mesure où il ne s'agit pas un geste très intrusif pour lui, il y a peu de risques qu'il se montre particulièrement réticent. C'est en tout cas un bon moyen de l'habituer progressivement à être manipulé, ce qui ne peut que faciliter d'éventuels soins ultérieurs plus invasifs. L'examen annuel des dents par un vétérinaire La vérification effectuée par le maître au domicile permet de détecter les problèmes de santé les plus visibles. Pour les autres, des compétences médicales sont nécessaires. Il est donc recommandé de faire procéder à un examen annuel des dents du chat par un vétérinaire - un peu comme les humains avec le dentiste. Au cours de cette visite, le spécialiste observe l'état de la dentition et des gencives de l'animal. Il s'assure que tout est en bon état, et en particulier qu'il n'y a aucune carie, lésion ou inflammation particulière. Il évalue aussi la quantité de tartre présente sur les dents, afin de recommander un éventuel détartrage s'il l'estime nécessaire. Cet examen n'est pas très long et peut être réalisé à tout moment. Il est généralement effectué lors du bilan de santé annuel du chat, en même temps que d'autres vérifications importantes, telles que l'examen des yeux et des oreilles. Il peut également avoir lieu en même temps que les rappels de vaccins. Brosser les dents de son chat Comme chez l'être humain, le brossage des dents du chat est le meilleur moyen de les garder en bon état le plus longtemps possible. Il permet en effet d'éliminer les dépôts de plaque dentaire avant qu'ils n'aient le temps de durcir, de lutter contre l'effet des bactéries nocives, et de débarrasser la bouche des restes d'aliments coincés dedans. Comme il n'est pas capable de s'en charger lui-même, un chat a besoin que son maître s'en charge à sa place. Ne pas brosser les dents de son chat peut avoir autant de conséquences sur sa santé que de ne pas brosser les nôtres pendant plusieurs années ! Quand brosser les dents de son chat Techniquement, il est possible de brosser les dents d'un chaton dès son plus jeune âge. Dans la pratique, ce soin n'est pas particulièrement nécessaire sur ses dents de lait ; il peut même être douloureux pour lui tant que ses dents définitives n'ont pas encore fini de pousser, car ses gencives sont alors un peu enflées. Mieux vaut donc s'atteler à la tâche une fois sa dentition finale en place, vers l'âge d'environ 6 mois. Avant cela, on peut se contenter simplement d'examiner l'intérieur de sa gueule à intervalle régulier et d'en profiter pour toucher ses dents du doigt, afin de l'habituer au contact et à se laisser faire. À partir de l'âge de 6 mois, la fréquence pour brosser les dents de son chat doit être d'au moins deux fois par semaine, en veillant à utiliser systématiquement un dentifrice adapté. Dans l'idéal, un brossage quotidien est même recommandé tout dépend ensuite de la disponibilité du maître et du degré d'acceptation de l'animal. Le matériel pour brosser les dents de son chat Comme chez l'être humain, le brossage des dents se fait à l'aide d'une brosse à dents ou un équivalent et/ou un produit dentifrice ou un substitut. Choisir un dentifrice pour chat Un dentifrice, aussi appelée pâte dentifrice ou pâte à dents, est un produit chimique s'utilisant en complément d'une brosse à dents et possédant plusieurs fonctions il a une action bactéricide, ce qui lui permet de lutter contre la prolifération bactérienne ; il renforce l'émail des dents grâce au fluor qu'il contient ; il facilite le retrait de la plaque dentaire. Certains emballages mettent également en avant d'autres bienfaits de leur produit, comme renforcer le système immunitaire ou lutter contre la mauvaise haleine. On pourrait croire qu'utiliser du dentifrice destiné aux humains pour nettoyer les dents de son chat convient parfaitement. Or, c'est loin d'être le cas. En effet, ce dernier ne se rinçant pas la bouche, il avalerait des substances toxiques pour lui notamment des agents moussants ainsi que du fluor en trop grande quantité et pourrait s'empoisonner gravement. Mieux vaut donc utiliser uniquement des produits spécialement conçus pour la gent féline. Les dentifrices pour chat peuvent être achetés dans une animalerie, sur des sites de vente en ligne, ou même auprès de son vétérinaire habituel. Pour faciliter leur utilisation, beaucoup sont aromatisés à la viande poulet, boeuf... afin de rendre l'animal moins réfractaire. Si l'utilisation d'une pâte dentifrice est vraiment mal acceptée par ce dernier, il existe des alternatives jouant le même rôle mais ayant des modes d'application différents. Par exemple, il est possible de se procurer des lotions à vaporiser directement sur les dents, des comprimés à cacher dans la nourriture, ou des solutions à verser dans la gamelle d'eau du chat. Dans ces cas-là, le brossage des dents peut se faire sans pâte. Quelle que soit la forme sous laquelle il est vendu, le prix d'un dentifrice pour chat est généralement de l'ordre de 5 à 10 euros pour 100 mL de produit. Choisir une brosse à dents pour chat La brosse à dents est un ustensile destiné comme son nom l'indique à brosser les dents pour les garder en bon état. Contrairement au dentifrice, elle n'a pas d'action bactéricide ; en revanche, le frottement qu'elle crée sur l'émail permet l'élimination de la plaque dentaire et des restes d'aliments. Elle ne dispense donc pas d'utiliser du dentifrice en pâte ou sous d'autres formes, puisqu'elle n'a qu'une action complémentaire de ce dernier. Une brosse à dents pour chat ressemble beaucoup à un modèle pour humains, mais les poils sont de plus petite taille et plus souples, afin de ne pas abîmer l'émail et les gencives. C'est la raison pour laquelle il vaut mieux investir dans un modèle spécifiquement conçu pour la gent féline. Par ailleurs, comme c'est le cas sur les brosses destinées aux humains, les poils finissent au bout de quelques mois par ne plus être très droits c'est alors le signe qu'il est nécessaire d'en changer, pour que le brossage continue à être efficace. Par ailleurs, certaines brosses à dent pour chat sont vendues sous forme de doigtier, c'est-à-dire d'embout à placer à l'extrémité du pouce ou de l'index. Leur utilisation est plus facile, et leur durée de vie beaucoup plus longue. Le prix d'une brosse à dents pour chat est généralement compris entre 3 et 5 euros l'unité. Comme pour le dentifrice, il est possible d'en trouver facilement dans les animaleries, sur les sites de commerce en ligne ou chez un vétérinaire. Le brossage des dents du chat n'est pas différent de celui des humains. Il s'agit simplement de frotter la brosse choisie sur chacune des dents de son animal avec de la pâte dentifrice ou non, selon ce qu'on a choisi, en effectuant des mouvements d'avant en arrière. Il n'est même pas nécessaire de rincer ensuite, puisque les dentifrices pour animaux sont conçus pour être comestibles. Il faut simplement prendre soin de se laver les mains avant et après la séance, par mesure d'hygiène. Comme il est probable que le petit félin ne se laisse pas faire sans rechigner, il est préférable de le maintenir doucement pour éviter qu'il ne détourne la tête, tente de fuir, voire pire se mette à griffer ou mordre. Utiliser un dentifrice ayant un goût de viande facilite généralement le brossage mais ne suffit pas toujours à le faire rester tranquille, en particulier s'il n'a jamais été habitué à l'exercice. Habituer son chat au brossage de dents La plus grande difficulté pour brosser les dents d'un chat n'est pas l'acte en lui-même, mais de parvenir à rendre l'animal docile et conciliant. En effet, s'il est déjà parfois compliqué d'expliquer les vertus du brossage de dents à des enfants, il n'y a aucune chance qu'un animal non habitué, qui ne peut pas en comprendre l'utilité et voit potentiellement ce geste comme une intrusion voire une agression insupportable, l'accepte sans broncher. Pour faciliter les choses, il est préférable de procéder par étapes au début, afin d'habituer son chat au brossage des dents de manière progressive une fois par jour, soulever doucement sa babine supérieure et se contenter de regarder sa dentition et ses gencives. Ainsi, il s'habitue petit à petit au contact des dents avec les doigts ; une fois qu'il est en confiance et accepte cette première étape sans broncher, tremper le doigt dans de l'eau chaude ou dans le jus d'une conserve de thon, et le frotter doucement sur ses gencives ainsi que sur une ou deux dents. Répéter le geste tous les 2 à 3 jours, jusqu'à ce que le chat se laisse faire ; une fois cette deuxième étape franchie, introduire un doigt recouvert d'une gaze stérile dans la bouche de l'animal et frotter délicatement ses dents d'un mouvement circulaire ; la dernière étape consiste simplement à procéder au véritable brossage, en utilisant une brosse et une pâte dentifrice adaptées aux chats ou sans pâte du tout, si le maître préfère utiliser à la place des comprimés à croquer ou une solution à verser dans la gamelle. La clé de la réussite est de ne jamais le forcer s'il n'est pas réceptif un jour, mieux vaut simplement réessayer le lendemain, car le contraindre serait le meilleur moyen de le traumatiser... Dans l'idéal, il faut entamer le processus dès l'arrivée du chaton à la maison, car plus le brossage est institué tôt, plus l'animal s'y accoutume facilement et rapidement. Pour autant, habituer un chat adulte à se faire brosser les dents est tout à fait possible, à condition de procéder de manière très graduelle. Quel que soit son âge, le plus important est de faire en sorte que cette expérience soit le plus agréable possible ou en tout cas le moins désagréable possible pour l'animal en le rassurant, en le félicitant souvent tout au long du brossage, et en le récompensant par une caresse ou une friandise dès que c'est terminé - en privilégiant bien sûr un aliment bon pour les dents ! Le détartrage des dents du chat Lorsqu'une certaine quantité de tartre s'est formée sur les dents du chat, un détartrage s'impose. Contrairement à ce qui se pratique chez l'être humain, il ne s'agit pas d'une intervention de routine, mais d'une opération relativement lourde et coûteuse mieux vaut donc l'éviter autant que faire se peut, en mettant au maximum l'accent sur l'entretien au quotidien. Quand faire détartrer les dents de son chat En règle générale, un détartrage des dents du chat doit être réalisé en moyenne tous les 2 à 3 ans il s'agit d'une bonne fréquence pour éviter l'apparition de problèmes graves tout en espaçant suffisamment les interventions pour que le coût ne soit pas trop déraisonnable. Il existe toutefois de grandes disparités d'un individu à l'autre certains sont davantage sujets au tartre et peuvent donc nécessiter un détartrage annuel, tandis que d'autres en ont très rarement besoin. Tout dépend en fait de la vitesse à laquelle se forme la plaque dentaire sur les dents, ainsi que l'assiduité avec laquelle le maître veille à l'hygiène bucco-dentaire de son compagnon. Quoi qu'il en soit, c'est au vétérinaire d'estimer si un détartrage s'avère nécessaire en procédant à un examen de l'intérieur de la gueule de l'animal, généralement à l'occasion du bilan de santé annuel. Cela dit, une présence importante de tartre, des gencives rouges, enflées et/ou saignantes, une mauvaise haleine... sont autant de signes susceptibles d'indiquer qu'il est temps de le faire il ne faut alors pas hésiter à consulter un professionnel plutôt que d'attendre des mois avant la prochaine visite de contrôle planifiée. Le détartrage des dents du chat n'est ni dangereux, ni long, ni véritablement douloureux. En revanche, contrairement à ce qui se fait chez l'être humain, il requiert une mise sous sédation de l'animal et ne peut donc être effectué au pied levé. Pour faire détartrer les dents de son chat, il est donc généralement nécessaire de prendre rendez-vous en amont auprès de son vétérinaire. L'anesthésie générale du chat Faire détartrer les dents de son chat nécessite sa mise sous anesthésie générale. Cependant, contrairement à une opération chirurgicale classique, l'animal n'est pas endormi profondément en effet, dans la mesure où cette manipulation n'est pas très longue et n'implique qu'un léger inconfort, l'endormissement total n'est pas utile. La mise sous anesthésie est effectuée grâce à un gaz utilisé également pour les humains et qui répond à un triple objectif contrôler l'inconfort et la légère douleur associés au détartrage ; s'assurer que le chat reste immobile pendant le nettoyage sous la ligne des gencives ; protéger ses voies respiratoires contre les particules de tartre délogées. La respiration est contrôlée grâce à un tube délivrant continuellement de l'oxygène dans la trachée. Toutes les précautions sont prises pour que les choses se déroulent au mieux une prise de sang du chat est effectuée, une perfusion est mise en place pendant l'intervention, l'état du petit patient est suivi grâce à une électrocardiographie ECG ainsi qu'un contrôleur de pression et de taux d'oxygène dans le sang, etc. Si jamais l'animal semble mal réagir, l'anesthésie peut être arrêtée à tout moment. Le retrait du tartre sur les dents du chat Le détartrage des dents d'un chat est effectué à l'aide de détartreurs soniques ou à ultrasons, identiques à ceux détenus par les dentistes. Plusieurs actions sont effectuées durant l'opération de détartrage le retrait du tartre et le curetage de la base des dents sous la ligne des gencives ; l'examen des dents, de façon à détecter tout signe de maladie, d'usure, de fracture ou d'infection, et y remédier médicalement ou chirurgicalement dans la foulée ; le polissage de l'émail. Pour autant, tout cela n'a qu'un effet limité en l'absence d'effort d'entretien au quotidien. Autrement, la plaque dentaire commence à réapparaître en moyenne 6 à 8 heures à peine après l'intervention. Ainsi, dans le cas où le maître a été défaillant quant à l'hygiène bucco-dentaire de son compagnon, le détartrage est l'occasion idéale pour prendre conscience du problème et instituer un brossage des dents à intervalle plus régulier, opter pour un dentifrice davantage adapté et/ou modifier les habitudes alimentaires de son animal. Combien coûte le détartrage des dents d'un chat Le coût du détartrage des dents d'un chat en lui-même est généralement compris entre 100 et 150 euros, anesthésie comprise. Le montant varie toutefois d'un praticien à l'autre. À cela viennent s'ajouter éventuellement des coûts liés à des opérations annexes. En particulier, si le détartrage est l'occasion pour le vétérinaire d'extraire des dents très abîmées, déchaussées ou cariées ce qui se produit généralement lorsque leur entretien n'est pas effectué correctement ou que le détartrage est trop tardif, la prestation revient évidemment plus chère une extraction de dents peut être facturée plusieurs dizaines d'euros. Selon les cas, des points de suture sont parfois nécessaires pour aider les gencives à cicatriser, ce qui là aussi peut faire flamber la facture. Pour limiter le montant que le détartrage représente dans le budget santé du chat tout au long de sa vie, la meilleure solution est bien évidemment de tout faire pour éviter d'y avoir recours trop souvent, en procédant à un brossage régulier et en consultant un vétérinaire au moindre doute. Par ailleurs, certaines assurances et mutuelles pour animaux proposent des formules couvrant ce type de dépenses, mais c'est loin d'être la norme. Par conséquent, si le maître possède un chat ayant une prédisposition au tartre, il a tout intérêt à choisir une assurance santé pour chat couvrant au moins en partie les soins dentaires, et notamment les détartrages. L'impact de l'alimentation sur la santé des dents du chat Le brossage et le détartrage des dents du chat sont les moyens les plus efficaces pour lutter contre les maladies bucco-dentaires et les caries. Ils ne peuvent être remplacés par d'autres techniques aussi efficaces. Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'est pas possible d'agir sur d'autres leviers pour préserver les dents de son compagnon. En particulier, le type d'alimentation pour chat nourriture sèche, humide ou maison a une grande influence sur la santé dentaire de ce dernier. L'effet des aliments secs sur les dents du chat Les aliments secs tels que les croquettes sont ceux ayant la plus grande efficacité pour prévenir le tartre, en raison des légers frottements qu'ils provoquent sur les dents lorsque le chat les mâche. Comme ils nécessitent également un effort de mastication plus important, ils stimulent les gencives et musclent la mâchoire. Certains sont même spécialement conçus pour lutter contre la formation de tartre. Pour autant, ils ne font pas non plus de miracle, leur efficacité restant très limitée en comparaison de celle d'un brossage régulier - d'autant que les félins ont souvent tendance à mâcher toujours du même côté. De plus, ceux vendus dans le commerce contiennent souvent de grandes quantités de glucides en particulier ceux de qualité standard et non premium non seulement ces nutriments n'ont pas un grand intérêt nutritionnel pour le chat, mais en plus ils favorisent la prolifération des bactéries présentes dans sa gueule, et donc l'apparition de caries. Au demeurant, comme ils sont plus difficiles à mâcher, ils ne sont pas adaptés pour les sujets ayant déjà une dentition en mauvais état. L'effet des aliments humides sur les dents du chat Les aliments humides tels que les pâtées pour chat et les sachets fraîcheur sont dans l'ensemble bien plus appréciés de la gent féline que les aliments secs, en raison de leur texture et de leur odeur plus forte. Ce ne sont toutefois pas les meilleurs produits pour lutter contre le tartre, puisqu'ils n'ont pas d'action abrasive sur les dents et ne nécessitent même pas vraiment d'être mâchés avant d'être avalés. De plus, comme les croquettes, ils contiennent une bonne part de glucides, qui ne sont pas les meilleurs alliés santé des dents. En revanche, ils sont bien plus adaptés pour les individus ayant une dentition et/ou des gencives abîmés, justement parce qu'ils ne requièrent pas un grand effort de mastication. L'effet de l'alimentation maison sur les dents du chat Il n'est pas aisé de mettre en place une alimentation maison pour son chat, car cela demande beaucoup de temps, d'argent et de connaissances pour acheter les bons produits puis préparer et équilibrer correctement les rations. Le jeu peut toutefois en valoir la chandelle, notamment parce qu'un tel régime alimentaire a des atouts intéressants pour la santé des dents. C'est tout particulièrement vrai si le maître fait le choix de nourrir son chat au régime BARF. En effet, l'avantage d'un régime maison est qu'il est possible de choisir soi-même la composition des repas, et donc de bannir les aliments contenant des glucides pour les remplacer par des produits d'origine animale du poulet, du poisson, etc. L'effort de mastication est également plus important qu'avec les pâtées ou sachets fraîcheur, ce qui profite aussi bien aux dents qu'aux gencives. Pour autant, les aliments sont moins durs que les croquettes, ce qui limite l'usure naturelle de la dentition. ConclusionEntretenir les dents de son chat limite les risques d'apparition de douleurs et de maladies bucco-dentaires, ce qui contribue à lui assurer un meilleur confort de vie. Un brossage des dents plusieurs fois par semaine est crucial s'il ne dispense pas toujours complètement du détartrage, il permet au moins de diminuer grandement la fréquence à laquelle ce dernier s'avère nécessaire. Ces différents soins ne doivent pas être négligés même si les chats sont moins sujets au tartre que les chiens et sont dans l'ensemble assez résistants à la douleur, des problèmes de dents à répétition peuvent avoir de graves répercussions sur leur santé et même raccourcir leur espérance de vie.

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Ilest ainsi possible d'adopter un chien dans un refuge ou dans une association de protection animale, d'acheter un chien chez un particulier, ou , [ Admin] [ Prod] [ Prex] SQL - PHP - DBG - C - Css - G - Pa - Po - S : Page : 3901: META: 25 & 219: File = 3901 ( ) · · · Adopter un chien. Conseils pour l'adoption; Races de chiens; Annuaire des élevages; Annuaire des
Sommaire Les signes de la gestation chez le chatLes étapes de la grossesseTrousse d'urgence pour la mise-basLes chattes sont très fertiles et se reproduisent facilement. La stérilisation est une mesure très importante pour éviter les portées non désirées et que des chatons se retrouvent dans des abris, dans la rue ou quand une portée est souhaitée, c’est un formidable évènement à vivre en famille. Vous vous demandez peut-être combien de temps votre chatte sera enceinte et quelles seront les étapes de sa grossesse. Espérons que ce guide vous aidera à savoir à quoi vous attendre lorsque votre animal préféré est une liste des symptômes de grossesse chez la chatte Mamelons roses et larges cela se produit généralement entre 15 et 18 jours après l'ovulation et c’est l'un des premiers moyens de détecter la grossesse chez les chattes. Ce signe est plus évident pour la première gestation, car avant elles ont généralement des mamelons blancs très plats. Mais s'il s'agit de la deuxième ou de la troisième grossesse de votre chat, cela peut être plus difficile de faire la différence car après une première portée les mamelons restent élargis ;Poils fuyants autour des mamelons les poils s'éloignent du mamelon, de sorte que lorsque les chatons naîtront ils pourront facilement trouver le lait. Si votre chatte est couchée sur le côté, vous remarquerez tout à coup que les mamelons pointent à travers sa fourrure ;Augmentation de l'appétit votre chatte mange plus que d'habitude, ou réclame plus souvent. Ce n’est pas très spécifique, mais cela peut être un signe que votre chatte est enceinte ;Augmentation du sommeil une chatte gestante a tendance à dormir plus et vous la trouverez souvent se reposer dans des endroits où elle ne dormait généralement pas ;Les nausées matinales lorsque les chattes sont enceintes, elles peuvent également aux premiers stades de la grossesse et même aux stades ultérieurs ressentir de la nausée, ce qui peut les faire vomir. Cela se produit généralement lorsque l'estomac grossit et met beaucoup de pression dans leur tube digestif ;Abdomen bombé vous remarquerez que l’estomac de votre chatte commence à gonfler entre 35 et 45 jours de gestation. Les chatons grandissent car ils reçoivent beaucoup de nutriments et vous verrez son ventre dépasser quand elle est couchée sur le côté. Si vous êtes sceptique quant au bombement et pensez qu'il s'agit peut-être de vers ou de parasites, nous vous recommandons au moins d'aller chez le vétérinaire et de faire une échographie. Si la chatte est pleine de plus de 40 jours, il pourra détecter les chatons lors de l’échographie en fonction du nombre de crânes visibles ;Comportement de nidification vers la fin de la gestation, vous remarquerez peut-être que votre chatte va dans des endroits isolés où elle n'aurait normalement pas été par exemple un placard sombre ou un panier à linge.Étant donné que les chattes ne présentent souvent aucun symptôme de grossesse avant quelques semaines de gestation, emmenez-la chez le vétérinaire pour confirmer le diagnostic aussitôt que vous pensez qu'elle est sont les étapes de la grossesse ?Les chattes enceintes subissent de nombreux changements dans un laps de temps plus court que la période de gestation de neuf mois d’une femme enceinte. Voici un calendrier de grossesse chez la chatte pour anticiper les différentes étapes et comment vous pouvez l'aider. Nous considérons ici que le calendrier commence au début des chaleurs, qui est l'événement le plus facile à observer pour les 1 - Fécondation et implantation semaines 1 à 2Vers la deuxième semaine, en cas d'accouplement, le sperme du chat mâle trouvera les ovules de la chatte, les fertilisera pour former un œuf qui s’implantera dans l’utérus où la grossesse se développera. À ce stade, le chatte ne présente aucun signe physique ou symptôme de 2 - Développement des organes des chatons semaines 3-4À la troisième semaine, le corps des chatons se développe lentement. C'est le meilleur moment pour emmener votre chatte gestante chez un vétérinaire pour effectuer une échographie. Sur l’écran, vous verrez que les yeux, les membres et la queue commencent à se chatte présentera alors les signes et symptômes suivants Gain de poids 1 à 2 kg selon le nombre de chatons ;Agrandissement du mamelon ;Couleur du mamelon qui vire au rose ;Poils clairsemés / fuyants autour du mamelon ;Nausées matinales parfois vomissements.Comment vous pouvez aider Si les vomissements sont prolongés ou particulièrement sévères, consultez votre vétérinaire ;À ce stade précoce, vous pouvez encore envisager avec votre vétérinaire d'interrompre la grossesse et de stériliser votre chatte, surtout s'il s'agit d'une grossesse inattendue ;Ne soulevez pas votre chatte pour éviter de blesser ses chatons par inadvertance ;Si vous devez l'emmener quelque part, utilisez une cage de transport où elle sera en 3 - Étape intermédiaire semaine 5-7La cinquième semaine montre un développement presque complet des organes des chatons. A la sixième semaine, vous pourrez parfois percevoir des mouvements visibles dans le ventre de votre chatte. Après la septième semaine, l’échographie montrera les squelettes du chaton et un peu de fourrure on peut aussi réaliser une radiographie pour compter les chatons.Les signes évidents à ce stade sont Augmentation de l'appétit au fur et à mesure que votre chatte construit des réserves dont elle aura besoin pour allaiter les chatons ;Augmentation de la taille du ventre ventre ballonné» ;Auto-toilettage vous pouvez aider Augmentez la ration alimentaire de votre chat, mais sans la suralimenter. Votre vétérinaire pourra vous conseiller des aliments adaptés, qui fournissent un supplément de nutrition, de fer et de minéraux ; 4 - Pré-travail semaines 8 à 9La huitième semaine est celle où votre chatte commencera à chercher un lieu pour faire son nid et mettre bas. À la neuvième semaine, votre chatte prendra jusqu'à 25% de poids, et il y aura plus de pression sur son estomac à mesure que les chatons continueront de des signes plus visibles à ce stade Mouvement bien visible des chatons ;Augmentation de la taille des mamelons avec quelques gouttes de sécrétions de lait ;Perte d'appétit ;Augmentation du sommeil ;Comportement de nidification ;Éclaircissement du pelage du vous pouvez l’aider Préparez-vous à ce que le travail commence à tout moment ;Nourrissez-la avec de petits repas fréquents ;Si votre chatte semble anxieuse, cela indique un travail imminent. Rassurez-la lorsqu'elle s'installe dans son 5 - Travail et accouchement semaines 9 à 10Le moment arrive, votre chat sera bientôt maman. Lorsqu'elle est sur le point d'accoucher, elle peut montrer ce qui suit Super affectueuse ;Très sonore, elle miaule beaucoup et autres perturbations ;Halètements ;Légères pertes vaginales ;Se toiletter beaucoup, surtout lécher sa vulve ;La température baisse souvent 12 heures avant la races ne mettent pas bas avant 10 semaines. Si votre chatte n'a pas accouché après 66 jours, contactez votre vétérinaire pour la faire faut-il préparer dans sa trousse d’urgence pour la mise-bas ?Si votre chatte est pleine, c’est toujours une bonne idée de préparer à l’avance une trousse d’urgence contenant les articles dont vous pourriez avoir besoin. Dans de nombreux cas, vous n’avez rien à faire, la nature fait bien les choses. Mais c’est bien d’en avoir une sous la main, juste au cas où». Notez que vous ne devriez jamais essayer d'aider votre chat à moins que vous ne sachiez qu'il y a un réel problème. Les chats sont assez doués pour avoir des bébés sans aucune intervention votre kit, assurez-vous d'avoir suffisamment de draps et de serviettes propres. La flanelle est géniale, surtout après la naissance des chatons, car ils sont moins susceptibles d'emmêler leurs petites griffes dans ce d'avoir une paire de ciseaux propre à portée de main pour couper l'un des cordons si nécessaire, et stockez de l'iode pour tamponner les petits boutons du ventre du chaton et prévenir une infection. Vous devez également mettre dans votre trousse d'urgence des gants jetables, au cas où vous auriez à manipuler les chatons, ainsi que des compresses de gaze stériles et du fil dentaire non ciré. Le fil dentaire sera utilisé pour attacher les cordons si votre mère ne le fait pas toute autre bonne idée à garder dans votre trousse d'urgence est un cahier et un stylo pour que vous puissiez prendre des notes sur le processus d'accouchement et noter toute autre information importante comme l'heure et la date. Vous pouvez également vous assurer que les informations de votre vétérinaire y sont écrites au cas où vous auriez besoin de l’appeler pour obtenir de l' propriétaires aiment également inclure une balance pour peser les chatons nés petits. Vous pouvez également ajouter des ingrédients comme une recette de lait pour chaton et une pipette avec des biberons, au cas où vous auriez des problèmes après la naissance et que l'un des chatons aurait du mal à contactez immédiatement votre vétérinaire si votre chatte semble avoir des contractions utérines pendant une période prolongée mais que plus aucun chaton ne vient, ou si elle a des pertes qui sentent mauvais, ce pourrait être une infection. Vous devez également contacter votre vétérinaire si vous avez d'autres préoccupations pendant le travail ou si quelque chose ne vous semble pas aller normalement. Votre vétérinaire est votre interlocuteur de choix pour toutes les questions sur l'accouchement félin. N'oubliez pas qu'il vaut toujours mieux prévenir que guérir95% Des lecteurs ont trouvé cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il été utile ?À lire aussi
Lafréquence varie d'un patient à l'autre en fonction des besoins. À partir de l'adolescence, il est important de prendre régulièrement rendez-vous chez son dentiste pour Votre chatte a eu une portée, vous avez des petits chatons qui égayent votre maison ou vous avez recueilli des chatons abandonnés ! Vous allez devoir passer par l'étape du sevrage, c'est un moment indispensable pour la vie des chatons. À quel âge les chatons peuvent-ils quitter leur mère ? Combien de temps dure le sevrage du chaton ? Comment séparer un chaton de sa mère ? Dans cet article, nous allons voir tout ce qu'il faut savoir sur le sevrage du chaton définition et rôle du sevrage, durée et conseils pour sevrer correctement son chaton. Tout savoir sur le sevrage du chaton Le sevrage du chaton est une étape essentielle de sa vie car le chaton va se détacher de sa mère pour devenir indépendant. Le chaton sevré ne sera donc plus dépendant de sa mère pour sa vie quotidienne alimentation, toilette, ... Il faut savoir que le sevrage a de nombreuses conséquences sur le comportement futur de votre chat. C'est pour cette raison qu'il est important de bien respecter la période de sevrage. Découvrez toutes les informations utiles afin de tout savoir sur le sevrage du chaton. Qu'est ce que le sevrage du chaton ? Le sevrage est le moment où le chaton prend son indépendance et réalise alors un détachement maternel. C'est à ce moment précis qu'il va passer d'un aliment liquide lait maternel ou maternisé à un aliment solide croquettes. Il est vraiment important de respecter le sevrage pour le bien-être de votre chaton . Pourquoi le sevrage a-t-il lieu ? La nature est bien faite ! En effet, le chaton va vouloir partir à l'aventure, ce qui va permettre à sa mère de se préserver. En effet, à ce moment précis, elle n'a plus assez de lait pour apporter l'énergie nécessaire à sa portée. Il faudra donc que le chaton devienne indépendant. De plus, c'est une période de transition pour le régime alimentaire du chaton qui va commencer à se nourrir seul. Il va également apprendre à faire ses besoins seuls. Le sevrage a donc lieu pour permettre au chaton de se développer et d'apprendre les bases du comportement félin. Âge et durée du sevrage pour le chaton Tous les chatons passent par l'étape du sevrage. Il faut savoir que séparer un chaton de sa mère trop tôt peut avoir de graves conséquences sur son comportement, notamment sur sa sociabilité avec vous et les autres animaux. Il est donc indispensable que le sevrage du chaton ne soit pas forcé ou trop précoce. Alors, à quel âge le sevrage du chaton se fait-il ? Combien de temps dure le sevrage ? À quel âge doit-on sevrer le chaton ? Le sevrage du chaton débute naturellement lorsqu'il a atteint ses 4 semaines, avant ça le chaton ne boit que le lait que sa mère lui fournit en l'allaitant. C'est souvent la mère qui impose le début du sevrage à partir de la 3ème semaine après la naissance. Cette dernière va rendre la tétée plus compliquée pour les chatons mais elle va aussi les laisser de plus en plus seuls. Si vous trouvez un chaton de moins de 4 semaines seul et abandonné, il y a de fortes chances qu'il ne soit pas encore sevré. S'il est abandonné jusqu'à ses 1 mois, vous devez lui donnez du lait maternisé car sa principale activité sera donc de dormir et de manger. Il vous faudra ensuite essayer de le sevrer petit à petit. À 1 mois, le sevrage commence ! Le chaton sera dans un autre état d'esprit. Il sera en plein éveil et le chaton explorera son environnement. Combien de temps dure le sevrage ? La durée du sevrage pour le chaton est d'environ 1 mois. C'est à dire que de ses 4 semaines à ses 8 semaines, le chaton va petit à petit passer d'une nourriture liquide à une nourriture solide. Il découvrira par la même occasion son environnement et sera de plus en plus joueur. C'est une étape vraiment merveilleuse à voir. Attention le chaton sera sevré pas avant ses deux mois. Il convient donc de ne pas le séparer de sa mère avant ses deux mois pour respecter la période de sevrage au maximum. Les étapes du sevrage chez les chatons Le sevrage est donc la période pendant laquelle le chaton va s'éveiller et s'émanciper de sa mère. Pour cela, plusieurs étapes vont être nécessaires dans le but de lui apprendre à faire ses besoins, à s'alimenter ou encore à faire sa toilette seul. Voici la liste des étapes pour savoir comment se passe le sevrage chez les chatons. Le pré-sevrage du chaton Pendant son premier mois le chaton ne boit que du lait en tétant sa mère. Durant les deux premières semaines, vous allez voir que le chaton va doubler son poids de départ. Si vous voyez que le chaton grandit bien et qu'il grossit bien, vous n'aurez pas à intervenir. C'est important de surveiller votre chaton pendant son premier mois pour s'assurer que tout se passe bien. À ce jeune âge, ils sont des animaux très fragiles. Le pré-sevrage se passe entre la mère et ses chatons en général. Si le chaton a été abandonné, c'est vous qui jouerez ce rôle en lui donnant du lait maternisé. Vous verrez que la chaton doit changer d'alimentation lorsque ses petites dents commenceront à apparaître. Dans le cas d'un animal abandonné, il est important d'estimer l'âge du chaton pour savoir où en est le sevrage. Le sevrage du chaton Dès que votre chaton atteint ses 1 mois, le sevrage devrait commencer. Durant cette étape, vous devez nourrir votre chatte avec des croquettes pour chaton car elles sont beaucoup plus nutritives et meilleures pour la croissance du chaton. En effet lors du sevrage, le chaton va explorer son environnement, il va donc tomber sur les croquettes de sa mère et en manger quelques unes. Sevrer un chaton nourri au lait maternel Le chaton nourri au lait maternel part en exploration lorsqu'il atteint l'âge de 4 à 5 semaines. Il va certainement mettre son museau dans les croquettes de sa maman. Pour qu'il puisse les manger plus facilement, humidifiez-les. Petit à petit le chaton va boire beaucoup moins de lait maternel et manger de plus en plus de croquettes. C'est la période de Vicariance, le lait maternel ne sera plus suffisant pour apporter l'énergie nécessaire à sa croissance. Le sevrage du chaton doit être fait jusqu'à ce que le chaton soit complètement rejeté par sa mère. En général, elle rejette complètement ses chatons vers les 12 ou 13 semaines du chaton. Sevrer un chaton abandonné ou nourrit au lait maternel La méthode de sevrage reste la même que celle du sevrage au lait maternel. Vous lui donnerez de lait maternisé jusqu'à ses 1 mois. Votre chaton va commencer à mordre la tétine, ça sera le signal pour commencer le sevrage. Vous devrez mettre à disposition des croquettes humidifiées avec du lait maternisé. Petit à petit vous allez baisser la quantité de lait et augmenter la quantité de croquettes. Attention, prenez bien des croquettes adaptées au chaton et de très bonne qualité évitez les croquettes de supermarché, allez plus tôt dans un magasin spécialisé qui favoriseront l'immunité du chaton. Quelques conseils pour réussir le sevrage de son chaton Il est conseillé de peser le chaton au moins deux fois par semaine. Vérifiez que votre chaton ait bien accès à la gamelle car parfois la fratrie mange toute la ration. Vous pouvez vacciner le chaton après qu'il a atteint les 8/10 semaines car avant ce n'est pas nécessaire. Ne faites pas le sevrage avant les 4 semaines du chaton et ne l’interrompez surtout pas. Vous risquez des troubles psychologique qui peuvent entraîner le chaton à se laisser dépérir. Voilà tout ce que vous devez savoir pour le sevrage du chaton, en espérant que cet article puisse vous aider à bien faire le sevrage de votre chaton. Il vous faudra aussi penser aux différents soins à apporter à votre chaton pour le protéger quand il va commencer à se balader seul. Par exemple, il vous faudra le vacciner et vermifuger ce jeune chat pour le protéger des vers et autres parasites. Celadépend du niveau de détartrage requis, mais la procédure elle-même dure généralement entre 20 et 40 minutes. Si le chien ou le chat doit subir des extractions, la procédure sera naturellement plus longue. Le détartrage dentaire est vraiment une intervention bénigne qui ne fera pas peur à votre chat. Les chaleurs chez le chat sont un processus normal de reproduction des chats, bien que pour de nombreux tuteurs, cela puisse être une expérience difficile à supporter en raison des comportements gênants qu'une chatte en chaleur ou qu'un chat en chaleur, peut les chats, les chaleurs se produisent dans le seul but de procréer et de reproduire l'espèce, donc si vous ne voulez pas avoir une portée de chatons, il est préférable que vous sachiez comment aider une chatte en chaleur. Ainsi, dans cet article de PlanèteAnimal Calmer les chaleurs d'un chat femelle, nous vous donnons quelques conseils pour vous permettre de faire face à cette situation Index Comment calmer les chaleurs d'une chatte ? Comment se passent les chaleurs des chats femelles ? Première chaleur chat femelle Symptômes des chaleurs chez les chats femelles Comment calmer une chatte en chaleur ? Les chaleurs d'un chat mâle Symptômes d'un chat en chaleur Comment calmer les chaleurs d un chat ? Calmer les chaleurs d'un chat avec l'homéopathie c'est possible ? Comment calmer les chaleurs d'une chatte ? Pour calmer les chaleurs d'un chat femelle, il faut Lui accorder de l'attentionJouer avec elleFermer les fenêtres de la maisonNe jamais la laisser sortirEviter le contact avec les mâlesConsulter un vétérinaire stérilisationNe pas croire au mythe de la 1ère portéeSi en gestation chercher un foyer aux petits chatonsDans la suite de cet article Calmer les chaleurs d'un chat femelle, nous allons vous détailler chaque étape ci-dessus en vous expliquant quand et comment prendre ces lecture ! Comment se passent les chaleurs des chats femelles ? Les chaleurs, également appelé oestrus, constituent simplement la période fertile de l'animal et se produisent quand il a atteint la maturité chaleurs chez les chattes commencent aux périodes de l'année où il y a le plus de soleil, nécessitant environ douze heures de lumière par jour, la date varie donc selon le pays où vous du cycle d'une chatte en chaleur Une chatte en chaleur passera par 4 phases distinctes Le Pro-œstrus première phase du cycle, le chat femelle sera bien plus affectueux, début des phase qui dure entre 5 et 8 jours, c'est durant cette phase qu'une chatte en chaleur peut tomber enceinte. Le Métœstrus si elle est tombée enceinte, elle rejettera les mâles, si non, c'est durant cette phase qu'elle peut souffrir d'une grossesse nerveuse. L'anœstrus période d'inactivité sexuelle. Pour étayer vos connaissances à propos des chaleurs des chats, nous vous recommandons notre article Les chaleurs des chats - Mâle et de temps durent les chaleurs d'une chatte ? Le cycle se produit trois fois par an, avec une durée variable en fonction des conditions météorologiques, de cinq jours à deux semaines. Après quoi, la chatte perd de l'intérêt pour s'accoupler et les mâles ne lui courront plus approfondir le sujet, c'est par ici Combien de temps durent les chaleurs d'une chatte ? Première chaleur chat femelle Les premières chaleurs d'un chat femelle sont une étape cruciale du développement de votre chatte. Cette étape de vie peut survenir de manière générale entre la première et la cinquième année, cependant, il y a des cas très fréquents de chattes en chaleur à seulement quatre mois. Il est intéressant de savoir que certaines races de chats sont plus précoces que d'autres en ce qui concerne la maturité sexuelle, en effet, des chats femelles siamois ou burmese ont tendance à avoir leur première chaleur aux alentours des 4 mois ! Si vous adoptez une chatte siamois il est donc plus probable que vous ayez une petite chatte en chaleur très jeune ! Toutefois, l'accouplement si jeune n'est absolument pas recommandé car le corps de la chatte en chaleur n'est pas encore assez mature pour concevoir et des complications peuvent finir par survenir mettant en danger la survie de votre petite boule de poils. Symptômes des chaleurs chez les chats femelles Ceux qui ont des chattes à la maison savent combien la période de chaleur peut être exaspérante, car les symptômes », ou plutôt les signes, peuvent provoquer des maux de tête à n'importe quel tuteur. Devant ces signes, vous saurez que vous avez une chatte en chaleur Votre chatte en chaleur aura besoin de beaucoup plus d'attention et d'affection que d'habitude. Les chaleurs rendent les chats plus sensibles, votre chat femelle se montrera donc plus affectueuse et comportement agité. Il est normal que pendant cette période, elle soit beaucoup plus agitée, la distraire sera donc plus aux chiens, elles montrent rarement des pertes vaginales ou un gonflement de la vulve, mais elles peuvent dans de rares cas, sécréter des mucosités. Toutefois, il est conseillé de consulter un médecin, car cette sécrétion peut être le signe d'une condition médicale, comme des calculs prennent une posture particulière elles inclinent le corps, élèvent le dos, secouent leur queue et montrent leurs organes quand elles ne peuvent pas quitter la maison, elles vocalisent des miaulements et des cris perçants qui ont pour but d'attirer les se roule de façon désinvolte, en tournant sur vous vivez dans une maison sans accès à l'extérieur, elle essaiera par tous les moyens de trouver un moyen de s'échapper, et essaiera même de vous convaincre de la laisser sortir pour retrouver tous ses ronronnements sont plus frotte sa tête et le cou contre tout ce qui attire son attention, en particulier les surfaces se lèche la région génitale plus que d'habitude rappelez-vous que lorsqu'elles ne sont pas en chaleurs, elles le font dans le cadre de l'hygiène.Elle essaie de laisser son odeur en urinant de manière caractéristique dans les coins de la maison au lieu de s'accroupir pour uriner comme d'habitude, elle le fera debout, la queue vers le haut vibrante. Comment calmer une chatte en chaleur ? Bien que la seule façon d'éviter complètement la saison des chaleurs est la stérilisation. Nous savons que vous vous demandez chatte en chaleur que faire ? Voici quelques conseils pour que vous et votre chatte puissiez passer ces jours plus sereinement Accordez-lui plus d'attention. Caressez-la et dorlotez-la pour apaiser son besoin de stimulus. Vous pouvez également brosser son avec elle. Le divertissement lui fera oublier » pendant un moment ses chaleurs et la fatiguera. Inventez des jeux qui impliquent une activité physique, tels que ceux où elle doit courir, chasser et les fenêtres de la maison, en particulier celles des chambres où votre chat femelle passe le plus clair de son temps, pour éviter les intrus aucun cas, ne laissez votre chatte quitter la maison parce qu'il est très probable qu'elle rentre la laissez pas vous convaincre. Si vous n'avez jamais eu une chatte en chaleur, vous serez étonné de voir combien elles peuvent être persuasives pour que vous les laissiez sortir de la maison. Ne soyez pas à tout prix le contact avec les chats votre vétérinaire pour connaître le meilleur moment et la méthode la plus appropriée pour stériliser votre chatte. Nous ne recommandons pas de lui administrer des contraceptifs oraux ou injectés, car plusieurs études ont montré qu'ils augmentent la probabilité que votre chatte développe une mastite ou un cancer. La stérilisation est la méthode la plus croyance selon laquelle il est nécessaire de leur laisser avoir au moins une portée pour éviter d'éventuelles maladies est un mythe tout risque découlant d'un utérus inactif est écarté grâce à la la chatte est enceinte, recherchez des foyers responsables pour les chatons, ne les abandonnez pas dans la sont les conseils que nous vous donnons pour aider votre chatte à traverser la période de rut sans tomber enceinte. Rappelez-vous de toujours consulter le vétérinaire à propos d'autres mesures possibles. Les chaleurs d'un chat mâle Peut-être que vous ne le saviez pas mais les chats mâle ont aussi une période de chaleur dont nous allons parler dans l'encadré de cet article Calmer les chaleurs d'un chat femelle !Les chaleurs d'un chat mâle commencent une fois qu'il est âgé de 8 à 12 mois et elles se terminent une fois qu'ils ont soufflé leur septième bougies. À l'inverse des chats femelles, un chat en chaleur n'est pas soumis aux mêmes cycle qu'une chatte en chaleur, en effet, un chat mâle est prêt à s'accoupler durant toute l' chaleurs d'un chat mâle se déclenchent quand le chat détecte l'odeur d'une petite chatte en chaleur ou lorsqu'ils entendent les cris lancées par un chat femelle en chaleur, une fois la femelle en chaleur détectée, le chat mâle n'a plus qu'une seule idée en tête, la trouver. Bien que nous venons tout juste d'expliquer le fait qu'un chat en chaleur l'est toute l'année et qu'il n'y a pas de cycles de chaleur chez les chats mâle, il nous paraît important d'affiner cette déclaration en précisant que durant les mois d'hiver et d'automne, la libido des chats mâles est fortement réduite. Symptômes d'un chat en chaleur Quand un chat mâle a détecté un chat femelle en chaleur, votre chat expérimentera des symptômes typiques de ses chaleurs mais, quels sont les symptômes d'un chat en chaleur ?Les symptômes d'un chat en chaleur sont Il sera plus nerveuxIl miaulera de manière insistanteIl tremblera d'excitationIl marquera à l'urine des zones qu'il n'a pas pour habitude de marquerIl sera plus agressif envers les autres chats la suite de cet article Calmer les chaleurs d'un chat femelle voyons dorénavant comment calmer les symptômes d'un chat en chaleur ! Comment calmer les chaleurs d un chat ? De la même manière que pour les chats femelles, le meilleur moyen afin de calmer les chaleurs d'un chat mâle reste la existe toutefois quelques trucs et astuces que vous pouvez appliquer quand vous voyez que votre chat mâle a détecté un chat femelle en chaleur dans le coin Jouez avec luiNe le laissez pas sortir car il ne sera très certainement pas le seul chat à avoir été attiré par le chat femelle en chaleur et il risque de s'engager dans un combat de rue avec d'autres chats mâleFaites-lui plus de câlins et distrayez-le un maximumDans le prochain paragraphe nous verrons ensemble si l'homéopathie est un moyen efficace ou non afin de calmer les chaleurs d'un chat. Calmer les chaleurs d'un chat avec l'homéopathie c'est possible ? Il nous semble important de dédier un paragraphe entier de notre article Calmer les chaleurs d'un chat femelle à cette de personnes pensent que l'homéopathie peut aider à calmer une chatte en chaleur... Il nous semble important de préciser que l'homéopathie ne peut pas aider à calmer les chaleurs d'un l'unique moyen, sans risque, afin de calmer les chaleurs d'un chat est comme nous l'avons dit plus haut la stérilisation. Il existe toutefois d'autres alternatives pharmaceutique qui sont de plus en plus décriées car elles favoriseraient l'apparition de tumeur, de l'obésité et joueraient un rôle favorable dans l'apparition du Carcinome de Shionogi 115. Parmi ces alternatives pharmaceutiques on retrouve bien évidemment la pilule ainsi que des souhaitons insister lourdement sur le fait que la stérilisation est de nos jours le seul et unique moyen afin de calmer un chat en chaleur ou une chatte en chaleur. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Calmer les chaleurs d'un chat femelle, nous vous recommandons de consulter la section Chaleurs. Références Bibliographie Vidéos en lien avec Calmer les chaleurs d'un chat femelle Vidéos en lien avec Calmer les chaleurs d'un chat femelle Lesexe du chat, car l'intervention aura tendance à être moins coûteuse pour les mâles, car plus simple. L'endroit où se trouve la clinique, car les prix peuvent souffrir d'importantes variations selon la ville où elle se trouve. Au sein d'une même ville, le prix d'une stérilisation peut varier entre les cliniques. FéliFoodComportement du chatCombien de temps dure un détartrage pour chat ? Si votre chien ou votre chat présente des rougeurs sur le bord de ses gencives ou si des matières calcaires s’accumulent sur ses dents et donc du tartre, il est probable qu’il bénéficiera d’un détartrage et d’un polissage pour l’aider à garder ses gencives en bonne santé. Bien que vous puissiez vous faire une idée de la santé bucco-dentaire de votre animal en examinant vous-même ses dents, il n’est pas toujours facile de vérifier la bouche d’un chat ou d’un chien, c’est pourquoi il vaut la peine de demander l’avis expert d’un vétérinaire pour la santé de votre animal de compagnie. Pourquoi les chats ont du tartre ? Avant de s’intéresser au détartrage dentaire en lui-même, il faut comprendre la cause de la présence du tartre dentaire de votre chat. Elle est simple le chat produit beaucoup de salive, salive qui contient justement des bactéries. Lorsqu’il y a un trop grand nombre de bactéries qui s’accumulent, elles forment sur les dents une sorte de plaque dentaire. Sur la longueur, cette plaque dentaire d’épaissie, les dents sont alors pleines de tartre et il a lieu de le retirer via un détartrage vétérinaire. ⇒ Accédez à notre Comparatif des meilleures Fontaines à Eau pour Chat. Comment se passe un détartrage chez le chat ? Que ce soit pour un chien ou pour un chat, le détartrage se passe de la même manière, car ces animaux accumulent du tartre sur leurs dents de la même façon. Bien que le détartrage et le polissage ne soient pas douloureux, les chiens et les chats doivent être calmes et détendus. La procédure de détartrage dentaire est effectuée sous anesthésie générale, ce qui implique la pose d’un tube dans les voies respiratoires du chien ou du chat pour faciliter sa respiration et empêcher tout débris de pénétrer dans ses poumons. La première étape du détartrage et du polissage d’un chien ou d’un chat consiste à éliminer la plaque et le tartre des dents à l’aide d’un instrument de détartrage à ultrasons et, parfois, d’outils manuels spécialisés. Après que tout le tartre a été enlevé des dents de l’animal chien ou chat a lieu un polissage pour améliorer la surface. Si le polissage présente des avantages esthétiques, il permet surtout d’aplanir les zones rugueuses des dents du chat, ce qui contribue à empêcher la formation de la plaque de tartre dentaire. ⇒ Jetez un œil aux meilleurs Distributeurs de Croquettes pour Chat. Combien de temps dure un détartrage pour chat ? Cela dépend du niveau de détartrage requis, mais la procédure elle-même dure généralement entre 20 et 40 minutes. Si le chien ou le chat doit subir des extractions, la procédure sera naturellement plus longue. Le détartrage dentaire est vraiment une intervention bénigne qui ne fera pas peur à votre chat. De plus, le vétérinaire va endormir votre animal sous anesthésie générale, il ne sentira alors rien du tout le temps de retirer le tartre de ses dents. ⇒ Accédez à notre TOP 5 des meilleures Croquettes pour Chat Stérilisé. Quel est le prix d’un détartrage pour chat ? Le prix est traditionnellement fixe pour le détartrage et le polissage de l’animal chien comme chat. Si, au cours de cette procédure, il est constaté que des extractions sont également nécessaires, elles peuvent être incluses dans le prix afin que vous n’ayez pas à vous inquiéter de recevoir une facture pour un coût inattendu. Le prix moyen d’un détartrage dentaire d’un chat ou d’un chien se situe entre 60 et 90 €. ⇒ Découvrez notre Guide des meilleures Croquettes pour Chat. Comment soigner un chat après un détartrage ? Après un détartrage dentaire, l’hygiène de votre chat devra être irréprochable pendant quelque temps étant donné que les bactéries se faufilent facilement à travers les gencives des animaux lorsqu’elles ne sont pas cicatrisées lors de l’extraction du tartre. Si vous constatez la moindre anomalie ou que vous voyez de nouveau la formation d’une plaque de tartre dentaire, faites vérifier les dents de votre chat à votre vétérinaire, il ne faudrait qu’une extraction de dent soit à envisager ou qu’une maladie ait pris place dans la gueule de votre animal de compagnie. Lire plus Pourquoi mon chat s’arrache les poils ?Comment endormir un chat ?Combien de pâtée pour chat par jour ? ily a 11 ans Le détartrage ça évite le gonglement des gencives (qui font saigner le chat quand il mange) ou autres microbes et infections possibles, et puis plus qu'autre chose ca évite que le Balzac Splendeurs et misères des courtisanes Première partie. Comment aiment les filles Une vue du bal de l'Opéra En 1824, au dernier bal de l'Opéra, plusieurs masques furent frappés de la beauté d'un jeune homme qui se promenait dans les corridors et dans le foyer, avec l'allure des gens en quête d'une femme retenue au logis par des circonstances imprévues. Le secret de cette démarche, tour à tour indolente et pressée, n'est connu que des vieilles femmes et de quelques flâneurs émérites. Dans cet immense rendez-vous, la foule observe peu la foule, les intérêts sont passionnés, le Désoeuvrement lui-même est préoccupé. Le jeune dandy était si bien absorbé par son inquiète recherche qu'il ne s'apercevait pas de son succès les exclamations railleusement admiratives de masques, les étonnements sérieux, les mordants lazzis, les plus douces paroles, il ne les entendait pas, il ne les voyait point. Quoique sa beauté le classât parmi ces personnages exceptionnels qui viennent au bal de l'Opéra pour y avoir une aventure, et qui l'attendent comme on attendait un coup heureux à la Roulette quand Frascati vivait, il paraissait bourgeoisement sûr de sa soirée; il devait être le héros d'un de ces mystères à trois personnages qui composent tout le bal masqué de l'Opéra, et connus seulement de ceux qui y jouent leur rôle; car, pour les jeunes femmes qui viennent afin de pouvoir dire J'ai vu; pour les gens de province, pour les jeunes gens inexpérimentés, pour les étrangers, l'Opéra doit être alors le palais de la fatigue et de l'ennui. Pour eux, cette foule noire, lente et pressée, qui va, vient, serpente, tourne, retourne, monte, descend, et qui ne peut être comparée qu'à des fourmis sur leur tas de bois, n'est pas plus compréhensible que la Bourse pour un paysan bas-breton qui ignore l'existence du Grand-Livre. A de rares exceptions près, à Paris, les hommes ne se masquent point un homme en domino paraÃt ridicule. En ceci le génie de la nation éclate. Les gens qui veulent cacher leur bonheur peuvent aller au bal de l'Opéra sans y venir, et les masques absolument forcés d'y entrer en sortent aussitôt. Un spectacle des plus amusants est l'encombrement que produit à la porte, dès l'ouverture du bal, le flot des gens qui s'échappent aux prises avec ceux qui y montent. Donc, les hommes masqués sont des maris jaloux qui viennent espionner leurs femmes, ou des maris en bonne fortune qui ne veulent pas être espionnés par elles, deux situations également moquables. Or, le jeune homme était suivi, sans qu'il le sût, par un masque assassin, gros et court, roulant sur lui-même comme un tonneau. Pour tout habitué de l'Opéra, ce domino trahissait un administrateur, un agent de change, un banquier, un notaire, un bourgeois quelconque en soupçon de son infidèle. En effet, dans la très haute société, personne ne court après d'humiliants témoignages. Déjà plusieurs masques s'étaient montré en riant ce monstrueux personnage, d'autres l'avaient apostrophé, quelques jeunes s'étaient moqués de lui, sa carrure et son maintien annonçaient un dédain marqué pour ces traits sans portée; il allait où le menait le jeune homme, comme va un sanglier poursuivi qui ne se soucie ni des balles qui sifflent à ses oreilles, ni des chiens qui aboient après lui. Quoique au premier abord le plaisir et l'inquiétude aient pris la même livrée, l'illustre robe noire vénitienne, et que tout soit confus au bal de l'Opéra, les différents cercles dont se compose la société parisienne se retrouvent, se reconnaissent et s'observent. Il y a des notions si précises pour quelques initiés, que ce grimoire d'intérêts est lisible comme un roman qui serait amusant. Pour les habitués, cet homme ne pouvait donc pas être en bonne fortune, il eût infailliblement porté quelque marque convenue, rouge, blanche ou verte, qui signale les bonheurs apprêtés de longue main. S'agissait-il d'une vengeance? En voyant le masque suivant de si près un homme en bonne fortune, quelques désoeuvrés revenaient au beau visage sur lequel le plaisir avait mis sa divine auréole. Le jeune homme intéressait plus il allait, plus il réveillait de curiosités. Tout en lui signalait d'ailleurs les habitudes d'une vie élégante. Suivant une loi fatale de notre époque, il existe peu de différence, soit physique, soit morale, entre le plus distingué, le mieux élevé des fils d'un duc et pair, et ce charmant garçon que naguère la misère étreignait de ses mains de fer au milieu de Paris. La beauté, la jeunesse pouvaient masquer chez lui de profonds abÃmes, comme chez beaucoup de jeunes gens qui veulent jouer un rôle à Paris sans posséder le capital nécessaire à leurs prétentions, et qui chaque jour risquent le tout pour le tout en sacrifiant au dieu le plus courtisé dans cette cité royale, le Hasard. Néanmoins, sa mise, ses manières étaient irréprochables, il foulait le parquet classique du foyer en habitué de l'Opéra. Qui n'a pas remarqué que là , comme dans toutes les zones de Paris, il est une façon d'être qui révèle ce que vous êtes, ce que vous faites, d'où vous venez, et ce que vous voulez? - Le beau jeune homme! ici l'on peut se retourner pour le voir, dit un masque en qui les habitués du bal reconnaissaient une femme comme il faut. - Vous ne vous le rappelez pas? lui répondit l'homme qui lui donnait le bras, madame du Châtelet vous l'a cependant présenté... - Quoi! c'est ce fils d'apothicaire de qui elle s'était amourachée, qui s'est fait journaliste, l'amant de mademoiselle Coralie? - Je le croyais tombé trop bas pour jamais pouvoir se remonter, et je ne comprends pas comment il peut reparaÃtre dans le monde de Paris, dit le comte Sixte du Châtelet. - Il a un air de prince, dit le masque, et ce n'est pas cette actrice avec laquelle il vivait qui le lui aura donné; ma cousine, qui l'avait deviné, n'a pas su le débarbouiller; je voudrais bien connaÃtre la maÃtresse de ce Sargines, dites-moi quelque chose de sa vie qui puisse me permettre de l'intriguer. Ce couple qui suivait ce jeune homme en chuchotant fut alors particulièrement observé par le masque aux épaules carrées. - Cher monsieur Chardon, dit le préfet de la Charente en prenant le dandy par le bras, laissez-moi vous présenter une personne qui veut renouer connaissance avec vous... - Cher comte Châtelet, répondit le jeune homme, cette personne m'a appris combien était ridicule le nom que vous me donnez. Une Ordonnance du Roi m'a rendu celui de mes ancêtres maternels, les Rubempré. Quoique les journaux aient annoncé ce fait, il concerne un si pauvre personnage que je ne rougis point de le rappeler à mes amis, à mes ennemis et aux indifférents vous vous classerez où vous voudrez, mais je suis certain que vous ne désapprouverez point une mesure qui me fut conseillée par votre femme quand elle n'était encore que madame de Bargeton. Cette jolie épigramme, qui fit sourire la marquise, fit éprouver un tressaillement nerveux au préfet de la Charente. - Vous lui direz, ajouta Lucien, que maintenant je porte de gueules, au taureau furieux d'argent, dans le pré de sinople. - Furieux d'argent, répéta Châtelet. - Madame la marquise vous expliquera, si vous ne le savez pas, pourquoi ce vieil écusson est quelque chose de mieux que la clef de chambellan et les abeilles d'or de l'Empire qui se trouvent dans le vôtre, au grand désespoir de madame Châtelet, née Nègrepelisse d'Espard..., dit vivement Lucien. - Puisque vous m'avez reconnue, je ne puis plus vous intriguer, et ne saurais vous exprimer à quel point vous m'intriguez, lui dit à voix basse la marquise d'Espard tout étonnée de l'impertinence et de l'aplomb acquis par l'homme qu'elle avait jadis méprisé. - Permettez-moi donc, madame, de conserver la seule chance que j'aie d'occuper votre pensée en restant dans cette pénombre mystérieuse, dit-il avec le sourire d'un homme qui ne veut pas compromettre un bonheur sûr. La marquise ne put réprimer un petit mouvement sec en se sentant, suivant une expression anglaise, coupée par la précision de Lucien. - Je vous fais mon compliment sur votre changement de position, dit le comte du Châtelet à Lucien. - Et je le reçois comme vous me l'adressez, répliqua Lucien en saluant la marquise avec une grâce infinie. - Le fat! dit à voix basse le comte à madame d'Espard, il a fini par conquérir ses ancêtres. - Chez les jeunes gens, la fatuité, quand elle tombe sur nous, annonce presque toujours un bonheur très haut situé; car, entre vous autres, elle annonce la mauvaise fortune. Aussi voudrais-je connaÃtre celle de nos amies qui a pris ce bel oiseau sous sa protection; peut-être aurais-je alors la possibilité de m'amuser ce soir. Mon billet anonyme est sans doute une méchanceté préparée par quelque rivale, car il y est question de ce jeune homme; son impertinence lui aura été dictée espionnez-le. Je vais prendre le bras du duc de Navarreins, vous saurez bien me retrouver. Au moment où madame d'Espard allait aborder son parent, le masque mystérieux se plaça entre elle et le duc pour lui dire à l'oreille "Lucien vous aime, il est l'auteur du billet; votre préfet est son plus grand ennemi, pouvait-il s'expliquer devant lui?" L'inconnu s'éloigna, laissant madame d'Espard en proie à une double surprise. La marquise ne savait personne au monde capable de jouer le rôle de ce masque, elle craignait un piège, alla s'asseoir et se cacha. Le comte Sixte du Châtelet, à qui Lucien avait retranché son du ambitieux avec une affectation qui sentait une vengeance longtemps rêvée, suivit à distance ce merveilleux dandy, et rencontra bientôt un jeune homme auquel il crut pouvoir parler à coeur ouvert. - Eh! bien, Rastignac, avez-vous vu Lucien? Il a fait peau neuve. - Si j'étais aussi joli garçon que lui, je serais encore plus riche que lui, répondit le jeune élégant d'un ton léger mais fin qui exprimait une raillerie attique. - Non, lui dit à l'oreille le gros masque en lui rendant mille railleries pour une par la manière dont il accentua le monosyllabe. Rastignac, qui n'était pas homme à dévorer une insulte, resta comme frappé de la foudre, et se laissa mener dans l'embrasure d'une fenêtre par une main de fer, qu'il lui fut impossible de secouer. - Jeune coq sorti du poulailler de maman Vauquer, vous à qui le coeur a failli pour saisir les millions du papa Taillefer quand le plus fort de l'ouvrage était fait, sachez, pour votre sûreté personnelle, que si vous ne vous comportez pas avec Lucien comme avec un frère que vous aimeriez, vous êtes dans nos mains sans que nous soyons dans les vôtres. Silence et dévouement, ou j'entre dans votre jeu pour y renverser vos quilles. Lucien de Rubempré est protégé par le plus grand pouvoir d'aujourd'hui, l'Eglise. Choisissez entre la vie ou la mort. Votre réponse? Rastignac eut le vertige comme un homme endormi dans une forêt, et qui se réveille à côté d'une lionne affamée. Il eut peur, mais sans témoins les hommes les plus courageux s'abandonnent alors à la peur. - Il n'y a que lui pour savoir... et pour oser..., se dit-il à lui-même. Le masque lui serra la main pour l'empêcher de finir sa phrase "Agissez comme si c'était lui", dit-il. Autres masques Rastignac se conduisit alors comme un millionnaire sur la grande route, en se voyant mis en joue par un brigand il capitula. - Mon cher comte, dit-il à Châtelet vers lequel il revint, si vous tenez à votre position, traitez Lucien de Rubempré comme un homme que vous trouverez un jour placé beaucoup plus haut que vous ne l'êtes. Le masque laissa échapper un imperceptible geste de satisfaction, et se remit sur la trace de Lucien. - Mon cher, vous avez bien rapidement changé d'opinion sur son compte, répondit le préfet justement étonné. - Aussi rapidement que ceux qui sont au Centre et qui votent avec la Droite, répondit Rastignac à ce préfet-député dont la voix manquait depuis peu de jours au Ministère. - Est-ce qu'il y a des opinions, aujourd'hui, il n'y a plus que des intérêts, répliqua des Lupeaulx qui les écoutait. De quoi s'agit-il? - Du sieur de Rubempré, que Rastignac veut me donner pour un personnage, dit le député au Secrétaire-Général. - Mon cher comte, lui répondit des Lupeaulx d'un air grave, monsieur de Rubempré est un jeune homme du plus grand mérite, et si bien appuyé que je me croirais très heureux de pouvoir renouer connaissance avec lui. - Le voilà qui va tomber dans le guêpier des roués de l'époque, dit Rastignac. Les trois interlocuteurs se tournèrent vers un coin où se tenaient quelques beaux esprits, des hommes plus ou moins célèbres, et plusieurs élégants. Ces messieurs mettaient en commun leurs observations, leurs bons mots et leurs médisances, en essayant de s'amuser ou en attendant quelque amusement. Dans cette troupe si bizarrement composée se trouvaient des gens avec qui Lucien avait eu des relations mêlées de procédés ostensiblement bons et de mauvais services cachés. - Eh! bien, Lucien, mon enfant, mon cher amour, nous voilà rempaillé, rafistolé. D'où venons-nous? Nous avons donc remonté sur notre bête à l'aide des cadeaux expédiés du boudoir de Florine. Bravo, mon gars! lui dit Blondet en quittant le bras de Finot pour prendre familièrement Lucien par la taille et le serrer contre son coeur. Andoche Finot était le propriétaire d'une Revue où Lucien avait travaillé presque gratis, et que Blondet enrichissait par sa collaboration, par la sagesse de ses conseils et la profondeur de ses vues. Finot et Blondet personnifiaient Bertrand et Raton, à cette différence près que le chat de La Fontaine finit par s'apercevoir de sa duperie, et que, tout en se sachant dupé, Blondet servait toujours Finot. Ce brillant condottière de plume devait, en effet, être pendant longtemps esclave. Finot cachait une volonté brutale sous des dehors lourds, sous les pavots d'une bêtise impertinente, frottée d'esprit comme le pain d'un manoeuvre est frotté d'ail. Il savait engranger ce qu'il glanait, les idées et les écus, à travers les champs de la vie dissipée que mènent les gens de lettres et les gens d'affaires politiques. Blondet, pour son malheur, avait mis sa force à la solde de ses vices et de sa paresse. Toujours surpris par le besoin, il appartenait au pauvre clan des gens éminents qui peuvent tout pour la fortune d'autrui sans rien pouvoir pour la leur, des Aladins qui se laissent emprunter leur lampe. Ces admirables conseillers ont l'esprit perspicace et juste quand il n'est pas tiraillé par l'intérêt personnel. Chez eux, c'est la tête et non le bras qui agit. De là le décousu de leurs moeurs, et de là le blâme dont les accablent les esprits inférieurs. Blondet partageait sa bourse avec le camarade qu'il avait blessé la veille; il dÃnait, trinquait, couchait avec celui qu'il égorgerait le lendemain. Ses amusants paradoxes justifiaient tout. En acceptant le monde entier comme une plaisanterie, il ne voulait pas être pris au sérieux. Jeune, aimé, presque célèbre, heureux, il ne s'occupait pas, comme Finot, d'acquérir la fortune nécessaire à l'homme âgé. Le courage le plus difficile est peut-être celui dont avait besoin Lucien en ce moment pour couper Blondet comme il venait de couper madame d'Espard et Châtelet. Malheureusement, chez lui, les jouissances de la vanité gênaient l'exercice de l'orgueil, qui certes est le principe de beaucoup de grandes choses. Sa vanité avait triomphé dans sa précédente rencontre il s'était montré riche, heureux et dédaigneux avec deux personnes qui jadis l'avaient dédaigné pauvre et misérable; mais un poète pouvait-il, comme un diplomate vieilli, rompre en visière à deux soi-disant amis qui l'avaient accueilli dans sa misère, chez lesquels il avait couché durant les jours de détresse? Finot, Blondet et lui s'étaient avilis de compagnie, ils avaient roulé dans des orgies qui ne dévoraient pas que l'argent de leurs créanciers. Comme ces soldats qui ne savent pas placer leur courage, Lucien fit alors ce que font bien des gens de Paris, il compromit de nouveau son caractère en acceptant une poignée de main de Finot, en ne se refusant pas à la caresse de Blondet. Quiconque a trempé dans le journalisme, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu'il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s'habitue à voir faire le mal, à le laisser passer; on commence par l'approuver, on finit par le commettre. A la longue, l'âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s'amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s'usent et tournent d'eux-mêmes. Les Alcestes deviennent des Philintes, les caractères se détrempent, les talents s'abâtardissent, la foi dans les belles oeuvres s'envole. Tel qui voulait s'enorgueillir de ses pages se dépense en de tristes articles que sa conscience lui signale tôt ou tard comme autant de mauvaises actions. On était venu, comme Lousteau, comme Vernou, pour être un grand écrivain, on se trouve un impuissant folliculaire. Aussi ne saurait-on trop honorer les gens chez qui le caractère est à la hauteur du talent, les d'Arthez qui savent marcher d'un pied sûr à travers les écueils de la vie littéraire. Lucien ne sut rien répondre au patelinage de Blondet, dont l'esprit exerçait d'ailleurs sur lui d'irrésistibles séductions, qui conservait l'ascendant du corrupteur sur l'élève, et qui d'ailleurs était bien posé dans le monde par sa liaison avec la comtesse de Montcornet. - Avez-vous hérité d'un oncle? lui dit Finot d'un air railleur. - J'ai mis, comme vous, les sots en coupes réglées, lui répondit Lucien sur le même ton. - Monsieur aurait une Revue, un journal quelconque? reprit Andoche Finot avec la suffisance impertinente que déploie l'exploitant envers son exploité. - J'ai mieux, répliqua Lucien dont la vanité blessée par la supériorité qu'affectait le rédacteur en chef lui rendit l'esprit de sa nouvelle position. - Et, qu'avez-vous, mon cher?... - J'ai un Parti. - Il y a le parti Lucien? dit en souriant Vernou. - Finot, te voilà distancé par ce garçon-là , je te l'ai prédit. Lucien a du talent, tu ne l'as pas ménagé, tu l'as roué. Repens-toi, gros butor, reprit Blondet. Fin comme le musc, Blondet vit plus d'un secret dans l'accent, dans le geste, dans l'air de Lucien; tout en l'adoucissant, il sut donc resserrer par ces paroles la gourmette de la bride. Il voulait connaÃtre les raisons du retour de Lucien à Paris, ses projets, ses moyens d'existence. - A genoux devant une supériorité que tu n'auras jamais, quoique tu sois Finot! reprit-il. Admets monsieur, et sur-le-champ, au nombre des hommes forts à qui l'avenir appartient, il est des nôtres! Spirituel et beau, ne doit-il pas arriver par tes quibuscumque viis? Le voilà dans sa bonne armure de Milan, avec sa puissante dague à moitié tirée, et son pennon arboré! Tudieu! Lucien, où donc as-tu volé ce joli gilet? Il n'y a que l'amour pour savoir trouver de pareilles étoffes. Avons-nous un domicile? Dans ce moment j'ai besoin de savoir les adresses de mes amis, je ne sais où coucher. Finot m'a mis à la porte pour ce soir, sous le vulgaire prétexte d'une bonne fortune. - Mon cher, répondit Lucien, j'ai mis en pratique un axiome avec lequel on est sûr de vivre tranquille Fuge, late, tace. Je vous laisse. - Mais je ne te laisse pas que tu ne t'acquittes envers moi d'une dette sacrée, ce petit souper, hein? dit Blondet qui donnait un peu trop dans la bonne chère et qui se faisait traiter quand il se trouvait sans argent. - Quel souper? reprit Lucien en laissant échapper un geste d'impatience. - Tu ne t'en souviens pas? Voilà où je reconnais la prospérité d'un ami il n'a plus de mémoire. - Il sait ce qu'il nous doit, je suis garant de son coeur, reprit Finot en saisissant la plaisanterie de Blondet. - Rastignac, dit Blondet en prenant le jeune élégant par le bras au moment où il arrivait en haut du foyer, et auprès de la colonne où se tenaient les soi-disant amis, il s'agit d'un souper vous serez des nôtres... A moins que monsieur, reprit-il sérieusement en montrant Lucien, ne persiste à nier une dette d'honneur; il le peut. - Monsieur de Rubempré, je le garantis, en est incapable, dit Rastignac qui pensait à tout autre chose qu'à une mystification. - Voilà Bixiou, s'écria Biondet, il en sera rien de complet sans lui. Sans lui, le vin de Champagne m'empâte la langue, et je trouve tout fade, même le piment des épigrammes. - Mes amis, dit Bixiou, je vois que vous êtes réunis autour de la merveille du jour. Notre cher Lucien recommence les Métamorphoses d'Ovide. De même que les dieux se changeaient en de singuliers légumes et autres, pour séduire des femmes, il a changé le Chardon en gentilhomme pour séduire, quoi? Charles X! Mon petit Lucien, dit-il en le prenant par un bouton de son habit, un journaliste qui passe grand seigneur mérite un joli charivari. A leur place, dit l'impitoyable railleur en montrant Finot et Vernou, je t'entamerais dans leur petit journal; tu leur rapporterais une centaine de francs, dix colonnes de bons mots. - Bixiou, dit Blondet, un Amphitryon nous est sacré vingt-quatre heures auparavant et douze heures après la fête notre illustre ami nous donne à souper. - Comment! comment! reprit Bixiou; mais quoi de plus nécessaire que de sauver un grand nom de l'oubli, que de doter l'indigente aristocratie d'un homme de talent? Lucien, tu as l'estime de la Presse, de laquelle tu étais le plus bel ornement, et nous te soutiendrons. Finot, un entrefilet aux premiers-Paris! Blondet, une tartine insidieuse à la quatrième page de ton journal! Annonçons l'apparition du plus beau livre de l'époque, l'Archer de Charles IX! Supplions Dauriat de nous donner bientôt les Marguerites, ces divins sonnets du Pétrarque français! Portons notre ami sur le pavois de papier timbré qui fait et défait les réputations! - Si tu veux à souper, dit Lucien à Blondet pour se défaire de cette troupe qui menaçait de se grossir, il me semble que tu n'avais pas besoin d'employer l'hyperbole et la parabole avec un ancien ami, comme si c'était un niais. A demain soir, chez Lointier, dit-il vivement en voyant venir une femme vers laquelle il s'élança. - Oh! oh! oh! dit Bixiou sur trois tons et d'un air railleur en paraissant reconnaÃtre le masque au-devant duquel allait Lucien, ceci mérite confirmation. La Torpille Et il suivit le joli couple, le devança, l'examina d'un oeil perspicace, et revint à la grande satisfaction de tous ces envieux intéressés à savoir d'où provenait le changement de fortune de Lucien. - Mes amis, vous connaissez de longue main la bonne fortune du sire de Rubempré, leur dit Bixiou, c'est l'ancien rat de des Lupeaulx. L'une des perversités maintenant oubliées, mais en usage au commencement de ce siècle, était le luxe des rats. Un rat, mot déjà vieilli, s'appliquait à un enfant de dix à onze ans, comparse à quelque théâtre, surtout à l'Opéra, que les débauchés formaient pour le vice et l'infamie. Un rat était une espèce de page infernal, un gamin femelle à qui se pardonnaient les bons tours. Le rat pouvait tout prendre; il fallait s'en défier comme d'un animal dangereux, il introduisait dans la vie un élément de gaieté, comme jadis les Scapin, les Sganarelle et les Frontin dans l'ancienne comédie. Un rat était trop cher il ne rapportait ni honneur, ni profit, ni plaisir; la mode des rats passa si bien, qu'aujourd'hui peu de personnes savaient ce détail intime de la vie élégante avant la Restauration, jusqu'au moment où quelques écrivains se sont emparés du rat comme d'un sujet neuf. - Comment, Lucien, après avoir eu Coralie tuée sous lui, nous ravirait la Torpille? dit Blondet. En entendant ce nom, le masque aux formes athlétiques laissa échapper un mouvement qui, bien que concentré, fut surpris par Rastignac. - Ce n'est pas possible! répondit Finot, la Torpille n'a pas un liard à donner, elle a emprunté, m'a dit Nathan, mille francs à Florine. - Oh! messieurs, messieurs!... dit Rastignac en essayant de défendre Lucien contre de si odieuses imputations. - Eh! bien, s'écria Vernou, l'ancien entretenu de Coralie est-il donc si bégueule?... - Oh! ces mille francs-là , dit Bixiou, me prouvent que notre ami Lucien vit avec la Torpille. - Quelle perte irréparable fait l'élite de la littérature, de la science, de l'art et de la politique! dit Blondet. La Torpille est la seule fille de joie en qui s'est rencontrée l'étoffe d'une belle courtisane; l'instruction ne l'avait pas gâtée, elle ne sait ni lire ni écrire elle nous aurait compris. Nous aurions doté notre époque d'une de ces magnifiques figures aspasiennes sans lesquelles il n'y a pas de grand siècle. Voyez comme la Dubarry va bien au dix-huitième siècle, Ninon de Lenclos au dix-septième, Marion de Lorme au seizième, Impéria au quinzième, Flora à la république romaine, qu'elle fit son héritière, et qui put payer la dette publique avec cette succession! Que serait Horace sans Lydie, Tibulle sans Délie, Catulle sans Lesbie, Properce sans Cynthie, Démétrius sans Lamie, qui fait aujourd'hui sa gloire? - Blondet, parlant de Démétrius dans le foyer de l'Opéra, me semble un peu trop Débats, dit Bixiou à l'oreille de son voisin. - Et sans toutes ces reines, que serait l'empire des Césars? disait toujours Blondet. Laïs, Rhodope sont la Grèce et l'Egypte. Toutes sont d'ailleurs la poésie des siècles où elles ont vécu. Cette poésie, qui manque à Napoléon, car la veuve de sa grande armée est une plaisanterie de caserne, n'a pas manqué à la Révolution, qui a eu madame Tallien! Maintenant, en France où c'est à qui trônera, certes, il y a un trône vacant! A nous tous, nous pouvions faire une reine. Moi, j'aurais donné une tante à la Torpille, car sa mère est trop authentiquement morte au champ du déshonneur; du Tillet lui aurait payé un hôtel, Lousteau une voiture, Rastignac des laquais, des Lupeaulx un cuisinier, Finot des chapeaux Finot ne put réprimer un mouvement en recevant cette épigramme à bout portant, Vernou lui aurait fait des réclames, Bixiou lui aurait fait ses mots! L'aristocratie serait venue s'amuser chez notre Ninon, où nous aurions appelé les artistes sous peine d'articles mortifères. Ninon IIe aurait été magnifique d'impertinence, écrasante de luxe. Elle aurait eu des opinions. On aurait lu chez elle quelque chef-d'oeuvre dramatique défendu qu'on aurait au besoin fait faire exprès. Elle n'aurait pas été libérale, une courtisane est essentiellement monarchique. Ah! quelle perte! elle devait embrasser tout son siècle, elle aime avec un petit jeune homme! Lucien en fera quelque chien de chasse! - Aucune des puissances femelles que tu nommes n'a barboté dans la rue, dit Finot, et ce joli rat a roulé dans la fange. - Comme la graine d'un lis dans son terreau, reprit Vernou, elle s'y est embellie, elle y a fleuri. De là vient sa supériorité. Ne faut-il pas avoir tout connu pour créer le rire et la joie qui tiennent à tout? - Il a raison, dit Lousteau qui jusqu'alors avait observé sans parler, la Torpille sait rire et faire rire. Cette science des grands auteurs et des grands acteurs appartient à ceux qui ont pénétré toutes les profondeurs sociales. A dix-huit ans, cette fille a déjà connu la plus haute opulence, la plus basse misère, les hommes à tous les étages. Elle tient comme une baguette magique avec laquelle elle déchaÃne les appétits brutaux si violemment comprimés chez les hommes qui ont encore du coeur en s'occupant de politique ou de science, de littérature ou d'art. Il n'y a pas de femme dans Paris qui puisse dire comme elle à l'Animal "Sors!..." Et l'Animal quitte sa loge, et il se roule dans les excès; elle vous met à table jusqu'au menton, elle vous aide à boire, à fumer. Enfin cette femme est le sel chanté par Rabelais et qui, jeté sur la matière, l'anime et l'élève jusqu'aux merveilleuses régions de l'Art sa robe déploie des magnificences inouïes, ses doigts laissent tomber à temps leurs pierreries, comme sa bouche les sourires; elle donne à toute chose l'esprit de la circonstance; son jargon pétille de traits piquants; elle a le secret des onomatopées les mieux colorées et les plus colorantes; elle... - Tu perds cent sous de feuilleton, dit Bixiou en interrompant Lousteau, la Torpille est infiniment mieux que tout cela vous avez tous été plus ou moins ses amants, nul de vous ne peut dire qu'elle a été sa maÃtresse; elle peut toujours vous avoir, vous ne l'aurez jamais. Vous forcez sa porte, vous avez un service à lui demander... - Oh! elle est plus généreuse qu'un chef de brigands qui fait bien ses affaires, et plus dévouée que le meilleur camarade de collège, dit Blondet on peut lui confier sa bourse et son secret. Mais ce qui me la faisait élire pour reine, c'est son indifférence bourbonienne pour le favori tombé. - Elle est comme sa mère, beaucoup trop chère, dit des Lupeaulx. La belle Hollandaise aurait avalé les revenus de l'archevêque de Tolède, elle a mangé deux notaires... - Et nourri Maxime de Trailles quand il était page, dit Bixiou. - La Torpille est trop chère, comme RaphaÃl, comme Carême, comme Taglioni, comme Lawrence, comme Boule, comme tous les artistes de génie étaient trop chers..., dit Blondet. - Jamais Esther n'a eu cette apparence de femme comme il faut, dit alors Rastignac en montrant le masque à qui Lucien donnait le bras. Je parie pour madame de Sérisy. - Il n'y a pas de doute, reprit du Châtelet, et la fortune de monsieur de Rubempré s'explique. - Ah! l'Eglise sait choisir ses lévites, quel joli secrétaire d'ambassade il fera! dit des Lupeaulx. - D'autant plus, reprit Rastignac, que Lucien est un homme de talent. Ces messieurs en ont eu plus d'une preuve, ajouta-t-il en regardant Blondet, Finot et Lousteau. - Oui, le gars est taillé pour aller loin, dit Lousteau qui crevait de jalousie, d'autant plus qu'il a ce que nous nommons de l'indépendance dans les idées... - C'est toi qui l'as formé, dit Vernou - Eh! bien, répliqua Bixiou en regardant des Lupeaulx, j'en appelle aux souvenirs de monsieur le secrétaire-général et maÃtre des requêtes; ce masque est la Torpille, je gage un souper... - Je tiens le pari, dit Châtelet intéressé à savoir la vérité. - Allons, des Lupeaulx, dit Finot, voyez à reconnaÃtre les oreilles de votre ancien rat. - Il n'y a pas besoin de commettre un crime de lèse-masque, reprit Bixiou, la Torpille et Lucien vont revenir jusqu'à nous en remontant le foyer, je m'engage alors à vous prouver que c'est elle. - Il est donc revenu sur l'eau, notre ami Lucien, dit Nathan qui se joignit au groupe, je le croyais retourné dans l'Angoumois pour le reste de ses jours. A-t-il découvert quelque secret contre les Anglais? - Il a fait ce que tu ne feras pas de sitôt, répondit Rastignac, il a tout payé. Le gros masque hocha la tête en signe d'assentiment. - En se rangeant à son âge, un homme se dérange bien, il n'a plus d'audace, il devient rentier, reprit Nathan. - Oh! celui-là sera toujours grand seigneur, et il aura toujours en lui une hauteur d'idées qui le mettra au-dessus de bien des hommes soi-disant supérieurs, répondit Rastignac. En ce moment, journalistes, dandies, oisifs, tous examinaient, comme des maquignons examinent un cheval à vendre, le délicieux objet de leur pari. Ces juges vieillis dans la connaissance des dépravations parisiennes, tous d'un esprit supérieur et chacun à des titres différents, également corrompus, également corrupteurs, tous voués à des ambitions effrénées, habitués à tout supposer, à tout deviner, avaient les yeux ardemment fixés sur une femme masquée, une femme qui ne pouvait être déchiffrée que par eux. Eux et quelques habitués du bal de l'Opéra savaient seuls reconnaÃtre, sous le long linceul du domino noir, sous le capuchon, sous le collet tombant qui rendent les femmes méconnaissables, la rondeur des formes, les particularités du maintien et de la démarche, le mouvement de la taille, le port de la tête, les choses les moins saisissables aux yeux vulgaires et les plus faciles à voir pour eux. Malgré cette enveloppe informe, ils purent donc reconnaÃtre le plus émouvant des spectacles, celui que présente à l'oeil une femme animée par un véritable amour. Que ce fût la Torpille, la duchesse de Maufrigneuse ou madame de Sérisy, le dernier ou le premier échelon de l'échelle sociale, cette créature était une admirable création, l'éclair des rêves heureux. Ces vieux jeunes gens, aussi bien que ces jeunes vieillards, éprouvèrent une sensation si vive qu'ils envièrent à Lucien le privilège sublime de cette métamorphose de la femme en déesse. Le masque était là comme s'il eût été seul avec Lucien, il n'y avait plus pour cette femme dix mille personnes, une atmosphère lourde et pleine de poussière; non; elle était sous la voûte céleste des Amours, comme les madones de RaphaÃl sont sous leur ovale filet d'or. Elle ne sentait point les coudoiements, la flamme de son regard partait par les deux trous du masque et se ralliait aux yeux de Lucien, enfin le frémissement de son corps semblait avoir pour principe le mouvement même de son ami. D'où vient cette flamme qui rayonne autour d'une femme amoureuse et qui la signale entre toutes? d'où vient cette légèreté de sylphide qui semble changer les lois de la pesanteur? Est-ce l'âme qui s'échappe? Le bonheur a-t-il des vertus physiques? L'ingénuité d'une vierge, les grâces de l'enfance se trahissaient sous le domino. Quoique séparés et marchant, ces deux êtres ressemblaient à ces groupes de Flore et Zéphire savamment enlacés par les plus habiles statuaires; mais c'était plus que de la sculpture, le plus grand des arts, Lucien et son joli domino rappelaient ces anges occupés de fleurs ou d'oiseaux, et que le pinceau de Gian-Bellini a mis sous les images de la Virginité-mère; Lucien et cette femme appartenaient à la Fantaisie, qui est au-dessus de l'Art comme la cause est au-dessus de l'effet. Quand cette femme, qui oubliait tout, fut à un pas du groupe, Bixiou cria "Esther?" L'infortunée tourna vivement la tête comme une personne qui s'entend appeler, reconnut le malicieux personnage, et baissa la tête comme un agonisant qui a rendu le dernier soupir. Un rire strident partit, et le groupe fondit au milieu de la foule comme une troupe de mulots effrayés, qui du bord d'un chemin rentrent dans leurs trous. Rastignac seul ne s'en alla pas plus loin qu'il ne le devait pour ne pas avoir l'air de fuir les regards étincelants de Lucien, il put admirer deux douleurs également profondes quoique voilées d'abord la pauvre Torpille abattue comme par un coup de foudre, puis le masque incompréhensible, le seul du groupe qui fût resté. Esther dit un mot à l'oreille de Lucien au moment où ses genoux fléchirent, et Lucien disparut avec elle en la soutenant. Rastignac suivit du regard ce joli couple, en demeurant abÃmé dans ses réflexions. - D'où lui vient ce nom de Torpille? lui dit une voix sombre qui l'atteignit aux entrailles, car elle n'était plus déguisée. - C'est bien lui qui s'est encore échappé..., dit Rastignac à part. - Tais-toi ou je t'égorge, répondit le masque en prenant une autre voix. Je suis content de toi, tu as tenu ta parole, aussi as-tu plus d'un bras à ton service. Sois désormais muet comme la tombe; et avant de te taire, réponds à ma demande. - Eh! bien, cette fille est si attrayante qu'elle aurait engourdi l'empereur Napoléon, et qu'elle engourdirait quelqu'un de plus difficile à séduire toi! répondit Rastignac en s'éloignant. - Un instant, dit le masque. Je vais te montrer que tu dois ne m'avoir jamais vu nulle part. L'homme se démasqua, Rastignac hésita pendant un moment ne trouvant rien du hideux personnage qu'il avait jadis connu dans la Maison Vauquer. - Le diable vous a permis de tout changer en vous, moins vos yeux qu'on ne saurait oublier, lui dit-il. La main de fer lui serra le bras pour lui recommander un silence éternel. A trois heures du matin, des Lupeaulx et Finot trouvèrent l'élégant Rastignac à la même place, appuyé sur la colonne où l'avait laissé le terrible masque. Rastignac s'était confessé à lui-même il avait été le prêtre et le pénitent, le juge et l'accusé. Il se laissa emmener à déjeuner, et revint chez lui parfaitement gris, mais taciturne. Un paysage parisien La rue de Langlade, de même que les rues adjacentes, sépare le Palais-Royal et la rue de Rivoli. Cette partie d'un des plus brillants quartiers de Paris conservera longtemps la souillure qu'y ont laissée les monticules produits par les immondices du vieux Paris, et sur lesquels il y eut autrefois des moulins. Ces rues étroites, sombres et boueuses, où s'exercent des industries peu soigneuses de leurs dehors, prennent à la nuit une physionomie mystérieuse et pleine de contrastes. En venant des endroits lumineux de la rue Saint-Honoré, de la rue Neuve-des-Petits-Champs et de la rue de Richelieu, où se presse une foule incessante, où reluisent les chefs-d'oeuvre de l'Industrie, de la Mode et des Arts, tout homme à qui le Paris du soir est inconnu serait saisi d'une terreur triste en tombant dans le lacis de petites rues qui cercle cette lueur reflétée jusque sur le ciel. Une ombre épaisse succède à des torrents de gaz. De loin en loin, un pâle réverbère jette sa lueur incertaine et fumeuse qui n'éclaire plus certaines impasses noires. Les passants vont vite et sont rares. Les boutiques sont fermées, celles qui sont ouvertes ont un mauvais caractère c'est un cabaret malpropre et sans lumière, une boutique de lingère qui vend de l'eau de Cologne. Un froid malsain pose sur vos épaules son manteau moite. Il passe peu de voitures. Il y a des coins sinistres, parmi lesquels se distingue la rue de Langlade, le débouché du passage Saint-Guillaume et quelques tournants de rues. Le Conseil municipal n'a pu rien faire encore pour laver cette grande léproserie, car la prostitution a depuis longtemps établi là son quartier général. Peut-être est-ce un bonheur pour le monde parisien que de laisser à ces ruelles leur aspect ordurier. En y passant pendant la journée, on ne peut se figurer ce que toutes ces rues deviennent à la nuit; elles sont sillonnées par des êtres bizarres qui ne sont d'aucun monde; des formes à demi nues et blanches meublent les murs, l'ombre est animée. Il se coule entre la muraille et le passant des toilettes qui marchent et qui parlent. Certaines portes entrebâillées se mettent à rire aux éclats. Il tombe dans l'oreille de ces paroles que Rabelais prétend s'être gelées et qui fondent. Des ritournelles sortent d'entre les pavés. Le bruit n'est pas vague, il signifie quelque chose quand il est rauque, c'est une voix; mais s'il ressemble à un chant, il n'a plus rien d'humain, il approche du sifflement. Il part souvent des coups de sifflet. Enfin les talons de botte ont je ne sais quoi de provoquant et de moqueur. Cet ensemble de choses donne le vertige. Les conditions atmosphériques y sont changées on y a chaud en hiver et froid en été. Mais, quelque temps qu'il fasse, cette nature étrange offre toujours le même spectacle le monde fantastique d'Hoffmann le Berlinois est là . Le caissier le plus mathématique n'y trouve rien de réel après avoir repassé les détroits qui mènent aux rues honnêtes où il y a des passants, des boutiques et des quinquets. Plus dédaigneuse ou plus honteuse que les reines et que les rois du temps passé, qui n'ont pas craint de s'occuper des courtisanes, l'administration ou la politique moderne n'ose plus envisager en face cette plaie des capitales. Certes, les mesures doivent changer avec les temps, et celles qui tiennent aux individus et à leur liberté sont délicates; mais peut-être devrait-on se montrer large et hardi sur les combinaisons purement matérielles, comme l'air, la lumière, les locaux. Le moraliste, l'artiste et le sage administrateur regretteront les anciennes Galeries de Bois du Palais-Royal où se parquaient ces brebis qui viendront toujours où vont les promeneurs; et ne vaut-il pas mieux que les promeneurs aillent où elles sont? Qu'est-il arrivé? Aujourd'hui les parties les plus brillantes des boulevards, cette promenade enchantée, sont interdites le soir à la famille. La Police n'a pas su profiter des ressources offertes, sous ce rapport, par quelques Passages, pour sauver la voie publique. La fille brisée par un mot au bal de l'Opéra demeurait, depuis un mois ou deux, rue de Langlade, dans une maison d'ignoble apparence. Accolée au mur d'une immense maison, cette construction, mal plâtrée, sans profondeur et d'une hauteur prodigieuse, tire son jour de la rue et ressemble assez à un bâton de perroquet. Un appartement de deux pièces s'y trouve à chaque étage. Cette maison est desservie par un escalier mince, plaqué contre la muraille et singulièrement éclairé par des châssis qui dessinent extérieurement la rampe, et où chaque palier est indiqué par un plomb, l'une des plus horribles particularités de Paris. La boutique et l'entresol appartenaient alors à un ferblantier, le propriétaire demeure au premier, les quatre autres étages étaient occupés par des grisettes très décentes qui obtenaient du propriétaire et de la portière une considération et des complaisances nécessitées par la difficulté de louer une maison si singulièrement bâtie et située. La destination de ce quartier s'explique par l'existence d'une assez grande quantité de maisons semblables à celle-ci, dont ne veut pas le Commerce, et qui ne peuvent être exploitées que par des industries désavouées, précaires ou sans dignité. Intérieur aussi connu des uns qu'inconnu des autres A trois heures après-midi, la portière, qui avait vu mademoiselle Esther ramenée mourante par un jeune homme à deux heures du matin, venait de tenir conseil avec la grisette logée à l'étage supérieur, laquelle, avant de monter en voiture pour se rendre à quelque partie de plaisir, lui avait témoigné son inquiétude sur Esther elle ne l'avait pas entendue remuer. Esther dormait sans doute encore, mais ce sommeil semblait suspect. Seule dans sa loge, la portière regrettait de ne pouvoir aller s'enquérir de ce qui se passait au quatrième étage, où se trouvait le logement de mademoiselle Esther. Au moment où elle se décidait à confier au fils du ferblantier la garde de sa loge, espèce de niche pratiquée dans un enfoncement de mur, à l'entresol, un fiacre s'arrêta. Un homme enveloppé dans un manteau de la tête aux pieds, avec une évidente intention de cacher son costume ou sa qualité, en sortit et demanda mademoiselle Esther. La portière fut alors entièrement rassurée, le silence et la tranquillité de la recluse lui semblèrent parfaitement expliqués. Lorsque le visiteur monta les degrés au-dessus de la loge, la portière remarqua les boucles d'argent qui décoraient ses souliers, elle crut avoir aperçu la frange noire d'une ceinture de soutane; elle descendit et questionna le cocher, qui répondit sans parler, et la portière comprit encore. Le prêtre frappa, ne reçut aucune réponse, entendit de légers soupirs, et força la porte d'un coup d'épaule, avec une vigueur que lui donnait sans doute la charité, mais qui chez tout autre aurait paru être de l'habitude. Il se précipita dans la seconde pièce, et vit, devant une sainte Vierge en plâtre colorié, la pauvre Esther agenouillée, ou mieux, tombée sur elle-même, les mains jointes. La grisette expirait. Un réchaud de charbon consumé disait l'histoire de cette terrible matinée. Le capuchon et le mantelet du domino se trouvaient à terre. Le lit n'était pas défait. La pauvre créature, atteinte au coeur d'une blessure mortelle, avait tout disposé sans doute à son retour de l'Opéra. Une mèche de chandelle, figée dans la mare que contenait la bobèche du chandelier, apprenait combien Esther avait été absorbée par ses dernières réflexions. Un mouchoir trempé de larmes prouvait la sincérité de ce désespoir de Madeleine, dont la pose classique était celle de la courtisane irréligieuse. Ce repentir absolu fit sourire le prêtre. Inhabile à mourir, Esther avait laissé sa porte ouverte sans calculer que l'air des deux pièces voulait une plus grande quantité de charbon pour devenir irrespirable; la vapeur l'avait seulement étourdie; l'air frais venu de l'escalier la rendit par degrés au sentiment de ses maux. Le prêtre demeura debout, perdu dans une sombre méditation, sans être touché de la divine beauté de cette fille, examinant ses premiers mouvements comme si c'eût été quelque animal. Ses yeux allaient de ce corps affaissé à des objets indifférents avec une apparente indifférence. Il regarda le mobilier de cette chambre, dont le carreau rouge, frotté, froid, était mal caché par un méchant tapis qui montrait la corde. Une couchette en bois peint, d'un vieux modèle, enveloppée de rideaux en calicot jaune à rosaces rouges; un seul fauteuil et deux chaises également en bois peint, et couvertes du même calicot qui avait aussi fourni les draperies de la fenêtre; un papier à fond gris moucheté de fleurs, mais noirci par le temps et gras; une table à ouvrage en acajou; la cheminée encombrée d'ustensiles de cuisine de la plus vile espèce, deux falourdes entamées, un chambranle en pierre sur lequel étaient çà et là quelques verroteries mêlées à des bijoux, à des ciseaux; une pelote salie, des gants blancs et parfumés, un délicieux chapeau jeté sur le pot à l'eau, un châle de Ternaux qui bouchait la fenêtre, une robe élégante pendue à un clou, un petit canapé, sec, sans coussins; d'ignobles socques cassés et des souliers mignons, des brodequins à faire envie à une reine, des assiettes de porcelaine commune ébréchées où se voyaient les restes du dernier repas, et encombrées de couverts en maillechort, l'argenterie du pauvre à Paris; un corbillon plein de pommes de terre et du linge à blanchir, puis par-dessus un frais bonnet de gaze; une mauvaise armoire à glace ouverte et déserte, sur les tablettes de laquelle se voyaient des reconnaissances du Mont-de-Piété tel était l'ensemble de choses lugubres et joyeuses, misérables et riches, qui frappait le regard. Ces vestiges de luxe dans ces tessons, ce ménage si bien approprié à la vie bohémienne de cette fille abattue dans ses linges défaits comme un cheval mort dans son harnais, sous son brancard cassé, empêtré dans ses guides, ce spectacle étrange faisait-il penser le prêtre? Se disait-il qu'au moins cette créature égarée devait être désintéressée pour accoupler une telle pauvreté avec l'amour d'un jeune homme riche? Attribuait-il le désordre du mobilier au désordre de la vie? Eprouvait-il de la pitié, de l'effroi? Sa charité s'émouvait-elle? Qui l'eût vu, les bras croisés, le front soucieux, les lèvres crispées, l'oeil âpre, l'aurait cru préoccupé de sentiments sombres, haineux, de réflexions qui se contrariaient, de projets sinistres. Il était, certes, insensible aux jolies rondeurs d'un sein presque écrasé sous le poids du buste fléchi et aux formes délicieuses de la Vénus accroupie qui paraissaient sous le noir de la jupe, tant la mourante était rigoureusement ramassée sous elle-même; l'abandon de cette tête, qui vue par derrière, offrait au regard la nuque blanche, molle et flexible, les belles épaules d'une nature hardiment développée, ne l'émouvait point; il ne relevait pas Esther, il ne semblait pas entendre les aspirations déchirantes par lesquelles se trahissait le retour à la vie il fallut un sanglot terrible et le regard effrayant que lui lança cette fille pour qu'il daignât la relever et la porter sur le lit avec une facilité qui révélait une force prodigieuse. - Lucien! dit-elle en murmurant. - L'amour revient, la femme n'est pas loin, dit le prêtre avec une sorte d'amertume. La victime des dépravations parisiennes aperçut alors le Costume de son libérateur, et dit, avec le sourire de l'enfant quand il met la main sur une chose enviée "Je ne mourrai donc pas sans m'être réconciliée avec le ciel!" - Vous pourrez expier vos fautes, dit le prêtre en lui mouillant le front avec de l'eau et lui faisant respirer une burette de vinaigre qu'il trouva dans un coin. - Je sens que la vie, au lieu de m'abandonner, afflue en moi, dit-elle après avoir reçu les soins du prêtre et en lui exprimant sa gratitude par des gestes pleins de naturel. Cette attrayante pantomime, que les Grâces auraient déployée pour séduire, justifiait parfaitement le surnom de cette étrange fille. - Vous sentez-vous mieux? demanda l'ecclésiastique en lui donnant à boire un verre d'eau sucrée. Cet homme semblait être au fait de ces singuliers ménages, il en connaissait tout. Il était là comme chez lui. Ce privilège d'être partout chez soi n'appartient qu'aux rois, aux filles et aux voleurs. La confession d'un rat - Quand vous serez tout à fait bien, reprit ce singulier prêtre après une pause, vous me direz les raisons qui vous ont portée à commettre votre dernier crime, ce suicide commencé. - Mon histoire est bien simple, mon père, répondit-elle. Il y a trois mois, je vivais dans le désordre où je suis née. J'étais la dernière des créatures et la plus infâme, maintenant je suis seulement la plus malheureuse de toutes. Permettez-moi de ne rien vous raconter de ma pauvre mère, morte assassinée... - Par un capitaine, dans une maison suspecte, dit le prêtre en interrompant sa pénitente... Je connais votre origine, et sais que si une personne de votre sexe peut jamais être excusée de mener une vie honteuse, c'est vous à qui les bons exemples ont manqué. - Hélas! je n'ai pas été baptisée, et n'ai reçu les enseignements d'aucune religion. - Tout est donc encore réparable, reprit le prêtre, pourvu que votre foi, votre repentir soient sincères et sans arrière-pensée. - Lucien et Dieu remplissent mon coeur, dit-elle avec une touchante ingénuité. - Vous auriez pu dire Dieu et Lucien, répliqua le prêtre en souriant. Vous me rappelez l'objet de ma visite. N'omettez rien de ce qui concerne ce jeune homme. - Vous venez pour lui? demanda-t-elle avec une expression amoureuse qui eût attendri tout autre prêtre. Oh! il s'est douté du coup. - Non, répondit-il, ce n'est pas de votre mort, mais de votre vie que l'on s'inquiète. Allons, expliquez-moi vos relations. - En un mot, dit-elle. La pauvre fille tremblait au ton brusque de l'ecclésiastique, mais en femme que la brutalité ne surprenait plus depuis longtemps. - Lucien est Lucien, reprit-elle, le plus beau jeune homme, et le meilleur des êtres vivants; mais si vous le connaissez, mon amour doit vous sembler bien naturel. Je l'ai rencontré par hasard, il y a trois mois, à la Porte-Saint-Martin où j'étais allée un jour de sortie; car nous avions un jour par semaine dans la maison de madame Meynardie où j'étais. Le lendemain, vous comprenez bien que je me suis affranchie sans permission. L'amour était entré dans mon coeur, et m'avait si bien changée qu'en revenant du théâtre, je ne me reconnaissais plus moi-même je me faisais horreur. Jamais Lucien n'a pu rien savoir. Au lieu de lui dire où j'étais, je lui ai donné l'adresse de ce logement où demeurait alors une de mes amies qui a eu la complaisance de me le céder. Je vous jure ma parole sacrée... - Il ne faut point jurer. - Est-ce donc jurer que de donner sa parole sacrée! Eh! bien, depuis ce jour j'ai travaillé dans cette chambre, comme une perdue, à faire des chemises à vingt-huit sous de façon, afin de vivre d'un travail honnête. Pendant un mois, je n'ai mangé que des pommes de terre, pour rester sage et digne de Lucien, qui m'aime et me respecte comme la plus vertueuse des vertueuses. J'ai fait ma déclaration en forme à la Police, pour reprendre mes droits et je suis soumise à deux ans de surveillance. Eux, qui sont si faciles pour vous inscrire sur les registres d'infamie, deviennent d'une excessive difficulté pour vous en rayer. Tout ce que je demandais au ciel était de protéger ma résolution. J'aurai dix-neuf ans au mois d'avril à cet âge il y a de la ressource. Il me semble, à moi, que je ne suis née qu'il y a trois mois... Je priais le bon Dieu tous les matins, et lui demandais de permettre que jamais Lucien ne connût ma vie antérieure. J'ai acheté cette Vierge que vous voyez; je la priais à ma manière, vu que je ne sais point de prières; je ne sais ni lire, ni écrire, je ne suis jamais entrée dans une église, je n'ai jamais vu le bon Dieu qu'aux processions, par curiosité. - Que dites-vous donc à la Vierge? - Je lui parle comme je parle à Lucien, avec ces élans d'âme qui le font pleurer. - Ah! il pleure? - De joie, dit-elle vivement. Pauvre chat! nous nous entendons si bien que nous avons une même âme! Il est si gentil si caressant, si doux de coeur, d'esprit et de manières...! Il dit qu'il est poète, moi je dis qu'il est Dieu... Pardon! mais, vous autres prêtres, vous ne savez pas ce que c'est que l'amour. Il n'y a d'ailleurs que nous qui connaissions assez les hommes pour apprécier un Lucien. Un Lucien, voyez-vous, est aussi rare qu'une femme sans péché; quand on le rencontre, on ne peut plus aimer que lui voilà . Mais à un pareil être, il faut sa pareille. Je voulais donc être digne d'être aimée par mon Lucien. De là , est venu mon malheur. Hier, à l'Opéra, j'ai été reconnue par des jeunes gens qui n'ont pas plus de coeur qu'il n'y a de pitié chez les tigres; encore m'entendrai-je avec un tigre! Le voile d'innocence que j'avais est tombé; leurs rires m'ont fendu la tête et le coeur. Ne croyez pas m'avoir sauvée, je mourrai de chagrin. - Votre voile d'innocence?... dit le prêtre, vous avez donc traité Lucien avec la dernière rigueur? - Oh! mon père, comment vous, qui le connaissez, me faites-vous une semblable question! répondit-elle en lui jetant un sourire superbe. On ne résiste pas à un Dieu. - Ne blasphémez pas, dit l'ecclésiastique d'une voix douce. Personne ne peut ressembler à Dieu; l'exagération va mal au véritable amour, vous n'aviez pas pour votre idole un amour pur et vrai. Si vous aviez éprouvé le changement que vous vous vantez d'avoir subi, vous eussiez acquis les vertus qui sont l'apanage de l'adolescence, vous auriez connu les délices de la chasteté, les délicatesses de la pudeur, ces deux gloires de la jeune fille. Vous n'aimez pas. Esther fit un geste d'effroi que vit le prêtre, et qui n'ébranla point l'impassibilité de ce confesseur. - Oui, vous l'aimez pour vous et non pour lui, pour les plaisirs temporels qui vous charment, et non pour l'amour en lui-même; si vous vous en êtes emparée ainsi, vous n'aviez pas ce tremblement sacré qu'inspire un être sur qui Dieu a mis le cachet des plus adorables perfections avez-vous songé que vous le dégradiez par votre impureté passée, que vous alliez corrompre un enfant par ces épouvantables délices qui vous ont mérité votre surnom, glorieux d'infamie? Vous avez été inconséquente avec vous-même et avec votre passion d'un jour... - D'un jour! répéta-t-elle en levant les yeux. - De quel nom appeler un amour qui n'est pas éternel, qui ne nous unit pas, jusque dans l'avenir du chrétien, avec celui que nous aimons? - Ah! je veux être catholique, cria-t-elle d'un ton sourd et violent qui lui eût obtenu sa grâce de Notre Sauveur. - Est-ce une fille qui n'a reçu ni le baptême de l'Eglise ni celui de la science, qui ne sait ni lire, ni écrire, ni prier, qui ne peut faire un pas sans que les pavés ne se lèvent pour l'accuser, remarquable seulement par le fugitif privilège d'une beauté que la maladie enlèvera demain peut-être; est-ce cette créature avilie, dégradée, et qui connaissait sa dégradation... ignorante et moins aimante, vous eussiez été plus excusable..., est-ce la proie future du suicide et de l'enfer, qui pouvait être la femme de Lucien de Rubempré? Chaque phrase était un coup de poignard qui entrait à fond de coeur. A chaque phrase, les sanglots croissants, les larmes abondantes de la fille au désespoir attestaient la force avec laquelle la lumière entrait à la fois dans son intelligence pure comme celle d'un sauvage, dans son âme enfin réveillée, dans sa nature sur laquelle la dépravation avait mis une couche de glace boueuse, qui fondait alors au soleil de la foi. - Pourquoi ne suis-je pas morte! était la seule idée qu'elle exprimait au milieu des torrents d'idées qui ruisselaient dans sa cervelle en la ravageant. - Ma fille, dit le terrible juge, il est un amour qui ne s'avoue point devant les hommes, et dont les confidences sont reçues avec des sourires de bonheur par les anges. - Lequel? - L'amour sans espoir quand il inspire la vie, quand il y met le principe des dévouements, quand il ennoblit tous les actes par la pensée d'arriver à une perfection idéale. Oui, les anges approuvent cet amour, il mène à la connaissance de Dieu. Se perfectionner sans cesse pour se rendre digne de celui qu'on aime, lui faire mille sacrifices secrets, l'adorer de loin, donner son sang goutte à goutte, lui immoler son amour-propre, ne plus avoir ni orgueil ni colère avec lui, lui dérober jusqu'à la connaissance des jalousies atroces qu'il échauffe au coeur, lui donner tout ce qu'il souhaite, fût-ce à notre détriment, aimer ce qu'il aime, avoir toujours le visage tourné vers lui pour le suivre sans qu'il le sache; cet amour, la religion vous l'eût pardonné, il n'offensait ni les lois humaines ni les lois divines, et conduisait dans une autre voie que celle de vos sales voluptés. En entendant cet horrible arrêt exprimé par un mot et quel mot? et de quel accent fut-il accompagné? Esther fut en proie à une défiance assez légitime. Ce mot fut comme un coup de tonnerre qui trahit un orage près de fondre. Elle regarda ce prêtre, et il lui prit le saisissement d'entrailles qui tord le plus courageux en face d'un danger imminent et soudain. Aucun regard n'aurait pu lire ce qui se passait alors en cet homme; mais pour les plus hardis il y aurait eu plus à frémir qu'à espérer à l'aspect de ses yeux, jadis clairs et jaunes comme ceux des tigres, et sur lesquels les austérités et les privations avaient mis un voile semblable à celui qui se trouve sur les horizons au milieu de la canicule la terre est chaude et lumineuse, mais le brouillard la rend indistincte, vaporeuse, elle est presque invisible. Une gravité toute espagnole, des plis profonds que les mille cicatrices d'une horrible petite vérole rendaient hideux et semblables à des ornières déchirées, sillonnaient sa figure olivâtre et cuite par le soleil. La dureté de cette physionomie ressortait d'autant mieux qu'elle était encadrée par la sèche perruque du prêtre qui ne se soucie plus de sa personne, une perruque pelée et d'un noir rouge à la lumière. Son buste d'athlète, ses mains de vieux soldat, sa carrure, ses fortes épaules appartenaient à ces caryatides que les architectes du Moyen Age ont employées dans quelques palais italiens, et que rappellent imparfaitement celles de la façade du théâtre de la Porte Saint-Martin. Les personnes les moins clairvoyantes eussent pensé que les passions les plus chaudes ou des accidents peu communs avaient jeté cet homme dans le sein de l'Eglise; certes, les plus étonnants coups de foudre avaient pu seuls le changer, si toutefois une pareille nature était susceptible de changement. Ce que c'est que les filles Les femmes qui ont mené la vie alors si violemment répudiée par Esther arrivent à une indifférence absolue sur les formes extérieures de l'homme. Elles ressemblent au critique littéraire d'aujourd'hui, qui, sous quelques rapports, peut leur être comparé, et qui arrive à une profonde insouciance des formules d'art il a tant lu d'ouvrages, il en voit tant passer, il s'est tant accoutumé aux pages écrites, il a subi tant de dénouements, il a vu tant de drames, il a tant fait d'articles sans dire ce qu'il pensait, en trahissant si souvent la cause de l'art en faveur de ses amitiés et de ses inimitiés, qu'il arrive au dégoût de toute chose et continue néanmoins à juger. Il faut un miracle pour que cet écrivain produise une oeuvre, de même que l'amour pur et noble exige un autre miracle pour éclore dans le coeur d'une courtisane. Le ton et les manières de ce prêtre, qui semblait échappé d'une toile de Zurbaran, parurent si hostiles à cette pauvre fille, à qui la forme importait peu, qu'elle se crut moins l'objet d'une sollicitude que le sujet nécessaire d'un plan. Sans pouvoir distinguer entre le patelinage de l'intérêt personnel et l'onction de la charité, car il faut bien être sur ses gardes pour reconnaÃtre la fausse monnaie que donne un ami, elle se sentit comme entre les griffes d'un oiseau monstrueux et féroce qui tombait sur elle après avoir plané longtemps et, dans son effroi, elle dit ces paroles d'une voix alarmée "je croyais les prêtres chargés de nous consoler, et vous m'assassinez!" A ce cri de l'innocence, l'ecclésiastique laissa échapper un geste, et fit une pause; il se recueillit avant de répondre. Pendant cet instant, ces deux personnages si singulièrement réunis s'examinèrent à la dérobée. Le prêtre comprit la fille, sans que la fille pût comprendre le prêtre. Il renonça sans doute à quelque dessein qui menaçait la pauvre Esther, et revint à ses idées premières. - Nous sommes les médecins des âmes, dit-il d'une voix douce, et nous savons quels remèdes conviennent à leurs maladies. - Il faut pardonner beaucoup à la misère, dit Esther. Elle crut s'être trompée, se coula à bas de son lit, se prosterna aux pieds de cet homme, baisa sa soutane avec une profonde humilité, et releva vers lui des yeux baignés de larmes. - Je croyais avoir beaucoup fait, dit-elle. - Ecoutez, mon enfant? votre fatale réputation a plongé dans le deuil la famille de Lucien; on craint, et avec quelque justesse, que vous ne l'entraÃniez dans la dissipation, dans un monde de folies... - C'est vrai, c'est moi qui l'avais amené au bal pour l'intriguer. - Vous êtes assez belle pour qu'il veuille triompher en vous aux yeux du monde, vous montrer avec orgueil et faire de vous comme un cheval de parade. S'il ne dépensait que son argent!... mais il dépensera son temps, sa force; il perdra le goût des belles destinées qu'on veut lui faire. Au lieu d'être un jour ambassadeur, riche, admiré, glorieux, il aura été, comme tant de ces gens débauchés qui ont noyé leurs talents dans la boue de Paris, l'amant d'une femme impure. Quant à vous, vous auriez repris plus tard votre première vie, après être un moment montée dans une sphère élégante, car vous n'avez point en vous cette force que donne une bonne éducation pour résister au vice et penser à l'avenir. Vous n'auriez pas mieux rompu avec vos compagnes que vous n'avez rompu avec les gens qui vous ont fait honte à l'Opéra, ce matin. Les vrais amis de Lucien, alarmés de l'amour que vous lui inspirez, ont suivi ses pas, ont tout appris. Pleins d'épouvante, ils m'ont envoyé vers vous pour sonder vos dispositions et décider de votre sort; mais s'ils sont assez puissants pour débarrasser la voie de ce jeune homme d'une pierre d'achoppement, ils sont miséricordieux. Sachez-le, ma fille une personne aimée de Lucien a des droits à leur respect, comme un vrai chrétien adore la fange où, par hasard, rayonne la lumière divine. Je suis venu pour être l'organe de la pensée bienfaisante; mais si je vous eusse trouvée entièrement perverse, et armée d'effronterie, d'astuce, corrompue jusqu'à la moelle, sourde à la voix du repentir, je vous eusse abandonnée à leur colère. Cette libération civile et politique, si difficile à obtenir, que la Police a raison de tant retarder dans l'intérêt de la Société même, et que je vous ai entendu souhaiter avec l'ardeur des vrais repentirs, la voici, dit le prêtre en tirant de sa ceinture un papier de forme administrative. On vous a vue hier, cette lettre d'avis est datée d'aujourd'hui vous voyez combien sont puissants les gens que Lucien intéresse. A la vue de ce papier, les tremblements convulsifs que cause un bonheur inespéré agitèrent si ingénument Esther, qu'elle eut sur les lèvres un sourire fixe qui ressemblait à celui des insensés. Le prêtre s'arrêta, regarda cette enfant pour voir si, privée de l'horrible force que les gens corrompus tirent de leur corruption même, et revenue à sa frêle et délicate nature primitive, elle résisterait à tant d'impressions. Courtisane trompeuse, Esther eût joué la comédie; mais, redevenue innocente et vraie, elle pouvait mourir, comme un aveugle opéré peut reperdre la vue en se trouvant frappé par un jour trop vif. Cet homme vit donc en ce moment la nature humaine à fond, mais il resta dans un calme terrible par sa fixité c'était une Alpe froide, blanche et voisine du ciel, inaltérable et sourcilleuse, aux flancs de granit, et cependant bienfaisante. Les filles sont des êtres essentiellement mobiles, qui passent sans raison de la défiance la plus hébétée à une confiance absolue. Elles sont, sous ce rapport, au-dessous de l'animal. Extrêmes en tout, dans leurs joies, dans leurs désespoirs, dans leur religion, dans leur irréligion; presque toutes deviendraient folles si la mortalité qui leur est particulière ne les décimait, et si d'heureux hasards n'élevaient quelques-unes d'entre elles au-dessus de la fange où elles vivent. Pour pénétrer jusqu'au fond des misères de cette horrible vie, il faudrait avoir vu jusqu'où la créature peut aller dans la folie sans y rester, en admirant la violente extase de la Torpille aux genoux de ce prêtre. La pauvre fille regardait le papier libérateur avec une expression que Dante a oubliée, et qui surpassait les inventions de son Enfer. Mais la réaction vint avec les larmes. Esther se releva, jeta ses bras autour du cou de cet homme, pencha la tête sur son sein, y versa des pleurs, baisa la rude étoffe qui couvrait ce coeur d'acier, et sembla vouloir y pénétrer. Elle saisit cet homme, lui couvrit les mains de baisers; elle employa, mais dans une sainte effusion de reconnaissance, les chatteries de ses caresses, lui prodigua les noms les plus doux, lui dit, au travers de ses phrases sucrées, mille et mille fois "Donnez-le-moi!" avec autant d'intonations différentes; elle l'enveloppa de ses tendresses, le couvrit de ses regards avec une rapidité qui le saisit sans défense; enfin, elle finit par engourdir sa colère. Le prêtre connut comment cette fille avait mérité son surnom; il comprit combien il était difficile de résister à cette charmante créature, il devina tout à coup l'amour de Lucien et ce qui devait avoir séduit le poète. Une passion semblable cache, entre mille attraits, un hameçon lancéolé qui pique surtout l'âme élevée des artistes. Ces passions, inexplicables pour la foule, sont parfaitement expliquées par cette soif du beau idéal qui distingue les êtres créateurs. N'est-ce pas ressembler un peu aux anges chargés de ramener les coupables à des sentiments meilleurs, n'est-ce pas créer que de purifier un pareil être? Quel allèchement que de mettre d'accord la beauté morale et la beauté physique! Quelle jouissance d'orgueil, si l'on réussit Quelle belle tâche que celle qui n'a d'autre instrument que l'amour! Ces alliances, illustrées d'ailleurs par l'exemple d'Aristote, de Socrate, de Platon, d'Alcibiade, de Céthégus, de Pornpée et si monstrueuses aux yeux du vulgaire, sont fondées sur le sentiment qui a porté Louis XIV à bâtir Versailles, qui jette les hommes dans toutes les entreprises ruineuses convertir les miasmes d'un marais en un monceau de parfums entouré d'eaux vives; mettre un lac sur une colline, comme fit le prince de Conti à Nointel, ou les vues de la Suisse à Cassan, comme le fermier-général Bergeret Enfin c'est l'Art qui fait irruption dans la Morale. Le prêtre, honteux d'avoir cédé à cette tendresse, repoussa vivement Esther, qui s'assit honteuse aussi, car il lui dit "Vous êtes toujours courtisane." Et il remit froidement la lettre dans sa ceinture. Comme un enfant qui n'a qu'un désir en tête, Esther ne cessa de regarder l'endroit de la ceinture où était le papier. Le rat devient une madeleine - Mon enfant, reprit le prêtre après une pause, votre mère était juive, et vous n'avez pas été baptisée, mais vous n'avez pas non plus été menée à la synagogue vous êtes dans les limbes religieuses où sont les petits enfants... - Les petits enfants! répéta-t-elle d'une voix attendrie. - ...Comme vous êtes, dans les cartons de la Police, un chiffre en dehors des êtres sociaux, dit en continuant le prêtre impassible. Si l'amour, vu par une échappée, vous a fait croire, il y a trois mois, que vous naissiez, vous devez sentir que depuis ce jour vous êtes vraiment en enfance. Il faut donc vous conduire comme si vous étiez une enfant; vous devez changer entièrement, et je me charge de vous rendre méconnaissable. D'abord, vous oublierez Lucien. La pauvre fille eut le coeur brisé par cette parole; elle leva les yeux sur le prêtre et fit un signe de négation; elle fut incapable de parler, en retrouvant encore le bourreau dans le sauveur. - Vous renoncerez à le voir, du moins, reprit-il. Je vous conduirai dans une maison religieuse où les jeunes filles des meilleures familles reçoivent leur éducation; vous y deviendrez catholique, vous y serez instruite dans la pratique des exercices chrétiens, vous y apprendrez la religion; vous pourrez en sortir une jeune fille accomplie, chaste, pure, bien élevée, si... Cet homme leva le doigt et fit une pause. - Si, reprit-il, vous vous sentez la force de laisser ici la Torpille. - Ah! cria la pauvre enfant pour qui chaque parole avait été comme la note d'une musique au son de laquelle les portes du paradis se fussent lentement ouvertes, ah! s'il était possible de verser ici tout mon sang et d'en prendre un nouveau!... - Ecoutez-moi. Elle se tut. - Votre avenir dépend de la puissance de votre oubli. Songez à l'étendue de vos obligations une parole, un geste qui décèlerait la Torpille tue la femme de Lucien; un mot dit en rêve, une pensée involontaire, un regard immodeste, un mouvement d'impatience, un souvenir de dérèglement, une omission, un signe de tête qui révélerait ce que vous savez ou qui a été su pour votre malheur... - Allez, allez, mon père, dit la fille avec une exaltation de sainte, marcher avec des souliers de fer rouge et sourire, vivre vêtue d'un corset armé de pointes et conserver la grâce d'une danseuse, manger du pain saupoudré de cendre, boire de l'absinthe, tout sera doux, facile! Elle retomba sur ses genoux, elle baisa les souliers du prêtre, elle y fondit en larmes et les mouilla, elle étreignit les jambes et s'y colla, murmurant des mots insensés au travers des pleurs que lui causait la joie. Ses beaux et admirables cheveux blonds ruisselèrent et firent comme un tapis sous les pieds de ce messager céleste, qu'elle trouva sombre et dur quand, en se relevant, elle le regarda. - En quoi vous ai-je offensé? dit elle tout effrayée. J'ai entendu parler d'une femme comme moi qui avait lavé de parfums les pieds de Jésus-Christ. Hélas! la vertu m'a faite si pauvre que je n'ai plus que mes larmes à vous offrir. - Ne m'avez-vous pas entendu? répondit-il d'une voix cruelle. Je vous dis qu'il faut pouvoir sortir de la maison où je vous conduirai, si bien changée au physique et au moral, que nul de ceux ou de celles qui vous ont connue ne puisse vous crier "Esther!" et vous faire retourner la tête. Hier, l'amour ne vous avait pas donné la force de si bien enterrer la fille de joie qu'elle ne reparût jamais, elle reparaÃt encore dans une adoration qui ne va qu'à Dieu. - Ne vous a-t-il pas envoyé vers moi? Dit-elle. - Si, durant votre éducation, vous étiez aperçue de Lucien, tout serait perdu, reprit-il, songez-y bien. - Qui le consolera? dit-elle. - De quoi le consoliez vous? demanda le prêtre d'une voix où, pour la première fois de cette scène, il y eut un tremblement nerveux. - Je ne sais pas, il est souvent venu triste. - Triste? reprit le prêtre; il vous a dit pourquoi? - Jamais, répondit-elle. - Il était triste d'aimer une fille comme vous, s'écria-t-il. - Hélas! il devait l'être, reprit-elle avec une humilité profonde, je suis la créature la plus méprisable de mon sexe, et je ne pouvais trouver grâce à ses yeux que par la force de mon amour. - Cet amour doit vous donner le courage de m'obéir aveuglément. Si je vous conduisais immédiatement dans la maison où se fera votre éducation, ici tout le monde dirait à Lucien que vous vous êtes en allée, aujourd'hui dimanche, avec un prêtre; il pourrait être sur votre voie. Dans huit jours, la portière, ne me voyant pas revenir, m'aura pris pour ce que je ne suis pas. Donc, un soir, comme d'aujourd'hui en huit, à sept heures, vous sortirez furtivement et vous monterez dans un fiacre qui vous attendra en bas de la rue des Frondeurs. Pendant ces huit jours évitez Lucien; trouvez des prétextes, faites-lui défendre la porte, et, quand il viendra, montez chez une amie; je saurai si vous l'avez revu, et, dans ce cas, tout est fini, je ne reviendrai même pas. Ces huit jours vous sont nécessaires pour vous faire un trousseau décent et pour quitter votre mine de prostituée, dit-il en déposant une bourse sur la cheminée. Il y a dans votre air, dans vos vêtements, ce je ne sais quoi si bien connu des Parisiens qui leur dit ce que vous êtes. N'avez-vous jamais rencontré par les rues, sur les boulevards, une modeste et vertueuse jeune personne marchant en compagnie de sa mère? - Oh! oui, pour mon malheur. La vue d'une mère et de sa fille est un de nos plus grands supplices, elle réveille des remords cachés dans les replis de nos coeurs et qui nous dévorent!... Je ne sais que trop ce qui me manque. - Eh! bien, vous savez comment vous devez être dimanche prochain, dit le prêtre en se levant. - Oh! dit-elle, apprenez-moi une vraie prière avant de partir, afin que je puisse prier Dieu. C'était une chose touchante que de voir ce prêtre faisant répéter à cette fille l'Ave Maria et le Pater noster en français. - C'est bien beau! dit Esther quand elle eut une fois répété sans faute ces deux magnifiques et populaires expressions de la foi catholique. - Comment vous nommez-vous? demanda-t-elle au prêtre quand il lui dit adieu. - Carlos Herrera, je suis Espagnol et banni de mon pays. Esther lui prit la main et la baisa. Ce n'était plus une courtisane, mais un ange qui se relevait d'une chute. Un portrait que Titien eut voulu peindre Dans une maison célèbre par l'éducation aristocratique et religieuse qui s'y donne, au commencement du mois de mars de cette année, un lundi matin, les pensionnaires aperçurent leur jolie troupe augmentée d'une nouvelle venue dont la beauté triompha sans contestation, non seulement de ses compagnes, mais des beautés particulières qui se trouvaient parfaites chez chacune d'elles. En France, il est extrêmement rare pour ne pas dire impossible, de rencontrer les trente fameuses perfections décrites en vers persans sculptés, dit-on, dans le sérail, et qui sont nécessaires à une femme pour être entièrement belle. En France, s'il y a peu d'ensemble, il y a de ravissants détails. Quant à l'ensemble imposant que la statuaire cherche à rendre, et qu'elle a rendu dans quelques compositions rares, comme la Diane et la Callipyge, il est le privilège de la Grèce et de l'Asie-Mineure. Esther venait de ce berceau du genre humain, la patrie de la beauté sa mère était juive. Les juifs, quoique si souvent dégradés par leur contact avec les autres peuples, offrent parmi leurs nombreuses tribus des filons où s'est conservé le type sublime des beautés asiatiques. Quand ils ne sont pas d'une laideur repoussante, ils présentent le magnifique caractère des figures arméniennes. Esther eût remporté le prix au sérail, elle possédait les trente beautés harmonieusement fondues. Loin de porter atteinte au fini des formes, à la fraÃcheur de l'enveloppe, son étrange vie lui avait communiqué le je ne sais quoi de la femme ce n'est plus le tissu lisse et serré des fruits verts, et ce n'est pas encore le ton chaud de la maturité, il y a de la fleur encore. Quelques jours de plus passés dans la dissolution, elle serait arrivée à l'embonpoint. Cette richesse de santé, cette perfection de l'animal chez une créature à qui la volupté tenait lieu de la pensée doit être un fait éminent aux yeux des physiologistes. Par une circonstance rare, pour ne pas dire impossible chez les très jeunes filles, ses mains, d'une incomparable noblesse, étaient molles, transparentes et blanches comme les mains d'une femme en couches de son second enfant. Elle avait exactement le pied et les cheveux si justement célèbres de la duchesse de Berri, des cheveux qu'aucune main de coiffeur ne pouvait tenir, tant ils étaient abondants, et si longs, qu'en tombant à terre ils y formaient des anneaux, car Esther possédait cette moyenne taille qui permet de faire d'une femme une sorte de joujou, de la prendre, quitter, reprendre et porter sans fatigue. Sa peau fine comme du papier de Chine et d'une chaude couleur d'ambre nuancée par des veines rouges, était luisante sans sécheresse, douce sans moiteur. Nerveuse à l'excès, mais délicate en apparence, Esther attirait soudain l'attention par un trait remarquable dans les figures que le dessin de RaphaÃl a le plus artistement coupées, car RaphaÃl est le peintre qui a le plus étudié, le mieux rendu la beauté juive. Ce trait merveilleux était produit par la profondeur de l'arcade sous laquelle l'oeil roulait comme dégagé de son cadre, et dont la courbe ressemblait par sa netteté l'arête d'une voûte. Quand la jeunesse revêt de ses teintes pures et diaphanes ce bel arc, surmonté de sourcils à racines perdues; quand la lumière en se glissant dans le sillon circulaire de dessous, y reste d'un rose clair, il y a là des trésors de tendresse à contenter un amant, des beautés désespérer la peinture. C'est le dernier effort de la nature que ces plis lumineux où l'ombre prend des teintes dorées, que ce tissu qui a la consistance d'un nerf et la flexibilité de la plus délicate membrane. L'oeil au repos est là -dedans comme un oeuf miraculeux dans un nid de brins de soie. Mais plus tard cette merveille devient d'une horrible mélancolie, quand les passions ont charbonné ces contours si déliés, quand les douleurs ont ridé ce réseau de fibrilles. L'origine d'Esther se trahissait dans cette coupe orientale de ses yeux à paupières turques, et dont la couleur était un gris d'ardoise qui contractait, aux lumières, la teinte bleue des ailes noires du corbeau. L'excessive tendresse de son regard pouvait seule en adoucir l'éclat. Il n'y a que les races venues des déserts qui possèdent dans l'oeil le pouvoir de la fascination sur tous, car une femme fascine toujours quelqu'un. Leurs yeux retiennent sans doute quelque chose de l'infini qu'ils ont contemplé. La nature, dans sa prévoyance, a-t-elle donc armé leurs rétines de quelque tapis réflecteur, pour leur permettre de soutenir le mirage des sables, les torrents du soleil et l'ardent cobalt de l'éther? ou les êtres humains prennent-ils, comme les autres, quelque chose aux milieux dans lesquels ils se développent, et gardent-ils pendant des siècles les qualités qu'ils en tirent! Cette grande solution du problème des races est peut-être dans la question elle-même a. Les instincts sont des faits vivants dont la cause gÃt dans une nécessité subie. Les variétés animales sont le résultat de l'exercice de ces instincts. Pour se convaincre de cette vérité tant cherchée, il suffit d'étendre aux troupeaux d'hommes l'observation récemment faite sur les troupeaux de moutons espagnols et anglais qui, dans les prairies de plaines où l'herbe abonde, paissent serrés les uns contre les autres, et se dispersent sur les montagnes où l'herbe est rare. Arrachez à leurs pays ces deux espèces de moutons, transportez-les en Suisse ou en France le mouton de montagne y paÃtra séparé, quoique dans une prairie basse et touffue; les moutons de plaine y paÃtront l'un contre l'autre, quoique sur une Alpe. Plusieurs générations réforment à peine les instincts acquis et transmis. A cent ans de distance, l'esprit de la montagne reparaÃt dans un agneau réfractaire, comme, après dix-huit cents ans de bannissement, l'Orient brillait dans les yeux et dans la figure d'Esther. Ce regard n'exerçait point de fascination terrible, il jetait une douce chaleur, il attendrissait sans étonner, et les plus dures volontés se fondaient sous sa flamme. Esther avait vaincu la haine, elle avait étonné les dépravés de Paris, enfin ce regard et la douceur de sa peau suave lui avaient mérité le surnom terrible qui venait de lui faire prendre sa mesure dans la tombe. Tout, chez elle, était en harmonie avec ces caractères de la péri des sables ardents. Elle avait le front ferme et d'un dessin fier. Son nez, comme celui des Arabes, était fin, mince, à narines ovales, bien placées, retroussées sur les bords. Sa bouche rouge et fraÃche était une rose qu'aucune flétrissure ne déparait, les orgies n'y avaient point laissé de traces. Le menton, modelé comme si quelque sculpteur amoureux en eût poli le contour, avait la blancheur du lait. Une seule chose à laquelle elle n'avait pu remédier trahissait la courtisane tombée trop bas ses ongles déchirés qui voulaient du temps pour reprendre une forme élégante, tant ils avaient été déformés par les soins les plus vulgaires du ménage. Les jeunes pensionnaires commencèrent par jalouser ces miracles de beauté, mais elles finirent par les admirer. La première semaine ne se passa point sans qu'elles se fussent attachées à la naïve Esther, car elles s'intéressèrent aux secrets malheurs d'une fille de dix-huit ans qui ne savait ni lire ni écrire, à qui toute science, toute instruction était nouvelle, et qui allait procurer à l'archevêque la gloire de la conversion d'une Juive au catholicisme, au couvent la fête de son baptême. Elles lui pardonnèrent sa beauté en se trouvant supérieures à elle par l'éducation. Esther eut bientôt pris les manières, la douceur de voix, le port et les attitudes de ces filles si distinguées; enfin elle retrouva sa nature première. Le changement devint si complet que, à sa première visite, Herrera fut surpris, lui que rien au monde ne paraissait devoir surprendre, et les supérieures le complimentèrent sur sa pupille. Ces femmes n'avaient jamais, dans leur carrière d'enseignement, rencontré naturel plus aimable, douceur plus chrétienne, modestie plus vraie, ni si grand désir d'apprendre. Lorsqu'une fille a souffert les maux qui avaient accablé la pauvre pensionnaire et qu'elle attend une récompense comme celle que l'Espagnol offrait à Esther, il est difficile qu'elle ne réalise pas ces miracles des premiers jours de l'Eglise que les Jésuites renouvelèrent au Paraguay. - Elle est édifiante, dit la supérieure en la baisant au front. Ce mot, essentiellement catholique, dit tout. Une nostalgie Pendant les récréations, Esther questionnait avec mesure ses compagnes sur les choses du monde les plus simples, et qui pour elle étaient comme les premiers étonnements de la vie pour un enfant. Quand elle sut qu'elle serait habillée de blanc le jour de son baptême et de sa première communion, qu'elle aurait un bandeau de satin blanc, des rubans blancs, des souliers blancs, des gants blancs; qu'elle serait coiffée de noeuds blancs, elle fondit en larmes au milieu de ses compagnes étonnées. C'était le contraire de la scène de Jephté sur la montagne. La courtisane eut peur d'être comprise, elle rejeta cette horrible mélancolie sur la joie que ce spectacle lui causait par avance. Comme il y a certes aussi loin des moeurs qu'elle quittait aux moeurs qu'elle prenait qu'il y a de distance entre l'état sauvage et la civilisation, elle avait la grâce et la naïveté, la profondeur, qui distinguent la merveilleuse héroïne des Puritains d'Amérique. Elle avait aussi, sans le savoir elle-même, un amour au coeur qui la rongeait, un amour étrange, un désir plus violent chez elle qui savait tout, qu'il ne l'est chez une vierge qui ne sait rien, quoique ces deux désirs eussent la même cause et la même fin. Pendant les premiers mois a, la nouveauté d'une vie recluse, les surprises de l'enseignement, les travaux qu'on lui apprenait, les pratiques de la religion, la ferveur d'une sainte résolution, la douceur des affections qu'elle inspirait, enfin l'exercice des facultés de l'intelligence réveillée, tout lui servit à comprimer ses souvenirs, même les efforts de la nouvelle mémoire qu'elle se faisait; car elle avait autant à désapprendre qu'à apprendre. Il existe en nous plusieurs mémoires; le corps, l'esprit ont chacun la leur; et la nostalgie, par exemple, est une maladie de la mémoire physique. Pendant le troisième mois, la violence de cette âme vierge, qui tendait à pleines ailes vers le paradis, fut donc, non pas domptée, mais entravée par une sourde résistance dont la cause était ignorée d'Esther elle-même. Comme les moutons d'Ecosse, elle voulait paÃtre à l'écart, elle ne pouvait vaincre les instincts développés par la débauche. Les rues boueuses de Paris qu'elle avait abjurées la rappelaient-elles? Les chaÃnes de ses horribles habitudes rompues tenaient-elles à elle par des scellements oubliés, et les sentait-elle comme, selon les médecins, les vieux soldats souffrent encore dans les membres qu'ils n'ont plus? Les vices et leurs excès avaient-ils si bien pénétré jusqu'à sa moelle que les eaux saintes n'atteignaient pas encore le démon caché là ? La vue de celui pour qui s'accomplissaient tant d'efforts angéliques était-elle nécessaire à celle à qui Dieu devait pardonner de mêler l'amour humain à l'amour sacré? L'un l'avait conduite à l'autre. Se faisait-il en elle un déplacement de la force vitale, et qui entraÃnait des souffrances nécessaires? Tout est doute et ténèbres dans une situation que la science a dédaigné d'examiner en trouvant le sujet trop immoral et trop compromettant, comme si le médecin et l'écrivain, le prêtre et le politique n'étaient pas au-dessus du soupçon. Cependant un médecin arrêté par la mort a eu le courage de commencer des études laissées incomplètes. Peut-être la noire mélancolie à laquelle Esther fut en proie, et qui obscurcissait sa vie heureuse, participait-elle de toutes ces causes; et incapable de les deviner, peut-être souffrait-elle comme souffrent les malades qui ne connaissent ni la médecine ni la chirurgie. Le fait est bizarre. Une nourriture abondante et saine substituée à une détestable nourriture inflammatoire ne sustentait pas Esther. Une vie pure et régulière, partagée en travaux modérés exprès et en récréations, mise à la place d'une vie désordonnée où les plaisirs étaient aussi horribles que les peines, cette vie brisait la jeune pensionnaire. Le repos le plus frais, les nuits calmes qui remplaçaient des fatigues écrasantes et les agitations les plus cruelles, donnaient une fièvre dont les symptômes échappaient au doigt et à l'oeil de l'infirmière. Enfin, le bien, le bonheur succédant au mal et à l'infortune, la sécurité à l'inquiétude, étaient aussi funestes à Esther que ses misères passées l'eussent été à ses jeunes compagnes. Implantée dans la corruption, elle s'y était développée. Sa patrie infernale exerçait encore son empire, malgré les ordres souverains d'une volonté absolue. Ce qu'elle haïssait était pour elle la vie a, ce qu'elle aimait la tuait. Elle avait une si ardente foi que sa piété réjouissait l'âme. Elle aimait à prier. Elle avait ouvert son âme aux clartés de la vraie religion, qu'elle recevait sans efforts, sans doutes. Le prêtre qui la dirigeait était dans le ravissement, mais chez elle le corps contrariait l'âme à tout moment. On prit des carpes à un étang bourbeux pour les mettre dans un bassin de marbre et dans de belles eaux claires, afin de satisfaire un désir de madame de Maintenon qui les nourrissait des bribes de la table royale. Les carpes dépérissaient. Les animaux peuvent être dévoués, mais l'homme ne leur communiquera jamais la lèpre de la flatterie. Un courtisan remarqua cette muette opposition dans Versailles. "Elles sont comme moi, répliqua cette reine inédite, elles regrettent leurs vases obscures." Ce mot est toute l'histoire d'Esther. Par moments, la pauvre fille était poussée à courir dans les magnifiques jardins du couvent, elle allait affairée d'arbre en arbre, elle se jetait désespérément aux coins obscurs en y cherchant, quoi? elle ne le savait pas, mais elle succombait au démon, elle coquetait avec les arbres, elle leur disait des paroles qu'elle ne prononçait point. Elle se coulait parfois le long des murs, le soir, comme une couleuvre, sans châle, les épaules nues. Souvent à la chapelle, durant les offices, elle restait les yeux fixés sur le crucifix, et chacun l'admirait, les larmes la gagnaient; mais elle pleurait de rage; au lieu des images sacrées qu'elle voulait voir, les nuits flamboyantes où elle conduisait l'orgie comme Habeneck conduit au Conservatoire une symphonie de Beethoven, ces nuits rieuses et lascives, coupées de mouvements nerveux, de rires inextinguibles, se dressaient échevelées, furieuses, brutales. Elle était au-dehors suave comme une vierge qui ne tient à la terre que par sa forme féminine, au dedans s'agitait une impériale Messaline. Elle seule était dans le secret de ce combat du démon contre l'ange; quand la supérieure la grondait d'être plus artistement coiffée que la règle ne le voulait, elle changeait sa coiffure avec une adorable et prompte obéissance, elle était prête à couper ses cheveux si sa mère le lui eût ordonné. Cette nostalgie avait une grâce touchante dans une fille qui aimait mieux périr que de retourner aux pays impurs. Elle pâlit, changea, maigrit. La supérieure modéra l'enseignement, et prit cette intéressante créature auprès d'elle pour la questionner. Esther était heureuse, elle se plaisait infiniment avec ses compagnes; elle ne se sentait attaquée en aucune partie vitale, mais sa vitalité était essentiellement attaquée. Elle ne regrettait rien, elle ne désirait rien. La supérieure, étonnée des réponses de sa pensionnaire, ne savait que penser en la voyant en proie à une langueur dévorante. Le médecin fut appelé lorsque l'état de la jeune pensionnaire parut grave, mais ce médecin ignorait la vie antérieure d'Esther et ne pouvait la soupçonner; il trouva la vie partout, la souffrance n'était nulle part. La malade répondit à renverser toutes les hypothèses. Restait une manière d'éclaircir les doutes du savant qui s'attachait à une affreuse idée Esther refusa très obstinément de se prêter à l'examen du médecin. La supérieure en appela, dans ce danger, à l'abbé Herrera. L'Espagnol vint, vit l'état désespéré d'Esther, et causa pendant un moment à l'écart avec le docteur. Après cette confidence, l'homme de science déclara à l'homme de foi que le seul remède était un voyage en Italie. L'abbé ne voulut pas que ce voyage se fit avant le baptême et la première communion d'Esther. - Combien faut-il de temps encore? demanda le médecin. - Un mois, répondit la supérieure. - Elle sera morte, répliqua le docteur. - Oui, mais en état de grâce et sauvée, dit l'abbé. La question religieuse domine en Espagne les questions politiques, civiles et vitales; le médecin ne répliqua donc rien à l'Espagnol, il se tourna vers la supérieure; mais le terrible abbé le prit alors par le bras pour l'arrêter. - Pas un mot, monsieur! dit-il. Le médecin, quoique religieux et monarchique, jeta sur Esther un regard plein de pitié tendre. Cette fille était belle comme un lis penché sur sa tige. - A la grâce de Dieu, donc! s'écria-t-il en sortant. Le jour même de cette consultation, Esther fut emmenée par son protecteur au Rocher-de-Cancale, car le désir de la sauver avait suggéré les plus étranges expédients à ce prêtre; il essaya de deux excès un excellent dÃner qui pouvait rappeler à la pauvre fille ses orgies, l'Opéra qui lui présenterait quelques images mondaines. Il fallut son écrasante autorité pour décider la jeune sainte à de telles profanations. Herrera se déguisa si complètement en militaire qu'Esther eut peine à le reconnaÃtre; il eut soin de faire prendre un voile à sa compagne, et la plaça dans une loge où elle put être cachée aux regards. Ce palliatif, sans danger pour une innocence si sérieusement reconquise, fut promptement épuisé. La pensionnaire éprouva du dégoût pour les dÃners de son protecteur, une répugnance religieuse pour le théâtre, et retomba dans sa mélancolie. - Elle meurt d'amour pour Lucien, se dit Herrera qui voulut sonder la profondeur de cette âme et savoir tout ce qu'on en pouvait exiger. Il vint donc un moment où cette pauvre fille n'était plus soutenue que par sa force morale, et où le corps allait céder. Le prêtre calcula ce moment avec l'affreuse sagacité pratique apportée autrefois par les bourreaux dans leur art de donner la question. Il trouva sa pupille au jardin, assise sur un banc, le long d'une treille que caressait le soleil d'avril; elle paraissait avoir froid et s'y réchauffer; ses camarades regardaient avec intérêt sa pâleur d'herbe flétrie, ses yeux de gazelle mourante, sa pose mélancolique. Esther se leva pour aller au devant de l'Espagnol par un mouvement qui montra combien elle avait peu de vie, et, disons-le, peu de goût pour la vie. Cette pauvre Bohémienne, cette fauve hirondelle blessée excita pour la seconde fois la pitié de Carlos Herrera. Ce sombre ministre, que Dieu ne devait employer qu'à l'accomplissement de ses vengeances, accueillit la malade par un sourire qui exprimait autant d'amertume que de douceur, autant de vengeance que de charité. Instruite à la méditation, à des retours sur elle-même depuis sa vie quasi monastique, Esther éprouva, pour la seconde fois, un sentiment de défiance à la vue de son protecteur; mais, comme à la première, elle fut aussitôt rassurée par sa parole. - Eh! bien, ma chère enfant, disait-il, pourquoi ne m'avez-vous jamais parlé de Lucien? - Je vous avais promis, répondit-elle en tressaillant de la tête aux pieds par un mouvement convulsif, je vous avais juré de ne point prononcer ce nom. - Vous n'avez cependant pas cessé de penser à lui. - Là , monsieur, est ma seule faute. A toute heure je pense à lui, et quand vous vous êtes montré, je me disais à moi-même ce nom. - L'absence vous tue? Pour toute réponse, Esther inclina la tête à la manière des malades qui sentent déjà l'air de la tombe. - Le revoir?... dit-il - Ce serait vivre, répondit-elle. - Pensez-vous à lui d'âme seulement? - Ah! monsieur, l'amour ne se partage point. - Fille de la race maudite! j'ai fait tout pour te sauver, je te rends à ta destinée tu le reverras! - Pourquoi donc injuriez-vous mon bonheur? Ne puis-je aimer Lucien et pratiquer la vertu, que j'aime autant que je l'aime? Ne suis-je pas prête à mourir ici pour elle, comme je serais prête à mourir pour lui? Ne vais-je pas expirer pour ces deux fanatismes, pour la vertu qui me rendait digne de lui, pour lui qui m'a jetée dans les bras de la vertu? Oui, prête à mourir sans le revoir, prête à vivre en le revoyant. Dieu me jugera. Ses couleurs étaient revenues, sa pâleur avait pris une teinte dorée. Esther eut encore une fois sa grâce. - Le lendemain du jour où vous vous serez lavée dans les eaux du baptême, vous reverrez Lucien, et si vous croyez pouvoir vivre vertueuse en vivant pour lui, vous ne vous séparerez plus. Le prêtre fut obligé de relever Esther, dont les genoux avaient plié. La pauvre fille était tombée comme si la terre eût manqué sous ses pieds, l'abbé l'assit sur le banc, et quand elle retrouva la parole, elle lui dit "Pourquoi pas aujourd'hui?" - Voulez-vous dérober à Monseigneur le triomphe de votre baptême et de votre conversion? Vous êtes trop près de Lucien pour n'être pas loin de Dieu. - Oui je ne pensais plus à rien l - Vous ne serez jamais d'aucune religion, dit le prêtre avec un mouvement de profonde ironie. - Dieu est bon, reprit-elle, il lit dans mon coeur. Vaincu par la délicieuse naïveté qui éclatait dans la voix, le regard, les gestes et l'attitude d'Esther, Herrera l'embrassa sur le front pour la première fois. - Les libertins t'avaient bien nommée tu séduiras Dieu le père. Encore quelques jours, il le faut, et après, vous serez libres tous deux. - Tous deux! Répéta-t-elle avec une joie extatique. Cette scène, vue à distance, frappa les pensionnaires et les supérieures, qui crurent avoir assisté à quelque opération magique, en comparant Esther à elle-même. L'enfant toute changée vivait. Elle reparut dans sa vraie nature d'amour, gentille, coquette, agaçante, gaie; enfin elle ressuscita! Beaucoup de réflexions Herrera demeurait rue Cassette, près de Saint-Sulpice, église à laquelle il s'était attaché. Cette église, d'un style dur et sec, allait à cet Espagnol dont la religion tenait de celle des Dominicains. Enfant perdu de la politique astucieuse de Ferdinand VII, il desservait la cause constitutionnelle, en sachant que ce dévouement ne pourrait jamais être récompensé qu'au rétablissement du Rey netto. Et Carlos Herrera s'était donné corps et âme à la camarilla au moment où les Cortès ne paraissaient pas devoir être renversées. Pour le monde, cette conduite annonçait une âme supérieure. L'expédition du duc d'Angoulême avait eu lieu, le roi Ferdinand régnait, et Carlos Herrera n'allait pas réclamer le prix de ses services à Madrid. Défendu contre la curiosité par un silence diplomatique, il donna pour cause à son séjour à Paris, sa vive affection pour Lucien de Rubempré, et à laquelle ce jeune homme devait déjà l'ordonnance du Roi relative à son changement de nom. Herrera vivait d'ailleurs comme vivent traditionnellement les prêtres employés à des missions secrètes, fort obscurément. Il accomplissait ses devoirs religieux à Saint-Suplice, ne sortait que pour affaires, toujours le soir et en voiture. La journée était remplie pour lui par la sieste espagnole, qui place le sommeil entre les deux repas, et prend ainsi tout le temps pendant lequel Paris est tumultueux et affairé. Le cigare espagnol jouait aussi son rôle, et consumait autant de temps que de tabac. La paresse est un masque aussi bien que la gravité, qui est encore de la paresse. Herrera demeurait dans une aile de la maison, au second étage, et Lucien occupait l'autre aile. Ces deux appartements étaient à la fois séparés et réunis par un grand appartement de réception dont la magnificence antique convenait également au grave ecclésiastique et au jeune poète. La cour de cette maison était sombre. De grands arbres touffus ombrageaient le jardin. Le silence et la discrétion se rencontrent dans les habitations choisies par les prêtres. Le logement d'Herrera sera décrit en deux mots une cellule. Celui de Lucien, brillant de luxe et muni des recherches du confort, réunissait tout ce qu'exige la vie élégante d'un dandy, poète, écrivain, ambitieux, vicieux, à la fois orgueilleux et vaniteux, plein de négligence et souhaitant l'ordre, un de ces génies incomplets qui ont quelque puissance pour désirer, pour concevoir, ce qui est peut-être la même chose, mais qui n'ont aucune force pour exécuter. A eux deux, Lucien et Herrera formaient un politique. Là sans doute était le secret de cette union. Les vieillards chez qui l'action de la vie s'est déplacée et s'est transportée dans la sphère des intérêts, sentent souvent le besoin d'une jolie machine, d'un acteur jeune et passionné pour accomplir leurs projets. Richelieu chercha trop tard une belle et blanche figure à moustaches pour la jeter aux femmes qu'il devait amuser. Incompris par de jeunes étourdis, il fut obligé de bannir la mère de son maÃtre et d'épouvanter la reine, après avoir essayé de se faire aimer de l'une et de l'autre, sans être de taille à plaire à des reines. Quoi qu'on fasse, il faut toujours, dans une vie ambitieuse, se heurter contre une femme au moment où l'on s'attend le moins à pareille rencontre. Quelque puissant que soit un grand politique, il lui faut une femme à opposer à la femme, de même que les Hollandais usent le diamant par le diamant. Rome, au moment de sa puissance, obéissait à cette nécessité. Voyez aussi comme la vie de Mazarin, cardinal italien, fut autrement dominatrice que celle de Richelieu, cardinal français? Richelieu trouve une opposition chez les grands seigneurs, il y met la hache; il meurt à la fleur de son pouvoir, usé par ce duel où il n'avait qu'un capucin pour second. Mazarin est repoussé par la Bourgeoisie et par la Noblesse réunies, armées, parfois victorieuses, et qui font fuir la royauté; mais le serviteur d'Anne d'Autriche n'ôte la tête à personne, sait vaincre la France entière et forme Louis XIV, qui acheva l'oeuvre de Richelieu en étranglant la Noblesse avec des lacets dorés dans le grand sérail de Versailles. Madame de Pompadour morte, Choiseul est perdu. Herrera s'était-il pénétré de ces hautes doctrines? S'était-il rendu justice à lui-même plus tôt que ne l'avait fait Richelieu? Avait-il choisi dans Lucien un Cinq-Mars, mais un Cinq-Mars fidèle? Personne ne pouvait répondre à ces questions ni mesurer l'ambition de cet Espagnol comme on ne pouvait prévoir quelle serait sa fin. Ces questions faites par ceux qui purent jeter un regard sur cette union, pendant longtemps secrète, tendaient à percer un mystère horrible que Lucien ne connaissait que depuis quelques jours. Carlos était ambitieux pour deux, voilà ce que sa conduite démontrait aux personnages qui le connaissaient, et qui tous croyaient que Lucien était l'enfant naturel de ce prêtre. Quinze mois après son apparition à l'Opéra, qui le jeta trop tôt dans un monde où l'abbé ne voulait le voir qu'au moment où il aurait achevé de l'armer contre le monde, Lucien avait trois beaux chevaux dans son écurie, un coupé pour le soir, un cabriolet et un tilbury pour le matin. Il mangeait en ville. Les Prévisions d'Herera s'étaient réalisées la dissipation s'était emparée de son élève, mais il avait jugé nécessaire de faire diversion à l'amour insensé que ce jeune homme gardait au coeur pour Esther. Après avoir dépensé quarante mille francs environ, chaque folie avait ramené Lucien plus vivement à la Torpille, il la cherchait avec obstination; et, ne la trouvant pas, elle devenait pour lui ce qu'est le gibier pour le chasseur. Herrera pouvait-il connaÃtre la nature de l'amour d'un poète? Une fois que ce sentiment a gagné chez un de ces grands petits hommes la tête, comme il a embrasé le coeur et pénétré les sens, ce poète devient aussi supérieur à l'humanité par l'amour qu'il l'est par la puissance de sa fantaisie. Devant à un caprice de la génération intellectuelle la faculté rare d'exprimer la nature par des images où il empreint à la fois le sentiment et l'idée, il donne à son amour les ailes de son esprit - il sent et il peint, il agit et médite, il multiplie ses sensations par la pensée, il triple la félicité présente par l'aspiration de l'avenir et par les souvenances du passé; il y mêle les exquises jouissances d'âme qui le rendent le prince des artistes. La passion d'un poète devient alors un grand poème où souvent les proportions humaines sont dépassées. Le poète ne met-il pas alors sa maÃtresse beaucoup plus haut que les femmes ne veulent être logées? Il change, comme le sublime chevalier de la Manche, une fille des champs en princesse. Il use pour lui-même de la baguette avec laquelle il touche toute chose pour la faire merveilleuse, et il grandit ainsi les voluptés par l'adorable monde de l'idéal. Aussi cet amour est-il un modèle de passion il est excessif en tout, dans ses espérances, dans ses désespoirs, dans ses colères, dans ses mélancolies, dans ses joies; il vole, il bondit, il rampe, il ne ressemble à aucune des agitations qu'éprouve le commun des hommes; il est à l'amour bourgeois ce qu'est l'éternel torrent des Alpes aux ruisseaux des plaines. Ces beaux génies sont si rarement compris qu'ils se dépensent en faux espoirs, ils se consument à la recherche de leurs idéales maÃtresses, ils meurent presque toujours comme de beaux insectes parés à plaisir pour les fêtes de l'amour par la plus poétique des natures et qui sont écrasés vierges sous le pied d'un passant; mais, autre danger! lorsqu'ils rencontrent la forme qui répond à leur esprit et qui souvent est une boulangère, ils font comme RaphaÃl, ils font comme le bel insecte ils meurent auprès de la Fornarina. Lucien en était là . Sa nature poétique, nécessairement extrême en tout, en bien comme en mal, avait deviné l'ange dans la fille, plutôt frottée de corruption que corrompue il la voyait toujours blanche, ailée, pure et mystérieuse, comme elle s'était faite pour lui, devinant qu'il la voulait ainsi. Un ami Vers la fin du mois de mai 1825, Lucien avait perdu toute sa vivacité; il ne sortait plus, dÃnait avec Herrera, demeurait pensif, travaillait, lisait la collection des traités diplomatiques, restait assis à la turque sur un divan et fumait trois ou quatre houka par jour. Son groom était plus occupé à nettoyer les tuyaux de ce bel instrument et à les parfumer, qu'à lisser le poil des chevaux et à les harnacher de roses pour les courses au Bois. Le jour où l'Espagnol vit le front de Lucien pâli, où il aperçut les traces de la maladie dans les folies de l'amour comprimé, il voulut aller au fond de ce coeur d'homme sur lequel il avait assis sa vie. Par une belle soirée où Lucien, assis dans un fauteuil, contemplait machinalement le coucher du soleil à travers les arbres du jardin, en y jetant le voile de sa fumée de parfums par des souffles égaux et prolongés, comme font les fumeurs préoccupés, il fut tiré de sa rêverie par un profond soupir. Il se retourna et vit l'abbé debout, les bras croisés. - Tu étais là ! dit le poète. - Depuis longtemps, répondit le prêtre, mes pensées ont suivi l'étendue des tiennes... Lucien comprit ce mot. - Je ne me suis jamais donné pour une nature de bronze comme est la tienne. La vie est pour moi tour à tour un paradis et un enfer; mais quand, par hasard, elle n'est ni l'un ni l'autre, elle m'ennuie, et je m'ennuie... - Comment peut-on s'ennuyer quand on a tant de magnifiques espérances devant soi... - Quand on ne croit pas à ces espérances, ou quand elles sont trop voilées... - Pas de bêtises!... dit le prêtre. Il est bien plus digne de toi et de moi de m'ouvrir ton coeur. Il y a entre nous ce qu'il ne devait jamais y avoir un secret! Ce secret dure depuis seize mois. Tu aimes une femme. - Après... - Une fille immonde, nommée la Torpille... - Eh! bien? - Mon enfant, je t'avais permis de prendre une maÃtresse, mais une femme de la cour, jeune, belle, influente, au moins comtesse. Je t'avais choisi madame d'Espard, afin d'en faire sans scrupule un instrument de fortune; car elle ne t'aurait jamais perverti le coeur, elle te l'aurait laissé libre... Aimer une prostituée de la dernière espèce, quand on n'a pas, comme les rois, le pouvoir de l'anoblir, est une faute énorme. - Suis-je le premier qui ait renoncé à l'ambition pour suivre la pente d'un amour effréné? - Bon! fit le prêtre en ramassant le bochettino du houka que Lucien avait laissé tomber par terre et le lui rendant, je comprends l'épigramme. Ne peut-on réunir l'ambition et l'amour? Enfant, tu as dans le vieil Herrera une mère dont le dévouement est absolu... - Je le sais, mon vieux, dit Lucien en lui prenant la main et en la lui secouant. - Tu as voulu les joujoux de la richesse, tu les as. Tu veux briller, je te dirige dans la voie du pouvoir, je baise des mains bien sales pour te faire avancer, et tu avanceras. Encore quelque temps, il ne te manquera rien de ce qui plaÃt aux hommes et aux femmes. Efféminé par tes caprices tu es viril par ton esprit j'ai tout conçu de toi, je te pardonne tout. Tu n'as qu'à parler pour satisfaire tes passions d'un jour. J'ai agrandi ta vie en y mettant ce qui la fait adorer par le plus grand nombre, le cachet de la politique et de la domination. Tu seras aussi grand que tu es petit; mais il ne faut pas briser le balancier avec lequel nous battons monnaie. Je te permets tout, moins les fautes qui tueraient ton avenir. Quand je t'ouvre les salons du faubourg Saint-Germain, je te défends de te vautrer dans les ruisseaux! Lucien! je serai comme une barre de fer dans ton intérêt, je souffrirai tout de toi, pour toi. Ainsi donc, j'ai converti ton manque de touche au jeu de la vie en une finesse de joueur habile... Lucien leva la tête par un mouvement d'une brusquerie furieuse. - J'ai enlevé la Torpille! - Toi? s'écria Lucien. Dans un accès de rage animale, le poète se leva, jeta le bochettino d'or et de pierreries à la face du prêtre, qu'il poussa assez violemment pour renverser cet athlète. - Moi, dit l'Espagnol en se relevant et en gardant sa gravité terrible. La perruque noire était tombée. Un crâne poli comme une tête de mort rendit à cet homme sa vraie physionomie; elle était épouvantable. Lucien resta sur son divan, les bras pendants, accablé, regardant l'abbé d'un air stupide, - Je l'ai enlevée, reprit le prêtre, - Qu'en as-tu fait? Tu l'as enlevée le lendemain du bal masqué... - Oui, le lendemain du jour où j'ai vu insulter un être qui t'appartenait par des drôles à qui je ne voudrais pas donner mon pied dans... - Des drôles, dit Lucien en l'interrompant, dis des monstres, auprès de qui ceux que l'on guillotine sont des anges. Sais-tu ce que la pauvre Torpille a fait pour trois d'entre eux? Il y en a un qui a été, pendant deux mois, son amant elle était pauvre et cherchait son pain dans le ruisseau; lui n'avait pas le sou, il était comme moi, quand tu m'as rencontré, bien près de la rivière; mon gars se relevait la nuit, il allait à l'armoire où étaient les restes du dÃner de cette fille, et il les mangeait elle a fini par découvrir ce manège; elle a compris cette honte, elle a eu soin de laisser beaucoup de restes, elle était bien heureuse; elle n'a dit cela qu'à moi, dans son fiacre, au retour de l'Opéra. Le second avait volé, mais avant qu'on ne pût s'apercevoir du vol, elle a pu lui prêter la somme qu'il a pu restituer et qu'il a toujours oublié de rendre à cette pauvre enfant. Quant au troisième, elle a fait sa fortune en jouant une comédie où éclate le génie de Figaro; elle a passé pour sa femme et s'est faite la maÃtresse d'un homme tout-puissant qui la croyait la plus candide des bourgeoises. A l'un la vie, à l'autre l'honneur, au dernier la fortune, qui est aujourd'hui tout cela! Et voilà comme elle a été récompensée par eux. - Veux-tu qu'ils meurent? dit Herrera qui avait une larme dans les yeux. - Allons, te voilà bien! je te connais... - Non, apprends tout, poète rageur, dit le prêtre, la Torpille n'existe plus... Lucien s'élança sur Herrera si vigoureusement pour le prendre à la gorge, que tout autre homme eût été renversé; mais le bras de l'Espagnol maintint le poète. - Ecoute donc, dit-il froidement. J'en ai fait une femme chaste, pure, bien élevée, religieuse, une femme comme il faut; elle est dans le chemin de l'instruction. Elle peut, elle doit devenir, sous l'empire de ton amour, une Ninon, une Marion de Lorme, une Dubarry, comme le disait ce journaliste à l'Opéra. Tu l'avoueras pour ta maÃtresse ou tu resteras derrière le rideau de ta création, ce qui sera plus sage! L'un ou l'autre parti t'apportera profit et orgueil, plaisir et progrès; mais si tu es aussi grand politique que grand poète, Esther ne sera qu'une fille pour toi, car plus tard elle nous tirera peut-être d'affaire, elle vaut son pesant d'or. Bois, mais ne te grise pas. Si je n'avais pas pris les rênes de ta passion, où en serais-tu aujourd'hui? Tu aurais roulé avec la Torpille dans la fange des misères d'où je t'ai tiré. Tiens, lis, dit Herrera aussi simplement que Talma dans Manlius qu'il n'avait jamais vu. Un papier tomba sur les genoux du poète, et le tira de l'extatique surprise où l'avait plongé cette terrifiante réponse, il le prit et lut la première lettre écrite par mademoiselle Esther. "A monsieur l'abbé Carlos Herrera. Mon cher protecteur, ne croirez-vous pas que chez moi la reconnaissance passe avant l'amour, en voyant que c'est à vous rendre grâce que j'emploie, pour la première fois, la faculté d'exprimer mes pensées, au lieu de la consacrer à peindre un amour que Lucien a peut-être oublié? Mais je vous dirai à vous, homme divin, ce que je n'oserais lui dire à lui, qui, pour mon bonheur, tient encore à la terre. La cérémonie d'hier a versé les trésors de la grâce en moi, je remets donc ma destinée en vos mains. Dussé-je mourir en restant loin de mon bien-aimé, je mourrai purifiée comme la Madeleine, et mon âme deviendra pour lui la rivale de son ange gardien. Oublierai-je jamais la fête d'hier? Comment vouloir abdiquer le trône glorieux où je suis montée? Hier, j'ai lavé toutes mes souillures dans l'eau du baptême, et j'ai reçu le corps sacré de notre Sauveur; je suis devenue l'un de ses tabernacles. En ce moment, j'ai entendu les chants des anges, je n'étais plus une femme, je naissais à une vie de lumière, au milieu des acclamations de la terre, admirée par le monde, dans un nuage d'encens et de prières qui enivrait, et parée comme une vierge pour un époux céleste. En me trouvant, ce que je n'espérais jamais, digne de Lucien, j'ai abjuré tout amour impur, et ne veux pas marcher dans d'autres voies que celles de la vertu. Si mon corps est plus faible que mon âme, qu'il périsse. Soyez l'arbitre de ma destinée, et, si je meurs, dites à Lucien que je suis morte pour lui en naissant à Dieu. Ce dimanche soir." Lucien leva sur l'abbé ses yeux mouillés de larmes. - Tu connais l'appartement de la grosse Caroline Bellefeuille, rue Taitbout, reprit l'Espagnol. Cette fille, abandonnée par son magistrat, était dans un effroyable besoin, elle allait être saisie; j'ai fait acheter son domicile en bloc, elle en est sortie avec ses nippes. Esther, cet ange qui voulait monter au ciel, y est descendue et t'attend. En ce moment, Lucien entendit dans la cour ses chevaux qui piaffaient, il n'eut pas la force d'exprimer son admiration pour un dévouement que lui seul pouvait apprécier; il se jeta dans les bras de l'homme qu'il avait outragé, répara tout par un seul regard et par la muette effusion de ses sentiments; puis il franchit les escaliers, jeta l'adresse d'Esther à l'oreille de son tigre, et les chevaux partirent comme si la passion de leur maÃtre eût animé leurs jambes. Où l'on apprend qu'il n'y avait pas de prêtre dans l'abbé Herrera Le lendemain, un homme, qu'à son habillement les passants pouvaient prendre pour un gendarme déguisé, se promenait rue Taitbout, en face d'une maison, comme s'il attendait la sortie de quelqu'un; son pas était celui des hommes agités. Vous rencontrerez souvent, dans Paris, de ces promeneurs passionnés, vrais gendarmes qui guettent un garde national réfractaire, des recors qui prennent leurs mesures pour une arrestation, des créanciers méditant une avanie à leur débiteur qui s'est claquemuré, des amants ou des maris jaloux et soupçonneux, des amis en faction pour compte d'amis; mais vous rencontrerez bien rarement une face éclairée par les sauvages et rudes pensées qui animaient celle du sombre athlète allant et venant sous les fenêtres de mademoiselle Esther avec la songeuse précipitation d'un ours en cage. A midi, une croisée s'ouvrit pour laisser passer la main d'une femme de chambre qui en poussa les volets rembourrés de coussins. Quelques instants après, Esther en déshabillé vint respirer l'air, elle s'appuyait sur Lucien; qui les eût vus, les aurait pris pour l'original d'une suave vignette anglaise. Esther aperçut tout d'abord les yeux de basilic du prêtre espagnol, et. la pauvre créature, atteinte comme d'une balle, jeta un cri d'effroi. - Voilà le terrible prêtre, dit-elle en le montrant à Lucien. - Luit dit-il en souriant, il n'est pas plus prêtre que toi... - Qu'est-il donc alors? dit-elle effrayée. - Eh! c'est un vieux Lascar qui ne croit qu'au diable, dit Lucien. Saisie par un être moins dévoué qu'Esther, cette lueur jetée sur les secrets du faux prêtre aurait pu perdre à jamais Lucien. En allant de la fenêtre de leur chambre à coucher dans la salle à manger où leur déjeuner venait d'être servi, les deux amants rencontrèrent Carlos Herrera. - Que viens-tu faire ici? lui dit brusquement Lucien. - Vous bénir, répondit cet audacieux personnage en arrêtant le couple et le forçant à rester dans le petit salon de l'appartement. Ecoutez-moi, mes amours? Amusez-vous, soyez heureux, c'est très bien. Le bonheur à tout prix, voilà ma doctrine. Mais toi, dit-il à Esther, toi que j'ai tirée de la boue et que j'ai savonnée, âme et corps, tu n'as pas la prétention de te mettre en travers sur le chemin de Lucien?... Quant à toi, mon petit, reprit-il après une pause en regardant Lucien, tu n'es plus assez poète pour te laisser aller à une nouvelle Coralie. Nous faisons de la prose. Que peut devenir l'amant d'Esther? Rien. Esther peut-elle être madame de Rubempré? Non. Eh! bien, le monde, ma petite, dit-il en mettant sa main dans celle d'Esther qui frissonna comme si quelque serpent l'eût enveloppée, le monde doit ignorer que vous vivez; le monde doit surtout ignorer qu'une mademoiselle Esther aime Lucien, et que Lucien est épris d'elle... Cet appartement sera votre prison, ma petite. Si vous voulez sortir, et votre santé l'exigera, vous vous promènerez pendant la nuit, aux heures où vous ne pourrez point être vue; car votre beauté, votre jeunesse et la distinction que vous avez acquise au couvent seraient trop promptement remarquées dans Paris. Le jour où qui que ce soit au monde, dit-il avec un terrible accent accompagné d'un plus terrible regard, saurait que Lucien est votre amant ou que vous êtes sa maÃtresse, ce jour serait l'avant-dernier de vos jours. On a obtenu à ce cadet-là une ordonnance qui lui a permis de porter le nom et les armes de ses ancêtres maternels. Mais ce n'est pas tout! le titre de marquis ne nous a pas été rendu; et, pour le reprendre, il doit épouser une fille de bonne maison en faveur de qui le Roi nous fera cette grâce. Cette alliance mettra Lucien dans le monde de la Cour. Cet enfant, de qui j'ai su faire un homme, deviendra d'abord secrétaire d'ambassade; plus tard, il sera ministre dans quelque petite cour d'Allemagne, et, Dieu ou moi ce qui vaut mieux aidant, il ira s'asseoir quelque jour sur les bancs de la pairie... - Ou sur les bancs... dit Lucien en interrompant cet homme. - Tais-toi, s'écria Carlos en couvrant avec sa large main la bouche de Lucien. Un pareil secret à une femme!... lui souffla-t-il dans l'oreille. - Esther, une femme?... s'écria l'auteur des Marguerites. - Encore des sonnets! dit l'Espagnol, ou des sornettes. Tous ces anges-là redeviennent femmes, tôt ou tard; or, la femme a toujours des moments où elle est à la fois singe et enfant! deux êtres qui nous tuent en voulant rire. - Esther, mon bijou, dit-il à la jeune pensionnaire épouvantée, je vous ai trouvé pour femme de chambre une créature qui m'appartient comme si elle était ma fille. Vous aurez pour cuisinière une mulâtresse, ce qui donne un fier ton à une maison. Avec Europe et Asie, vous pourrez vivre ici pour un billet de mille francs par mois, tout compris, comme une reine... de théâtre. Europe a été couturière, modiste et comparse, Asie a servi un milord gourmand. Ces deux créatures seront pour vous comme deux fées. En voyant Lucien très petit garçon devant cet être, coupable au moins d'un sacrilège et d'un faux, cette femme, sacrée par son amour, sentit alors au fond de son coeur une terreur profonde. Sans répondre, elle entraÃna Lucien dans la chambre où elle lui dit "Est-ce le diable?" - C'est bien pis... pour moi! reprit-il vivement. Mais, si tu m'aimes, tâche d'imiter le dévouement de cet homme, et obéis-lui sous peine de mort... - De mort?... dit-elle encore plus effrayée, - De mort, répéta Lucien. Hélas! ma petite biche, aucune mort ne saurait se comparer à celle qui m'atteindrait, si... Esther pâlit en entendant ces paroles et se sentit défaillir. - Eh! bien? leur cria ce faussaire sacrilège, vous n'avez donc pas encore effeuillé toutes vos marguerites? Esther et Lucien reparurent, et la pauvre fille dit, sans oser regarder l'homme mystérieux "Vous serez obéi comme on obéit à Dieu, monsieur." - Bien! Répondit-il, vous pourrez être, pendant quelque temps, très heureuse, et... vous n'aurez que des toilettes de chambre et de nuit à faire, ce sera très économique. Deux fameux chiens de garde Et les deux amants se dirigèrent vers la salle à manger; mais le protecteur de Lucien fit un geste pour arrêter le joli couple, qui s'arrêta. - Je viens de vous parler de vos gens, mon enfant, dit-il à Esther, je dois vous les présenter. L'Espagnol sonna deux fois. Les deux femmes, qu'il nommait Europe et Asie, apparurent, et il fut facile de voir la cause de ces surnoms. Asie, qui paraissait être née à l'Ãle de Java, offrait au regard, pour l'épouvanter, ce visage cuivré particulier aux Malais, plat comme une planche, et où le nez semble avoir été rentré par une compression violente. L'étrange disposition des os maxillaires donnait au bas de cette figure une ressemblance avec la face des singes de la grande espèce. Le front, quoique déprimé, ne manquait pas d'une intelligence produite par l'habitude de la ruse. Deux petits yeux ardents conservaient le calme de ceux des tigres, mais ils ne regardaient point en face. Asie semblait avoir peur d'épouvanter son monde. Les lèvres, d'un bleu pâle, laissaient passer des dents d'une blancheur éblouissante, mais entrecroisées. L'expression générale de cette physionomie animale était la lâcheté. Les cheveux, luisants et gras, comme la peau du visage, bordaient de deux bandes noires un foulard très riche. Les oreilles, excessivement jolies, avaient deux grosses perles brunes pour ornement. Petite, courte, ramassée, Asie ressemblait à ces créations falotes que se permettent les Chinois sur leurs écrans, ou plus exactement, à ces idoles hindoues dont le type ne paraÃt pas devoir exister, mais que les voyageurs finissent par trouver. En voyant ce monstre, paré d'un tablier blanc sur une robe de stoff, Esther eut le frisson. - Asie! dit l'Espagnol vers qui cette femme leva la tête par un mouvement qui n'est comparable qu'à celui du chien regardant son maÃtre, voilà votre maÃtresse... Et il montra du doigt Esther en peignoir. Asie regarda cette jeune fée avec une expression quasi douloureuse; mais en même temps une lueur étouffée entre ses petits cils pressés partit comme la flammèche d'un incendie sur Lucien qui, vêtu d'une magnifique robe de chambre ouverte, d'une chemise en toile de Frise et d'un pantalon rouge, un bonnet turc sur sa tête d'où ses cheveux blonds sortaient en grosses boucles, offrait une image divine. Le génie italien peut inventer de raconter Othello, le génie anglais peut le mettre en scène; mais la nature seule a le droit d'être dans un seul regard plus magnifique et plus complète que l'Angleterre et l'Italie dans l'expression de la jalousie. Ce regard, surpris par Esther, lui fit saisir l'Espagnol par le bras et y imprimer ses ongles comme eût fait un chat qui se retient pour ne pas tomber dans un précipice où il ne voit pas de fond. L'Espagnol dit alors trois ou quatre mots d'une langue inconnue à ce monstre asiatique, qui vint s'agenouiller en rampant aux pieds d'Esther, et les lui baisa. - C'est, dit l'Espagnol à Esther, non pas une cuisinière, mais un cuisinier qui rendrait Carême fou de jalousie. Asie sait tout faire en cuisine. Elle vous accommodera un simple plat de haricots à vous mettre en doute si les anges ne sont pas descendus pour y ajouter des herbes du ciel. Elle ira tous les matins à la Halle elle-même, et se battra comme un démon qu'elle est, afin d'avoir les choses au plus juste prix; elle lassera les curieux par sa discrétion. Comme vous passerez pour être allée aux Indes, Asie vous aidera beaucoup à rendre cette fable possible, car c'est une de ces Parisiennes qui naissent pour être du pays d'où elles veulent être. Mais mon avis n'est pas que vous soyez étrangère... - Europe, qu'en dis-tu?... Europe formait un contraste parfait avec Asie, car elle était la soubrette la plus gentille que jamais Monrose ait pu souhaiter pour adversaire sur le théâtre. Svelte, en apparence étourdie, au minois de belette, le nez en vrille, Europe offrait à l'observation une figure fatiguée par les corruptions parisiennes, la blafarde figure d'une fille nourrie de pommes crues, lymphatique et fibreuse, molle et tenace. Son petit pied en avant, les mains dans les poches de son tablier, elle frétillait tout en restant immobile, tant elle avait d'animation. A la fois grisette et figurante, elle devait, malgré sa jeunesse, avoir déjà fait bien des métiers. Perverse comme toutes les Madelonnettes ensemble, elle pouvait avoir volé ses parents et frôlé les bancs de la Police correctionnelle. Asie inspirait une grande épouvante; mais on la connaissait tout entière en un moment, elle descendait en ligne droite de Locuste; tandis qu'Europe inspirait une inquiétude qui ne pouvait que grandir à mesure qu'on se servait d'elle; sa corruption semblait ne pas avoir de bornes; elle devait, comme dit le peuple, savoir faire battre des montagnes. - Madame pourrait être de Valenciennes, dit Europe d'un petit ton sec, j'en suis. Monsieur, dit-elle à Lucien d'un air pédant, veut-il nous apprendre le nom qu'il compte donner à madame? - Madame Van Bogseck, répondit l'Espagnol en retournant aussitôt le nom d'Esther. Madame est une Juive originaire de Hollande, veuve d'un négociant et malade d'une maladie de foie rapportée de Java... Pas grande fortune, afin de ne pas exciter la curiosité. - De quoi vivre, six mille francs de rente, et nous nous plaindrons de ses lésineries, dit Europe. - C'est cela, fit l'Espagnol en inclinant la tête. Satanées farceuses! Reprit-il d'un son de voix terrible en surprenant en Asie et en Europe des regards qui lui déplurent, vous savez ce que je vous ai dit? Vous servez une reine, vous lui devez le respect qu'on doit à une reine, vous lui serez dévouées autant qu'à moi. Ni le portier, ni les voisins, ni les locataires, enfin personne au monde ne doit savoir ce qui se passe ici. C'est à vous à déjouer toutes les curiosités, s'il s'en éveille. Et madame, ajouta-t-il en mettant sa large main velue sur le bras d'Esther, madame ne doit pas commettre la plus légère imprudence, vous l'en empêcheriez au besoin, mais... toujours respectueusement. Europe, c'est vous qui serez en relation avec le dehors pour la toilette de madame, et vous y travaillerez afin d'aller à l'économie. Enfin, que personne, pas même les gens les plus insignifiants, ne mette les pieds dans l'appartement. A vous deux, il faut savoir y tout faire. - Ma petite belle, dit-il à Esther, quand vous voudrez sortir le soir en voiture, vous le direz à Europe, elle sait où aller chercher vos gens, car vous aurez un chasseur, et de ma façon, comme ces deux esclaves. Esther et Lucien ne trouvaient pas un mot à dire, ils écoutaient l'Espagnol et regardaient les deux sujets précieux auxquels il donnait ses ordres. A quel secret devaient-ils la soumission, le dévouement écrits sur ces deux visages, l'un si méchamment mutin, l'autre si profondément cruel? Il devina les pensées d'Esther et de Lucien, qui paraissaient engourdis comme l'eussent été Paul et Virginie à l'aspect de deux horribles serpents, et il leur dit de sa bonne voix à l'oreille "Vous pouvez compter sur elles comme sur moi même; n'ayez aucun secret pour elles, ça les flattera. - Va servir, ma petite Asie, dit-il à la cuisinière; et toi, ma mignonne, mets un couvert, dit-il à Europe, c'est bien le moins que ces enfants donnent à déjeuner à papa." Quand les deux femmes eurent fermé la porte, et que l'Espagnol entendit Europe allant et venant, il dit à Lucien et à la jeune fille, en ouvrant sa large main "Je les tiens!" Mot et geste qui faisaient frémir. - Où donc les as-tu trouvées? s'écria Lucien. - Eh! parbleu, répondit cet homme, je ne les ai pas cherchées au pied des trônes! Europe sort de la boue et a peur d'y entrer... Menacez-les de monsieur l'abbé quand elles ne vous satisferont pas, et vous les verrez tremblant comme des souris à qui l'on parle d'un chat. Je suis un dompteur de bêtes féroces, ajouta-t-il en souriant. - Vous me faites l'effet du démon! s'écria gracieusement Esther en se serrant contre Lucien. - Mon enfant, j'ai tenté de vous donner au ciel; mais la fille repentie sera toujours une mystification pour l'Eglise s'il s'en trouvait une, elle redeviendrait courtisane dans le Paradis... Vous y avez gagné de vous faire oublier et de ressembler à une femme comme il faut; car vous avez appris là -bas ce que vous n'auriez jamais pu savoir dans la sphère infâme où vous viviez... Vous ne me devez rien, fit-il en voyant une délicieuse expression de reconnaissance sur la figure d'Esther, j'ai tout fait pour lui... Et il montra Lucien... Vous êtes fille, vous resterez fille, vous mourrez fille; car, malgré les séduisantes théories des éleveurs de bêtes, on ne peut devenir ici-bas que ce qu'on est. L'homme aux bosses a raison. Vous avez la bosse de l'amour. L'Espagnol était, comme on le voit, fataliste, ainsi que Napoléon, Mahomet et beaucoup de grands politiques. Chose étrange, presque tous les hommes d'action inclinent à la Fatalité, de même que la plupart des penseurs inclinent à la Providence. - Je ne sais pas ce que je suis, répondit Esther avec une douceur d'ange; mais j'aime Lucien, et je mourrai l'adorant. - Venez déjeuner, dit brusquement l'Espagnol, et priez Dieu que Lucien ne se marie pas promptement, car alors vous ne le reverriez plus. - Son mariage serait ma mort, dit-elle. Elle laissa passer ce faux prêtre le premier afin de pouvoir se hausser jusqu'à l'oreille de Lucien, sans être vue. - Est-ce ta volonté, dit-elle, que je reste sous la puissance de cet homme qui me fait garder par ces deux hyènes? Lucien inclina la tête. La pauvre fille réprima sa tristesse et parut joyeuse; mais elle fut horriblement oppressée. Il fallut plus d'un an de soins constants et dévoués pour qu'elle s'habituât ces deux terribles créatures, que Carlos Herrera nommait les deux chiens de garde. Chapitre ennuyeux car il explique quatre ans de bonheur La conduite de Lucien, depuis son retour à Paris, fut marquée au coin d'une politique si profonde qu'il devait exciter et qu'il excita la jalousie de tous ses anciens amis, envers lesquels il n'exerça pas d'autre vengeance que de les faire enrager par ses succès, par sa tenue irréprochable, et par sa façon de laisser les gens à distance. Ce poète si communicatif, si expansif, devint froid et réservé. De Marsay, ce type adopté par la jeunesse parisienne, n'apportait pas dans ses discours ou dans ses actions plus de mesure que n'en avait Lucien. Quant à de l'esprit, le journaliste avait jadis fait ses preuves. De Marsay, à qui bien des gens opposaient Lucien avec complaisance en donnant la préférence au poète, eut la petitesse de s'en taquiner. Lucien, très en faveur auprès des hommes qui exerçaient le pouvoir, abandonna si bien toute pensée de gloire littéraire, qu'il fut insensible au succès de son roman, republié sous son vrai titre de l'Archer de Charles IX, et au bruit que fit son recueil de sonnets intitulé les Marguerites vendu par Dauriat en une semaine. - C'est un succès posthume, répondit-il en riant à mademoiselle des Touches qui le complimentait. Le terrible Espagnol maintenait sa créature avec un bras de fer dans la ligne au bout de laquelle les fanfares et les profits de la victoire attendent le politique patient. Lucien avait pris l'appartement de garçon de Beaudenord, sur le quai Malaquais, afin de se rapprocher de la rue Taitbout, et son conseil s'était logé dans trois chambres de la même maison, au quatrième étage. Lucien n'avait plus qu'un cheval de selle et de cabriolet, un domestique et un palefrenier. Quand il ne dÃnait pas en ville, il dÃnait chez Esther. Carlos Herrera surveillait si bien les gens au quai Malaquais, que Lucien ne dépensait pas en tout dix mille francs par an. Dix mille francs suffisaient à Esther, grâce au dévouement constant, inexplicable d'Europe et d'Asie. Lucien employait d'ailleurs les plus grandes précautions pour aller rue Taitbout ou pour en sortir. Il n'y venait jamais qu'en fiacre, les stores baissés, et faisait toujours entrer la voiture. Aussi, sa passion pour Esther et l'existence du ménage de la rue Taithout, entièrement inconnues dans le monde, ne nuisirent-elles aucune de ses entreprises ou de ses relations; jamais un mot indiscret ne lui échappa sur ce sujet délicat. Ses fautes en ce genre avec Coralie, lors de son premier séjour à Paris, lui avaient donné de l'expérience. Sa vie offrit d'abord cette régularité de bon ton sous laquelle on peut cacher bien des mystères il restait dans le inonde tous les soirs jusqu'à une heure du matin; on le trouvait chez lui de dix heures à une heure après-midi; puis il allait au bois de Boulogne et faisait des visites jusqu'à cinq heures. On le voyait rarement à pied, il évitait ainsi ses anciennes connaissances. Quand il fut salué par quelque journaliste ou par quelqu'un de ses anciens camarades, il répondit d'abord par une inclination de tête assez polie pour qu'il fût impossible de se fâcher, mais où perçait un dédain profond qui tuait la familiarité française. Il se débarrassa promptement ainsi des gens qu'il ne voulait plus avoir connus. Une vieille haine l'empêchait d'aller chez madame d'Espard, qui, plusieurs fois, avait voulu l'avoir chez elle; s'il la rencontrait chez la duchesse de Maufrigneuse ou chez mademoiselle des Touches, chez la comtesse de Montcornet, ou ailleurs, il se montrait d'une exquise politesse avec elle. Cette haine, égale chez madame d'Espard, obligeait Lucien à user de prudence, car on verra comment il l'avait avivée en se permettant une vengeance qui, d'ailleurs, lui valut une forte semonce de Carlos Herrera. - Tu n'es pas encore assez puissant pour te venger de qui que ce soit, lui avait dit l'Espagnol. Quand on est en route, par un ardent soleil, on ne s'arrête pas pour cueillir la plus belle fleur... Il y avait trop d'avenir et trop de supériorité vraie chez Lucien pour que les jeunes gens, que son retour à Paris et sa fortune inexplicable offusquaient ou froissaient, ne fussent pas enchantés de lui jouer un mauvais tour. Lucien, qui se savait beaucoup d'ennemis, n'ignorait pas ces mauvaises dispositions chez ses amis. Aussi l'abbé mettait-il admirablement son fils adoptif en garde contre les traÃtrises du monde, contre les imprudences si fatales à la jeunesse. Lucien devait raconter et racontait tous les soirs à l'abbé les plus petits événements de la journée. Grâce aux conseils de ce mentor, il déjouait la curiosité la plus habile, celle du monde. Gardé par un sérieux anglais, fortifié par les redoutes qu'élève la circonspection des diplomates, il ne laissait à personne le droit ou l'occasion de jeter l'oeil sur ses affaires. Sa jeune et belle figure avait fini par être, dans le monde, impassible comme une figure de princesse en cérémonie. Vers le milieu de l'année 1829, il fut question de son mariage avec la fille aÃnée de la duchesse de Grandlieu, qui n'avait alors pas moins de quatre filles à établir. Personne ne mettait en doute que le Roi ne fÃt, à propos de cette alliance, la faveur de rendre à Lucien le titre de marquis. Ce mariage allait décider la fortune politique de Lucien, qui probablement serait nommé ministre auprès d'une cour d'Allemagne. Depuis trois ans surtout, la vie de Lucien avait été d'une sagesse inattaquable; aussi de Marsay avait-il dit de lui ce mot singulier "Ce garçon doit avoir derrière lui quelqu'un de bien fort!" Lucien était ainsi devenu presque un personnage. Sa passion pour Esther l'avait d'ailleurs aidé beaucoup à jouer son rôle d'homme grave. Une habitude de ce genre garantit les ambitieux de bien des sottises; en ne tenant à aucune femme, ils ne se laissent pas prendre aux réactions du physique sur le moral. Quant au bonheur dont jouissait Lucien, c'était la réalisation des rêves du poète sans le sou, à jeun, dans un grenier. Esther, l'idéal de la courtisane amoureuse, tout en rappelant à Lucien Coralie, l'actrice avec laquelle il avait vécu pendant une année, l'effaçait complètement. Toutes les femmes aimantes et dévouées inventent la réclusion, l'incognito, la vie de la perle au fond de la mer; mais, chez la plupart d'entre elles, c'est un de ces charmants caprices qui font un sujet de conversation, une preuve d'amour qu'elles rêvent de donner et qu'elles ne donnent pas; tandis qu'Esther, toujours au lendemain de sa première félicité, vivant à toute heure sous le premier regard incendiaire de Lucien, n'eut pas, en quatre ans, un mouvement de curiosité. Son esprit tout entier, elle l'employait à rester dans les termes du programme tracé par la main fatale de l'Espagnol. Bien plus! au milieu des plus enivrantes délices, elle n'abusa pas du pouvoir illimité que prêtent aux femmes aimées les désirs renaissants d'un amant pour faire à Lucien une interrogation sur Herrera, qui, d'ailleurs, l'épouvantait toujours elle n'osait pas penser à lui. Les savants bienfaits de ce personnage inexplicable, à qui certainement Esther devait et sa grâce de pensionnaire, et ses façons de femme comme il faut, et sa régénération, semblaient à la pauvre fille être des avances de l'enfer. - Je paierai tout cela quelque jour, se disait-elle avec effroi. Pendant toutes les belles nuits, elle sortait en voiture de louage. Elle allait, avec une célérité, sans doute imposée par l'abbé, dans un de ces charmants bois qui sont autour de Paris, à Boulogne, Vincennes, Romainville ou Ville-d'Avray, souvent avec Lucien, quelquefois seule avec Europe. Elle s'y promenait sans avoir peur, car elle était accompagnée, quand elle se trouvait sans Lucien, par un grand chasseur vêtu comme les chasseurs les plus élégants, armé d'un vrai couteau, et dont la physionomie autant que la sèche musculature annonçaient un terrible athlète. Cet autre gardien était pourvu, selon la mode anglaise, d'une canne, appelée bâton de longueur, que connaissent les bâtonistes, et avec laquelle ils peuvent défier plusieurs assaillants. En conformité d'un ordre donné par l'abbé, jamais Esther n'avait dit un mot à ce chasseur. Europe, quand madame voulait revenir, jetait un cri; le chasseur sifflait le cocher, qui se trouvait toujours à une distance convenable. Lorsque Lucien se promenait avec Esther, Europe et le chasseur restaient cent pas d'eux, comme deux de ces pages infernaux dont parlent les Mille et une Nuits, et qu'un enchanteur donne à ses protégés. Les Parisiens, et surtout les Parisiennes, ignorent les charmes d'une promenade au milieu des bois par une belle nuit. Le silence, les effets de lune, la solitude ont l'action calmante des bains. Ordinairement Esther partait à dix heures, se promenait de minuit à une heure, et rentrait à deux heures et demie. Il ne faisait jamais jour chez elle avant onze heures. Elle se baignait, procédait à cette toilette minutieuse, ignorée de la plupart des femmes de Paris, car elle veut trop de temps, et ne se pratique guère que chez les courtisanes, les lorettes ou les grandes dames qui toutes ont leur journée à elles. Elle n'était prête que quand Lucien venait, et s'offrait toujours à ses regards comme une fleur nouvellement éclose. Elle n'avait de souci que du bonheur de son poète; elle était à lui comme une chose à lui, c'est-à -dire qu'elle lui laissait la plus entière liberté. Jamais elle ne jetait un regard au-delà de la sphère où elle rayonnait; l'abbé le lui avait bien recommandé, car il entrait dans les plans de ce profond politique que Lucien eût des bonnes fortunes. Le bonheur n'a pas d'histoire, et les conteurs de tous les pays l'ont si bien compris que cette phrase Ils furent heureux! termine toutes les aventures d'amour. Aussi ne peut-on qu'expliquer les moyens de ce bonheur vraiment fantastique au milieu de Paris. Ce fut le bonheur sous sa plus belle forme, un poème, une symphonie de quatre ans! Toutes les femmes diront "C'est beaucoup!" Ni Esther ni Lucien n'avaient dit "C'est trop!" Enfin, la formule Ils furent heureux, fut pour eux encore plus explicite que dans les contes de fées, car ils n'eurent pas d'enfants. Ainsi, Lucien pouvait coqueter dans le monde, s'abandonner à ses caprices de poète et, disons le mot, aux nécessités de sa position. Il rendit, pendant le temps où il faisait lentement son chemin, des services secrets à quelques hommes politiques en coopérant à leurs travaux. Il fut en ceci d'une grande discrétion. Il cultiva beaucoup la société de madame de Sérisy, avec laquelle il était, au dire des salons, du dernier bien. Madame de Sérisy avait enlevé Lucien à la duchesse de Maufrigneuse, qui, dit-on, n'y tenait plus, un de ces mots par lesquels les femmes se vengent d'un bonheur envié. Lucien était, pour ainsi dire, dans le giron de la Grande-Aumônerie, et dans l'intimité de quelques femmes amies de l'archevêque de Paris. Modeste et discret, il attendait avec patience. Aussi le mot de Marsay, qui s'était alors marié et qui faisait mener à sa femme la vie que menait Esther, contenait-il plus qu'une observation. Mais les dangers sous-marins de la position de Lucien s'expliqueront assez dans le courant de cette histoire. Comment un Loup-cervier rencontra le rat, et ce qui en advint Dans ces circonstances, par une belle nuit du mois d'août, le baron de Nucingen revenait à Paris de la terre d'un banquier étranger établi en France, et chez lequel il avait dÃné. Cette terre est à huit lieues de Paris, en pleine Brie. Or, comme le cocher du baron s'était vanté d'y mener son maÃtre et de le ramener avec ses chevaux, ce cocher prit la liberté d'aller lentement quand la nuit fut venue. En entrant dans le bois de Vincennes, voici la situation des bêtes, des gens et du maÃtre. Littéralement abreuvé à l'office de l'illustre autocrate du Change, le cocher, complètement ivre, dormait, tout en tenant les guides, à faire illusion aux passants. Le valet, assis derrière, ronflait comme une toupie d'Allemagne, pays des petites figures en bois sculpté, des grands Reinganum et des toupies. Le baron voulut penser; mais, dès le pont de Gournay, la douce somnolence de la digestion lui avait fermé les yeux. A la mollesse des guides, les chevaux comprirent l'état du cocher; ils entendirent la basse continue du valet en vigie à l'arrière, ils se virent les maÃtres, et profitèrent de ce petit quart d'heure de liberté pour marcher à leur fantaisie. En esclaves intelligents, ils offrirent aux voleurs l'occasion de dévaliser l'un des plus riches capitalistes de France, le plus profondément habile de ceux qu'on a fini par nommer assez énergiquement des Loups-cerviers. Enfin, devenus les maÃtres et attirés par cette curiosité que tout le monde a pu remarquer chez les animaux domestiques, ils s'arrêtèrent, dans un rond-point quelconque, devant d'autres chevaux à qui sans doute ils dirent en langue de cheval "A qui êtes-vous? Que faites-vous? Etes-vous heureux?" Quand la calèche ne roula plus, le baron assoupi s'éveilla. Il crut d'abord n'avoir pas quitté le parc de son confrère; puis il fut surpris par une vision céleste qui le trouva sans son arme habituelle, le calcul. Il faisait un clair de lune si magnifique qu'on aurait pu tout lire, même un journal du soir. Par le silence des bois, et, à cette lueur pure, le baron vit une femme seule qui, tout en montant dans une voiture de louage, regarda le singulier spectacle de cette calèche endormie. A la vue de cet ange, le baron de Nucingen fut comme illuminé par une lumière intérieure. En se voyant admirée, la jeune femme abaissa son voile avec un geste d'effroi. Un chasseur jeta un cri rauque dont la signification fut bien comprise par le cocher, car la voiture fila comme une flèche. Le vieux banquier ressentit une émotion terrible le sang qui lui revenait des pieds charriait du feu à sa tête, sa tête renvoyait des flammes au coeur; la gorge se serra. Le malheureux craignit une indigestion, et, malgré cette appréhension capitale, il se dressa sur ses pieds. - Hau crante callot! fichi pédate ki tord! Cria-t-il. Sante frante si di haddrappe cedde foidire. A ces mots, cent francs, le cocher se réveilla, le valet de l'arrière les entendit sans doute dans son sommeil. Le baron répéta l'ordre, le cocher mit les chevaux au grand galop, et réussit à rattraper, à la barrière du Trône, une voiture à peu près semblable à celle où Nucingen avait vu la divine inconnue, mais où se prélassait le premier commis de quelque riche magasin, avec une femme comme il faut de la rue Vivienne. Cette méprise consterna le baron. - Zi chaffais âmné Chorche prononcez George, au lier te doi, crosse pette, ile aurede pien si droufer cedde phâmme, dit-il au domestique pendant que les commis visitaient la voiture. - Eh! monsieur le baron, le diable était, je crois, derrière, sous forme d'heiduque, et il m'a substitué cette voiture à la sienne. - Le tiapie n'egssisde boinde, dit le baron. Le baron de Nucingen avouait alors soixante ans, les femmes lui étaient devenues parfaitement indifférentes, et, à plus forte raison, la sienne. Il se vantait de n'avoir jamais connu l'amour qui fait faire des folies. Il regardait comme un bonheur d'en avoir fini avec les femmes, desquelles il disait, sans se gêner, que la plus angélique ne valait pas ce qu'elle coûtait, même quand elle se donnait gratis. Il passait pour être si complètement blasé, qu'il n'achetait plus, à raison d'une couple de mille francs par mois, le plaisir de se faire tromper. De sa loge à l'Opéra, ses yeux froids plongeaient tranquillement sur le Corps de Ballet. Pas une oeillade ne partait pour ce capitaliste de ce redoutable essaim de vieilles jeunes filles et de jeunes vieilles femmes, l'élite des plaisirs parisiens. Amour naturel, amour postiche et d'amour-propre, amour de bienséance et de vanité; amour-goût, amour décent et conjugal, amour excentrique, le baron avait acheté tout, avait connu tout, excepté le véritable amour. Cet amour venait de fondre sur lui comme un aigle sur sa proie, comme il fondit sur Gentz, le confident de le prince de Metternich. On sait toutes les sottises que ce vieux diplomate fit pour Fanny Elssler dont les répétitions l'occupaient beaucoup plus que les intérêts européens. La femme qui venait de bouleverser cette caisse doublée de fer, appelée Nucingen, lui était apparue comme une de ces femmes uniques dans une génération. Il n'est pas sûr que la maÃtresse du Titien, que la Mona Lisa de Léonard de Vinci, que la Fornarina de RaphaÃl fussent aussi belles que la sublime Esther, en qui l'oeil le plus exercé du Parisien le plus observateur n'aurait pu reconnaÃtre le moindre vestige qui rappelât la courtisane. Aussi le baron fut-il surtout étourdi par cet air de femme noble et grande qu'Esther, aimée, environnée de luxe, d'élégance et d'amour, avait au plus haut degré. L'amour heureux est la Sainte-Ampoule des femmes, elles deviennent toutes alors fières comme des impératrices. Le baron alla, pendant huit nuits de suite, au bois de Vincennes, puis au bois de Boulogne, puis dans les bois de Ville-d'Avray, puis dans le bois de Meudon, enfin dans tous les environs de Paris, sans pouvoir rencontrer Esther. Cette sublime figure juive qu'il disait être eine viguire te la Piple, était toujours devant ses yeux. A la fin de la quinzaine, il perdit l'appétit. Delphine de Nucingen et sa fille Augusta, que la baronne commençait à montrer, ne s'aperçurent pas tout d'abord du changement qui se fit chez le baron. La mère et la fille ne voyaient monsieur de Nucingen que le matin au déjeuner et le soir au dÃner, quand ils dÃnaient tous à la maison, ce qui n'arrivait qu'aux jours où Delphine avait du monde. Mais, au bout de deux mois, pris par une fièvre d'impatience et en proie à un état semblable à celui que donne la nostalgie, le baron, surpris de l'impuissance du million, maigrit et parut si profondément atteint, que Delphine espéra secrètement devenir veuve. Elle se mit à plaindre assez hypocritement son mari, et fit rentrer sa fille à l'intérieur. Elle assomma son mari de questions; il répondit comme répondent les Anglais attaqués du spleen, il ne répondit presque pas. Delphine de Nucingen donnait un grand dÃner tous les dimanches. Elle avait pris ce jour-là pour recevoir, après avoir remarqué que, dans le grand monde, personne n'allait au spectacle, et que cette journée était assez généralement sans emploi. L'invasion des classes marchandes ou bourgeoises rend le dimanche presque aussi sot à Paris qu'il est ennuyeux à Londres. La baronne invita donc l'illustre Desplein à dÃner pour pouvoir faire une consultation malgré le malade, car Nucingen disait se porter à merveille. Keller, Rastignac, de Marsay, du Tillet, tous les amis de la maison avaient fait comprendre à la baronne qu'un homme comme Nucingen ne devait pas mourir à l'improviste; ses immenses affaires exigeaient des précautions, il fallait savoir absolument à quoi s'en tenir. Ces messieurs furent priés à ce dÃner, ainsi que le comte de Gondreville, beau-père de François Keller, le chevalier d'Espard, des Lupeaulx, le docteur Bianchon, celui de ses élèves que Desplein aimait le plus, Beaudenord et sa femme, le comte et la comtesse de Montcornet, Blondet, mademoiselle des Touches et Conti; puis enfin Lucien de Rubempré pour qui Rastignac avait, depuis cinq ans, conçu la plus vive amitié; mais par ordre, comme on dit en style d'affiches. Le désespoir d'une caisse - Nous ne nous débarrasserons pas facilement de celui-là , dit Blondet à Rastignac, quand il vit entrer dans le salon Lucien plus beau que jamais et mis d'une façon ravissante. - Il vaut mieux s'en faire un ami, car il est redoutable, dit Rastignac. - Lui? dit de Marsay. Je ne reconnais de redoutables que les gens dont la position est claire, et la sienne est plus inattaquée qu'inattaquable! Voyons! de quoi vit-il? D'où lui vient sa fortune? il a, j'en suis sûr, une soixantaine de mille francs de dettes. - Il a trouvé dans un prêtre espagnol un protecteur fort riche, et qui lui veut du bien, répondit Rastignac. - Il épouse mademoiselle de Grandlieu l'aÃnée, dit mademoiselle des Touches. - Oui, mais, dit le chevalier d'Espard, on lui demande d'acheter une terre d'un revenu de trente mille francs pour assurer la fortune qu'il doit reconnaÃtre à sa future, et il lui faut un million, ce qui ne se trouve sous le pied d'aucun Espagnol. - C'est cher,
Lediabète peut entraîner d'autres maladies comme la cataracte, l'insuffisance rénale, l'infection urinaire, la surinfection des plaies ou la pancréatite. Il doit donc être traité par des
Nnae_116866313/11/2005 à 1751Prends un autre chat !J'ai perdu mon chien au mois de juillet 4 mois que je suis separé de lui mais ça me parait une eternité, je n'oublierai pas la date de sa mort et il n'y a pas un jour ou je ne pense pas à lui, il me manque tellement...J'ai une chienne qui a souffert aussi de sa disparition, elle avait changé totalement de comportement, c'est normal ils étaient inséparables, tjs ensemble !!! J'ai pensé alors à prendre un autre chien pour qu'elle se sente un peu moins seule et pour rendre heureux un autre chien !Même si ton chat est mort, tu l'as rendu heureux durant sa vie et c'est le pense que tu devrai prendre un autre chat, il y en a tellement qui finissent abandonnés et tu le rendrai tous les gens comme nous, ayant souffert de la disparition de leur animal ne veulent plus en reprendre un de peur de souffrir à nouveau, qui leur donnera tt l'amour dont ils ont besoin ?
Ilcomprend en général, un nettoyage complet, un détartrage et une radiographie intraorale permettant de voir, entre autres, la présence de caries. Le coût pour un examen seul varie de 86$ à 104 $ auquel il faut donc ajouter les radiographies de 32 à 85$ ou 80$ pour une radio panoramique ainsi que les honoraires pour le nettoyage et le détartrage.
-44% Le deal à ne pas rater Samsung Galaxy M33 5G 6GB Ram 128 Go 5000 mAh Dual Sim € € Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez Aller à la page 1, 2 AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Lun 15 Fév - 2358 ~ Samedi 23 Juillet 2011 ~A peine deux mois que la jeune Russe avait fêté ses 29 peine six mois que son cœur semblait à nouveau plus plus d’un an qu’il avait été déchiré, d’une manière irréversible, il était certain qu’après le dernier contact qu’elle avait pu avoir avec l’amour de sa vie – ou celle qu’il lui semblait l’être à l’époque – Ludmila avait bien dû passer à autre chose, se rendre à l’évidence Dominura était à présent la conjointe de Grace, et resterait avec elle encore bien longtemps en Australie. Peut-être même ne la reverrait-elle jamais ? Sans doute cela était-il bien mieux ainsi, au fond. Les deux jeunes femmes n’avaient-elles pas de cesse de se faire souffrir à bien trop s’aimer ?Je t’aimerai toujours, t’aimerai toujours, mais il me faut penser à moi,Ne pas simplement me laisser crever de ton la jolie blonde sembla prête à tourner la page, non sans encore quelques larmes douloureuses, quelques élans d’angoisse et de regrets, dans ses mauvais jours. Evidemment, son inquiétude pour la santé de son ex-conjointe ne pouvait pas s’en aller ainsi – tout comme cet amour, si puissant. Comme s’il était impossible de s’en séparer totalement, au fond. Et sans doute Ludmila savait-elle qu’elle n’aurait à présent d’autre choix que de vivre en songeant à cette femme magnifique, qui un jour avait été sienne, et qu’elle avait bêtement perdu, à force de jalousie et de mesquineries enfantines. Mais elle souffrait à présent son audace, sa négligence, cela en était certain. Car malgré sa détermination, malgré le temps … Rien ne pouvait véritablement s’effacer, n’est-ce pas ?Et je t’ai tant cherché, dans mon je t’ai tant rêvé, chaque nuit, mon les jours, les semaines et les mois ne tentait plus tant de retrouver en qui que ce soit le plaisir qu’elle avait pu avoir avec Dominura, le sachant vain. Ainsi préférait-elle se concentrer à ses amitiés, et ce notamment avec Tyler – qu’elle appelait presque tous les jours – mais aussi Jeanne, ainsi que quelques collègues, avec qui elle passait la majore partie de son temps. Oh, il y en avait bien peu, tant la plus grande partie des employés du DefrawayS étaient superficiels et hypocrites. Pourtant, entre eux, Ludmila avait pu découvrir quelques personnalités intéressantes, tout en continuant à progresser dans son travail. Evidemment, il était certain que la jeune rédactrice travaillait beaucoup trop, et ce en une efficacité remarquable et sans doute apprécié de sa patronne depuis maintenant un an et demi. Ces derniers temps, sans doute prenait-elle tout de même plus de temps pour elle, non sans prendre quelques libertés qui n’étaient sans doute guère au goût de Meredith. Mais peu ?…Parce que je suis amoureuse.…Amoureuse ? Ou du moins, ce qu’il lui semblait, alors que pour la première fois depuis sa rupture avec Dominura, Ludmila sentait son cœur s’emballer à la vue de l’un de ses amants, qui – chanceux – avait été indiscutablement choisi par l’inconscient de la jolie blonde pour lui faire quelque peu oublier la douleur de cette séparation encore bien trop fraiche. Comment cela était-il possible ? Ludmila elle-même n’en savait absolument rien, si ce n’était que ce charmant blond avait été capable – il y a six mois de cela – de la mener au septième ciel, comme cela ne lui était pas arrivé depuis la charmante française. Sans doute cela pouvait-il paraître stupide ou superflu. Cela pouvait sembler malsain, ou quoi que ce soit d’autre La jolie blonde n’avait depuis ce jour plus voulu quitter cet homme, aussi charmant physique que psychologiquement, parfait sous tous les bords. Le genre de personne à qui on ne peut sans doute jamais rien reprocher, si ce n’est un surplus d’attention comme les bleus très bon parti, d’après ce qu’on disait. Mais cela, Ludmila ne semblait guère s’en préoccuper, étant de toute manière une femme indépendante, n’ayant absolument pas besoin ni du soutien social d’un conjoint, et encore moins de son argent. Mais il y avait bien quelque chose, en cet homme, qui semblait l’attirer plus que tout cela. Quelque chose qu’elle ne saurait définir, tout comme lui ne semblait pouvoir mettre quelques mots sur ses sentiments envers la jeune Russe. Leur relation avait immédiatement été relativement passionnel, tous deux s’étant rencontrés à une soirée entre amis, ayant chacun accompagné – amicalement – l’un des invités principaux. Une rencontre plutôt hasardeuse, donc. Un peu d’alcool. Beaucoup de conversations. Et une nuit qui sembla sonner la renaissance de la jeune Russe. Oh, Dominura. Je ne t’oublie pas. Mais il est là, et je ne le laisserai pas la jolie blonde s’était-elle attacher à cet homme, model de perfection. Certes, cela pouvait sembler des plus étonnants, venant d’une femme comme elle, qui auparavant semblait fuir ce genre de clicher. Pourtant, cette fois-ci, il semblait que ce cher Nathaniel faisait exception, parvenant à séduire cette jeune femme qui ne désirait pas tant retrouver la stabilité fragile et douloureuse d’un couple. Mais à son grand étonnement, il se trouva que la stabilité entre le beau blond et elle n’était pas si fragile que cela, en fin de compte. Déjà voulait-il emménager avec Ludmila, lui faire des enfants … Oh, cela était néanmoins trop tôt pour la jeune femme, qui gardait un minimum les pieds sur terre, malgré cette amour naissant et l’ l’aime ?Pas autant que toi. Chut. <3~ClacClacClacDe longs cheveux blonds, ondulant jusque dans le dos de cette jeune femme vêtue d’une robe simple et fleurie, d’un petit gilet rose parfaitement assortie. Une tenue relativement simple et légère, pour ce beau jour d’été. Pas de bijoux, très peu de maquillage – si ce n’était un rouge-à-lèvres couleur cerise relativement voyant – Ludmila tenait gracieusement son petit sac à main à l’épaule, marchant dans la rue, un fin sourire aux la première fois depuis bien longtemps, la jeune femme avait pu prendre une journée de l’une de ses rares fois, elle pouvait se retrouver seule. Nathaniel travaillait, et personne n’était venu la réclamer pour quoi que ce soit. Tout semblait parfait Le soleil brillait, les oiseaux chantait, et son bonheur semblait alors parfait. Parfait, tant que cette délicieuse femme venue de France ne venait pas lui passer par la tête, éveillant en elles quelques pincements au cœur, d’une douleur encore trop ne doit pas ne doit pas savoir, que je penserai toujours à Elle,Malgré mon amour pour sourire fin aux démarche cette odeur cerise, en cours Nath. <3Décrochant rapidement son téléphone, sentant son cœur se mettre à battre à vive allure sous l’appel de cet homme qui ne manquait pas de l’appeler au moins une fois toutes les deux heures pour savoir si elle allait bien, Ludmila lui répondit avec enthousiasme, lui laissant alors simplement entendre qu’elle se rendait au Starbucks le plus proche de chez elle, ne changeant guère ses habitudes par rapport à ses journées de travail. Pas de café, mais plutôt un thé aromatisé à la vanille, pour la jeune femme, qui le préférait au – et après avoir raccroché en quelques au revoir tant adorables que mielleux – Ludmila entra dans le café en question, prenant commande et allant s’installer à une table proche de la vitre, ayant une parfaite vue sur la rue et les passants. Décidément, ce temps formidable ne pouvait que la faire sourire, tandis qu’elle sortait néanmoins un exemplaire du nouveau DefrawayS – proche de la publication – afin de vérifier la cohérence de ce dernier, l’ordre des articles, des photographies et interviews, etc. Une maquette proche de la phase terminale, qui lui avait été confié, comme cela était très rarement le cas après seulement moins de deux ans à travailler pour ce célèbre magazine. Profitant donc de ce privilège, Ludmila sortie un stylo, ses lunettes – qu’elle posa sur son nez avec délicatesse – et commença à prendre quelques notes, bien qu’il n’y ai que très peu de choses – à son avis – à modifier dans cet travaille, malgré ce travaille, car j’aime ce que je travaille, car je n’ai sans doute rien de mieux à me me je n’y songe n’y a que <3 Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 16 Fév - 155 "J'annonce donc officiellement la parution cette semaine de mon dernier ouvrage, comprennant l'intégralité des croquis et Illustrations personnels effectuées sur le terrain, en dehors des Illustrations scientifiques confidentielles dévouées au projet !"Tonnerre d'applaudissements, cris de joie et commentaires anjoués, flashs et ovation d'une foule invitée pour l'occasion d'une avant première de la parution du livre de la grande femme, enfin de retour en Amérique. Souriants aux photographes, Dominura passa un instant son regard dans l'assemblée avant de quitter la scenette du festival et rejoindre les vestiaires, où elle perdit quelque peu son masque de joie pour retrouver une mine plus inquiète, plus tendue, moins relâchée et apaisée. Regard à droite, à gauche... Dieu qu'elle avait du mal à se refaire aux environnements froids et rigides des bâtiments si austères !Cela faisait trois jours, tout au plus, que la ravissante française, Dominura Romley, était rentrée de son conséquent voyage en Australie sauvage, qu'elle avait effectué aux côtés de la scientifique Grace Sidnëather afin de vivre aux côtés des autochtones, une tribu aborigène, afin d'en étudier les rites, la culture, les démarches, afin d'en croquer les émotions fortes, les évènements. Ces huit derniers mois, il s'était evidemment passé beaucoup de choses. Tant, et tant, qu'il serait bien trop difficile de tout décrire avec simplicité et clarté. Le nom de la grande femme s'était vu changer, lors d'un rituel des plus importants, cette dernière laissant derrière elle "Marcheuse des Arts" pour emprunter celui de "Grande Art". Sans doutes cela semblait-il ridicule, d'un point de vue commun, d'un point de vue de ces Hommes qui ne comprennent rien en la valeur des noms dans ces tribus, ces assemblées de personnes, d'âmes. Ainsi, sous les conseils de Grace, Dominura s'était bien gardée d'en dire quoi que ce soit aux médias, ou bien à quiconque, ormis à Ludmila, lorsqu'elle l'avait eu, huit mois plus tôt, au aura été gardée, précieusement, au coin d'un espritMais jamais contestée. Jamais remise en cause, en a part ce détail d'extrême importance, Dominura avait également vécu beaucoup de dangers, les aborigènes décidant un beau jour de traverser le grand desert arride. L'ancienne Illustratrice s'était ainsi retrouvée à marcher, tous les jours, pendant plus d'un mois. A ses yeux, cela avait tout d'abord semblé comme de la torture, mais Grace n'avait pas manqué de lui apprendre à voir en avant, et ce que cela pourrait lui apporter. Et, au bout de nombreux jours, la charmante Française avait dû se rendre à l'évidence ce voyage était extrêmement formateur, notamment dans ce qu'elle pouvait découvrir des habitudes et dexterités des personnes qu'elle avait pourtant cotoyé sept mois sans se rendre compte de certaines richesses dans leurs initiatique ? Quelque avait appris, jour après jour, à se connaitre, encore et toujours plus, tant dans son esprit que dans son corps, et avait trouvé une nouvelle sereinité, une nouvelle façon de voir la vie, sa vie, et de la vivre habits occidentaux, le short et le débardeur qui lui restaient, avaient vite été troqués contre une tenue dévoilant presque son entière nudité, ne cachant, par esthetisme plus que par fonctionnalité ou protection, quelques parties de son corps avec diverses associations de perles, peaux, ficelles d'animaux, bijoux divers, tous liés à la main avec le plus grand soin, en tant que cadeau de la part de quelques membres de la tribu pour avoir tant et tant cherché à se lier à eux et faire quelque chose pour la communauté, en offrant son savoir autant qu'elle en avait Dominura en ressortait plus mature encore,Grandie, dans son âme, dans sa richesse personnelle,Prête à aller de l'avant, encore,Sans pour autant regretter son premier véritable amour, sa très chère je penses encore à toi, petit chat, malgré Grace. Oui, je suis très heureuse avec elle. Oui, elle est adorable, et m'apporte beaucoup. Mais... Tout de même, je ne puis m'empêcher de songer à toi, parfois à m'en faire cela, jamais elle ne devra le l'aime tant, et pour rien ne voudrais la t'ai déjà perdueMalgré tout mon amour.~Trois jours, que je suis rentée. Trois jours, et déjà dois-je laisser Grace à ses laboratoires du pays, déjà dois-je l'abandonner aux interviews exaspérées, aux conférences surdimentionnées et monumentales, bien plus importantes que les miennes, quoique déjà immenses. Trois jours, et je me retrouves souvent seule, a pourtant devoir réhabilier mon appartement, retrouver mes papiers, mon courrier, mon téléphone et mes biens, mes richesses dont je me passerais à bien moi, qui ai tant produit d'illustrations, ces dernières années ?L'album photo devra être mis à ah ! Dieu ! Que ces chaussures à talons me font mal !Que ce soleil me semble froid, et ma peau, que je sens comme s'échapper, s'éfiler, comme pâlir, me promettant retrouver son teint si blanc qui était le mien ? Et tout ce maquillage, que l'on me réhabitue à porter pour les photos, me semble si sommes nous de retour ?Ah oui, pour toi, Grace. Cela n'était pas le même type de voyage, pour l'essence même de ton travail, de tes recherches, de tes j'aimerais te demanderPourquoi ne pas fuir, toutes les deux, ensemble ? Nous n'avons besoin de personne, nous n'avons besoin de rien. Et ce peuple, qui t'as adopté, et ce peuple, qui m'a acceptée parmis les leurs. A quoi bon revenir en ce pays ? Je n'ai ici envie de rien, a part de sourire de la bêtise du monde. Ces gens, là, superficiels, hurlant mon retour, donnant cartes, fleurs, chocolats, cadeaux divers de fans bien trop accrochés à ma personne, à mon image. Mais à eux, que leur dire ? Que je n'ai rien à faire de leur faux amour ? Je n'aimerais que leur signifier de vivre leur vie, de profiter de tout, de s'aimer avant de demander à être aimé des autres... Cesser de vivre ces utopies, ces faces imprimées sur du papier glacé ou le feuillis des lieu de cela, je leur souris, et leur refuse des autographes, bien trop pressée par le à faire ?Oh, il ne me reste plus qu'à attendre, en toute que Grace me dise que nous repartons. Quelques semaines à NewYork, seulement, et déjà serons nous à nouveau sur les routes de notre vie cette pensée, j'en ne me reste qu'à continuer ma vie,Cette ville n'est qu'une étape~Clac ClacClacClacSe réhabituant petit à petit à ses talons hauts, la grande femme avait entreprit une descente d'une rue de la grande ville, là, tout simplement. Magnifique, avec sa peau brunie par le soleil, dans une simple mais très belle robe ceintrée d'une couleur blanc-cassé/ocre, les cheveux toujours tressés et relevés avec une élégance sauvage, elle marchait tranquillement en regardant autour d'elle, resserrant son sac à main sous ses doigts réparés et revernis. A ses yeux, un maquillage léger mais efficace. Trace de khôl et mascaras, un rouge à lèvres clair mais sobre, un ensemble tout à fait charmant, attirant l'oeil de bien des passants, le sourire de nombreuses tout cela lui importait seules choses qui passaient en son esprit n'étaient que liées à deux personnes Son aimée et conjointe, Grace, actuellement occupée à ses laboratoires -et même surbookée- et son ancien amour toujours présent au fond de son coeur, y avait-il de chances pour qu'elle la croise en cette ville ?Oh, il y en avait, certainement, mais très la chance une chance ?Un regard suffit,Une vitre, un là, à cette table, un starbucks à la main ?Cette beauté, cette grâce de l'Est, cette blondeur ennivrante, ces souvenirs d'odeurs fruitéesGoût cerise, repassant sur mes ?Est-ce bien toi ?S'arrêtant devant cette vitre, la grande femme s'y retourna alors, laissant ses yeux verts sombres se poser sur la charmante jeune femme, non sans que son coeur ne bondisse dans sa poitrine. Ludmila... Avait embelli, durant ces derniers mois, et semblait plus reposée, plus sereine et plus calme que lorsqu'elle l'avait quittée. Se mordant la lèvre, ne sachant pas si elle devait rentrer et lui adresser la parole ou simplement reprendre son chemin, l'Illustratrice finit par fermer les yeux, souriant d'un soupir, se préparant à toutes nouvelles, à tout les talons furent tournésEt la porte de la boutique un Caramel Macchiato passa bien entre ces mains tremblantesEt puis, Clac,Clac,Clac,Clac,Une table, regard, profond -maintenant accentué par tout ce qu'elle avait appris au sujet des regards, des aborigènes-, un sourire, vague, hésitant, triste et heureux à la fois, mais sincère, puissante châleur et bienveillance, d'une femme dont la vie n'était plus ponctuée par l'égoïsme"Thé à la vanille ? Tu n'as pas changé~" Et ce sourire,Simplement. Calme, suis làDe mes quelques anciennes habitudesMe reconnais-tu seulement ?Mon coeur batAppeuré de ton rejetDouloureux de mon amourEnjoué de cette rencontreEmu de cette journéeJe saisQue tu n'es plus à moiTa sereinité me le prouveEt me tueAutant qu'elle me fait plaisirTu as vécuEt recommencé à sourireOffrir ton sourireComme je te l'avais demandéMerci, vécu. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 16 Fév - 2147 Une belle – très belle journée en perspective s’annonçait pour Ludmila. Peut-être même plus que ce à quoi elle s’attendait, là, en feuilletant ce magazine qu’elle finissait par connaître par cœur ? Tenant le verre cartonné de son thé à la vanille d’une main, l’autre faisant tourner les pages à un rythme régulier, la jeune Russe gardait sur les lèvres un adorable sourire, tout lui semblant être absolument parfait dans sa vie ces derniers temps. Etait-elle réellement heureuse ? Il lui semblait, oui. Nathaniel était vraiment un homme charmant, prévenant, et sans doute digne de confiance. Avec lui, Ludmila se sentait véritablement telle une reine, n’ayant pas à ressentir la moindre jalousie, tant cet homme ne la quittait jamais des yeux en sa présence. Oh – Et puis, plus que cela Le jeune comptable n’était pas – comme elle à présent – l’une des cibles des médias. Ainsi son idylle restait-elle relativement discrète, les paparazzis y préférant les relations où les deux conjoints ont une certaine minutes passaient, et Ludmila ne prenait guère le temps de regarder autours d’elle, dans son monde – comme bien souvent. Ainsi, que ne fut pas sa surprise lorsqu’une voix s’éleva non loin d’elle, ne manquant pas de lui transmettre une sorte de choc électrique, son cœur se mettant instantanément à barre à une vitesse folle – non sans qu’elle ne le comprenne pas immédiatement. Thé à la vanille ? Tu n'as pas changé~ »Je n’ai pas changé. Non. Non, je n’ai pas changé, mais … Une voix. Et une odeur qui lui provenait, reconnaissable, terriblement attirante. Ludmila se stoppa nette dans ses gestes, reposant sur la table le gobelet qui était alors porté à ses lèvres, se retournant doucement – en un mouvement néanmoins clair de sens, relativement vif malgré un effet de ralenti qu’il lui semblait passer au travers de son ces picotements, sur mes joues rosies par le bonheur des derniers temps ? Pourquoi cette bouffée de chaleur, tandis que mon regard se pause sur …- Dominura … !Elan de voix, impulsif et non contrôlé. Elan de voix, que Ludmila n’avait pas même pu préméditer, la surprise se lisant dans ses yeux, sur son visage, ses lèvres restant très légèrement entrouvertes tandis que son regard restait figée sur la femme qui avait été dans sa vie pendant plus d’un an, et qui y demeurait tel un souvenir à la fois merveilleux et douloureux, inoubliable. Mais cette surprise figée ne tarda pas à se transformer un sourire heureux, une brillance nouvelle venant illuminer le regard sombre et profond de la jolie blonde, alors qu’elle se rendait réellement compte de qui elle avait en face d’ levant d’un bon de sa chaise, la jolie blonde sauta quelque peu au cou de la belle française – ne manquant pas de remarquer la nouvelle couleur de sa peau, cette coiffure différente qui lui donnait un air quelque peu sauvage mais indéniablement craquant, ainsi que ses bijoux, son maquillages et ses vêtements, relativement différents de ce dont elle l’avait l’habitude par le passé. Oh, Dominura restait reconnaissable, et surtout incroyablement belle, unique. Mais cela n’était pour l’instant guère le plus important aux yeux de Ludmila, qui passait vivement mais avec attention ses bras autours du cou de la belle brune, l’enlaçant aussi fort qu’elle le pouvait, avant de se reculer tout aussi rapidement, ses mains venant d’abord se poser sur les joues de la jeune femme, avant de la toucher aux épaule, plus haut sur son visage, plus à nouveau sur ses joues, comme pour vérifier s’il s’agissait bien d’elle. Par la même occasion, quelques mots – ne cachant pas une surexcitation soudaine et emportée – vinrent s’échapper de la bouche de la jeune Russe, enjoués - Tu … Tu es rentrééée !! Je … Comment vas-tu ?!Pourquoi es-tu à New York ? Où est Grace ? Combien de temps comptes-tu rester ? Tant de questions, qui me passent par la tête, tandis que mes mains reviennent à moi, se joignant nerveusement entre elle, déjà gênées d’être venues jusqu’à toi, compte tenue de nos relations passées. Oh, mais cela n’est pas une gêne insurmontable, seulement inconsciente, tandis que mon cœur bat à vivre allure. Je ne veux m’empêcher de te regarder, de te sourire – encore. Evidemment, Ludmila ne s’attendait absolument pas à voir Dominura ici, aujourd’hui. Combien y avait-il de chance pour qu’elles se croisent ainsi par hasard ? Presque aucune, sans doute. Et puis, comme cela se faisait-il qu’elle n’ait pas été au courant de son retour, tandis que toute la presse devait déjà être au courant ? Argh ! A force de ne lire que le DefrawayS, la jeune rédactrice finissait par manquer ce genre d’informations cruciales. Remarquez, cela n’aurait pas changé grand-chose, n’est-ce pas ? Après tout, il était clair que – si Dominura n’était pas venue à elle – Ludmila n’aurait sans doute jamais osé aller la voir, craignant sans doute les souvenirs, mais aussi une confrontation qui pourrait lui être cela n’était pour l’instant pas le cas. Etrangement, la jeune Russe se sentait relativement sereine, quoi que indiscutablement euphorique, à voir ici la femme qu’elle avait aimé – et qu’elle ne cesserait jamais d’aimer, malgré un leurre qu’elle s’était forcée à entretenir depuis quelques mois – depuis Nathaniel. Puis, lançant un furtif regard à la chaise face à la sienne – en plus d’un léger signe de main, toujours très vif – Ludmila laissa alors entendre à nouveau sa voix enjouée et délicieuse à son ex-conjointe, ne manquant pas de se réinstaller par la même occasion, sans pour autant quitter la belle française des yeux - Installe-toi ! … Je veux tout savoir !Je veux tout savoir, depuis notre dernier appel. Grace t’a-t-elle pardonné d’avoir ainsi enfreint l’une de ses règles ? Es-tu toujours heureuse avec elle, comme tu semblais l’être ? Dis-moi. Dis-moi, qu’est-ce que tu as fait, durant tout ce temps ? Qu’est-ce que tu as vu ? Qu’est-ce que tu as appris ?Mon regard te questionne,Et mon sourire te montre tout mon bonheur à te revoir je n’espère plus rien de nous, tu sais. Je voudrai juste ne pas t’avoir perdu totalement, et faire comme si de rien était. Oublier nos déchirures, et les aléas négatifs de notre couple. Oublier que nous avons été malheureuses, blessées. Oublier tout cela, pour ne retrouver que notre complicité, si encore tu le Tu es beeelle … Aaah ! Je suis vraiment très contente de te revoir, tu sais !Adorable et on ne peut plus avait-elle changé, durant cette année ? Cela en était certain. Elle-aussi, avait finalement appris à vivre autrement, malgré le fait que son caractère restait bel et bien le même Tantôt on ne peut plus calme, tantôt excessif. Excessivement gai, en ce jour. Mais qu’importait ? Mieux valait-il cela, plutôt que des larmes de regret, n’est-ce pas ? Pourtant, Dieu sait comme je regrette, sait comme je te regrette, Comme je m’en veux de t’avoir ce temps me semble lointain, et il serait inutile d’y songer à je t’en prie, parle-moi de toi, de tout ce que tu as pu que j’entende à nouveau ta voix,Afin de m’assurer,Qu’il ne s’agit pas d’un rêve.<3 Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 16 Fév - 2326 La grande femme, ayant retrouvé sa très chère Ludmila, ne serait-ce qu'en apparence, ne pouvait que sourire, là, le coeur battant bien trop vite et bien trop fort à son goût cependant. Tentant tant bien que mal de se calmer, de se rationnaliser et de faire taire cet esprit qui s'était reveillé malgré elle, Dominura serrait fermement son grand gobelet de Caramel Macciato d'une main pourtant légèrement tremblante, témoin d'une certaine émotion qu'elle ne cherchait pourtant pas à dissimuler tant que cela Sans doutes n'aurait-elle aucune accusations de tord, si jamais elle laissait voir son bonheur à revoir la belle blonde ?Non, evidemment que non...Cela n'était pas... Comme si elle l'embrassait, par non. Nous sommes passées par dessus tout ça, n'est-ce pas petit chat ? Je suis prise, depuis maintenant bien des mois, et toi sans doutes également. A te voir, je le sais, le devine, et en suis tant heureuse qu'horrifiée, jalouse au fond de moi alors que je m'étais promise de ne vouloir que ton bonheur. Après tout, je ne peux pas vraiment le savoir, n'est-ce pas ? Il faudrait que tu me le dises. J'aimerais connaitre ta vie. Tu ne m'as pas oubliée, n'est-ce pas ? Raconte-moi. Raconte... tout. Tout ce qui t'es arrivée, tout ce qui s'est passée pour toi, ton travail, alors que je n'étais plus même du épanouie ? La question ne se pose même seulement m'adresser la parole ?J'attends, mentalement, alors que mes mots ne viennent que tout juste de sortir d'entre mes lèvres fines et sobrement parfum, cerise, ennivrant, m'arrive au nez, aux sens, alors que je te sens te sera ton regard sur moi ?Mais le sourire ne put qu'être au s'était retournée, doucement, une mine de profonde surprise sur le visage, comme un arrêt direct, avant qu'elle n'explose en une exclamation qui ne manqua pas d'euphoriser quelque peu la grande femme, dont les joues brûlaient d'émotion, sans que cela ne se voie pour autant sur sa peau sombre et hâlée. Je lis la surprise en tes yeux, en ton expression, et m'en amuse Je t'ai vue la première, n'est-ce pas ? Ta réaction m'amuse, tout autant qu'elle me plait Tu es tellement adorable, Ludmila. Si tu savais encore combien je souffre de tant t'avoir fait souffrir ? Tu es une figure tellement spontanée, quoi que j'aie pu en dire. Maintenant, je le vois, le sens, et le ressens, alors qu'une bouffée de châleur me prends, incontrôlable, à voir ce magnifique sourire sur tes lèvres, oui, ce sourire, entre autres, que j'aimais tant et dont je ne voulais pour rien au mondre perdre le souvenir, où que je ne fut pas la surprise de l'Illustratrice, cependant, lorsque la si belle Ludmila se leva d'un bond, sautant de sa chaise pour se pendre à son cou ! Sur le moment, il n'y eut rien d'autre que de l'euphorie, une joie certaine, sans aucune douleur, étrangement. Non, ce contact n'apportait ni souffrances ni regrets, seulement la vision d'un bonheur certainement éphémère mais que Dominura aurait souhaité durable. Un rire, et la grande femme répondait à l'étreinte adorable et tellement naturelle de Ludmila, quoiqu'il n'y ait plus rien entre elles d'une relation de nous seulement faire comme si rien ne s'était passé ?J'ai du mal à le croire, le j'ai joie de voir qu'en cet instant notre naturel nous as poussées aux sourires, à de charmantes retrouvailles, telles que je n'aurais osé en rêver. Sais-tu seulement que je repars bientôt ? Peu importe. Je ne veux que de tes nouvelles, m'assurer que tu vas bien, que ta vie est bonne, te convient, avant de repartir dans les dangers et les joies de la mienne. Nos chemins se sont frôlés, croisés, entremêlés, séparés, mais nous nous retrouvons toujours. Au fond, nous sommes liées, n'est-ce pas petit chat ? Tant pis, si ton bonheur est auprès d'un, d'une autre. Je t'ai trouvée, un jour, et ai pu avoir te toi cet amour si fort qu'il m'a porté de l'avant. Maintenant ? Je ne veux que ton bien, puis je fallait seulement que je te voieQue je m'assureDe cette sereinité que je vois est ta vie, désormais ?Quelques mots, s'échappèrent de la bouche de la belle russe, tandis que ses mains, adorablements maladroites et précises à la fois, d'une émotion enfantine adorable et charmante, passaient des épaules aux joues de la dessinatrice, qui ne manqua pas de laisser échapper un rire enjoué sous l'euphorie des questionnements soudains et élancés de celle qui avait été sa allait-elle ? Oh, euh...Dominura n'eut pas le temps de répondre, vraisemblablement, car déjà Ludmila avait-elle, vivement, désigné la chaise en face de la sienne, sur la petite table du Starbucks, partage d'un moment que l'Illustratrice savait privilégié, étant donné la situation. Un geste, un regard, quelques mots a peine, et la charmante brune fut invitée à la table, invitée à partager sa vie, à offrir ses dires, à dévoiler ses songes et ses aventures. Resserrant son sac contre elle le temps de contourner la table, la grande femme ne tarda pas à gagner la chaise qui lui avait été désignée, s'y asseyant en souriant à l'extrême, un sourire france et sincère que si peu de gens avaient l'habitude de pouvoir voir sur son visage bien trop souvent empreint de masques et de tromperies émotionnelles. Ludmila était-elle sincère, lorsqu'elle disait, avec tant d'entrain, qu'elle voulait tout savoir ? Oh, oui, elle en avait bien l'air. Cela, evidemment, ne pouvait que raviver l'envie de l'Illustratrice pour ce qui était de tout lui raconter, mais n'empêchait pas pour autant également la serieuse curiosité qui la poussait à vouloir également connaitre quelques détails de la vie privée de son complicité me trouble, tout autant qu'elle m'enchante. Je m'assois, pose mon expresso au caramel et laisse une fois de plus mes yeux passer dans les tiens. Que vois-tu à présent de moi ? J'ai l'impression de te connaitre tout autant que t'être étrangère. Ais-je tant changé ? Une gêne étrange me prends au coeur, alors que je doute, peut-être, que tu ne me voies plus telle que j'étais avant. Peut-être... De cette nouvelle apparence ? Cette couleur de peau, qui me pousse à croire que tu pourrais ne plus me regretter ?Je ne sais plus ce que pensent les gens d' ne crois pas assez te connaitre pour être certaine de la stabilité de ton appréciation de moi malgré mes certainement mes doutes sont-ils infondésCar tu me regardesMe sourisRépondant aux miensEt ajoute, de ta si mélodieuse voixQue je suis belle,Si belle, à te sous la bénédiction de ton enjouement ?Tout comme tu parais me l'avouer, j'ose croire que tu es réellement heureuse de me enfin, les yeux brillants, un sourire large dévoilant des dents blanches et joliement alignées, je réponds, d'une voix tout aussi enjouée qu'attentive et sincère"OoHhh, si tu savais comme moi aussi !!"Je ne sais pas si je dois te dire que tu n'as pas changée, toujours aussi belleOu si je dois te remarquer plus mature, et le souligner dans mes propos. Mature, physiquement. Et dans ce regard, également, qui me touche au plus haut point Aurais-tu tant élevé ton âme, avec moi ? Peut-être ne faisais-je que te mettre et aligner les barrières, au je te souris Pardonne-moi, Ludmila. Une gorgée de café, des regards, et enfin je te réponds, adorablement troublée par tant d'euphorie, tant de questions et de sollicitations"Eh bien... Tout va pour le mieux, comme tu peux le voir !!"En effet. Teint frais, charmant, malgré quelques récentes coupures, égratignures, que l'on pouvait toujours voir dans son cou, sur ses bras, à quelques endroits discrets de son visage. Et ce sourire ! On ne peut plus épanoui, il en était certain."Je suis rentrée il y a quelques jours seulement, mais je reprends mes traces petit à petit. Il faut dire que ce sont deux mondes tellement différents !"Souriant toujours, apaisant un léger rire au fond de la voix, elle ne manqua pas de se pencher légèrement au dessus de la table, les yeux brillants, haussant les sourcils, ses lèvres fines toujours relevé en un sourire, une expression amusée, mais surtout complice, marquée sur son visage, comme si deux meilleures amies se retrouvaient après une séparation certaine"Et toi, et toi ? Comment vas-tu ??Tu as une très bonne mine, toujours aussi charmante, parfaite sous toutes les coutures !"Evidemment, que je le pense, malgré le caractère amusé que j'ajoute à mes paroles, pour ne pas regretter la perte que j'ai eue de toi. Tu le vois, le devine, et pourtant la bonne humeur demeure, tandis que je cherche les nouveautés, les nouvelles, passant une main sous mon menton, te regardant profondément, un instant, avant de laisser entendre, un sourire aux lèvres, doux, calme, sincèrement heureux quoique triste à la fois"Cela se voit que tu es aimée~" Puis, plus vivante, comme une adolescente venant aux nouvelles d'une amie promise à un jeune homme du lycée sous la pression des camarades"Raconte-moi ! Tu as fait des rencontres ?Qu'as-tu fait cette année ? OooHh, il doit y avoir tellement de choses que j'ai manquées !"Cela me fait plaisir, de te demander tout celaTe demander, avant de repartir et te laisser continuer ton chemin, prennant le mien de mon côté. Devrais-je tout te raconter de moi ? De mes escapades, mes découvertes ? Oh, je le pourrais bien, mais ne saurais par où commencer ! Quelles sont, Ludmila, les questions qui te brûlent les lèvres ?J'aimerais que tu les poses pour moiQu'est-ce qui t'intrigue, de ma vie ? Finalement, nous n'avions plus rien en coup de fil, un contactDes larmes et des souvenirsAvions nous véritablement besoin de prendre des nouvelles de l'autre ?Oui, au pouvoir vivre chacune notre vie, désormaisQuoique mon coeur batte encoreMoi, qui voudrais le faire taire.♪ On s'est connuesOn s'est reconnuesOn s'est perdues d'vueOn s'est r'perdues d'vueOn s'est retrouvéesOn s'est réchaufféesPuis on s'est séparéesChacun pour soi est repartie,Dans l'tourbillon d'la vie !J'l'ai revue un soir, Aie aie aie,Ça fait déjà un fameux bailÇa fait déjà un fameux bail ! ♫Cette bouche en ce sourireCe parfum, ennivrantEt ces souvenirs, Ce dernier baiserCette étreinte que tu viens de m'offrirEt en moi ces pensées profanes virevoltent un instantTu m'as manquée, petit chat,Même si rien ne sera plus jamais comme avantJe me souviendrai toujoursDe la douceur de ces doigts contre ma peauDe la châleur de ce regard sur mon corpsDe la tendre euphorie à la sensation de tes lèvres sur les miennes~ Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mer 17 Fév - 108 Il me semble que cela fait si longtemps, que mes lèvres n’ont pas frôlé les tiennes. Est-ce mal d’y songer, tandis que mon regard ce perd dans le tien, brûlant d’interrogation et de plaisir à te revoir ainsi épanouie ? Oh, ces pensées ne font que passer, en un pincement au cœur certain. Puis je me perds à d’autres songes, imaginant ta vie en Australie, désirant en savoir plus que le peu d’information que j’ai pu en avoir jusqu’à présent. Je regrette, de t’avoir tant faite souffrir. Je regrette, de t’avoir si bêtement perdu, malgré tout notre amour. Mais j’ai pu apaiser ces maux, et tourner la page, en quelque sorte. Même si malgré cela, tu restes en moi sourires étaient francs et sincères, emportés et euphoriques. Ces instants sont précieux, n’est-ce pas ? Toi aussi, tu es heureuse de me voir, mon Amour ? Ah ! Non. Dominura ? Oh, tu resteras toujours mon Amour, n’est-ce pas ? Je ne peux pas m’empêcher de te voir ainsi, au plus profond de moi. Même si mon amour pour Nathaniel est sincère. Même si j’ai besoin de lui, comme j’ai eu besoin de toi. Peut-être sommes-nous moins fusionnels ? Cela n’est pas si important Je l’aime, et il m’ aux paroles de son ex-conjointe, un sourire adorable et un regard toujours brillant de joie – mais aussi d’une complicité indéniable – étant rivés sur cette dernière, Ludmila ne manqua pas de sourire davantage lorsque Dominura lui annonça que tout allait pour le mieux. Oh, certes, cela en avait bel et bien l’air La belle française était tout simplement rayonnante, et si la jolie blonde avait toujours préféré les peaux pâles aux peaux plus bronzées, elle ne pouvait nier que – concernant Dominura – ce détail n’avait pas de réel importance. Tu es es belle, comme je te l’ai dis, sans réfléchir une seconde à mes voudrai pouvoir encore être tienne, tu sais. Mais cela est impossible, et je m’en résous, puisqu’il le faut une mèche blonde derrière son oreille, Ludmila tentait d’apaiser quelque peu son sourire, bien que son cœur ne cesse de battre à une allure infernale, tant l’euphorie de revoir Dominura persistait en elle. Entendre sa voix, sentir son odeur et voir enfin son visage, ne pouvaient que la troubler, au fond. Mais son trouble était invisible, elle-même ne parvenant guère à la déceler parmi toutes les émotions qui la traversaient Dominura était rentrée depuis seulement quelques jours, se réhabituant tant bien que mal au pays, sans doute en effet bien différent de celui où elle avait vécu ces derniers mois. Puis la jeune femme se pencha légèrement en avant, non sans que son interlocutrice ne sente son ventre se nouer d’une légère tension, son sourire se perdant un instant, plus fou, tandis que son regard se figeait sur Dominura, ses sourcils haussés, et cette adorable expression qu’elle lui offrait alors. Une légère baisse d’attention, pure conséquence de l’attraction indéniable qu’exerçait encore la belle française sur la jolie blonde ne tarda pas à se ressaisir, Dominura l’interrogeant à son tour sur sa situation. Ainsi, après avoir légèrement mordillé sa lèvre inférieure, un sourire en coin venant se dessiner sur ses lèvres rouges. Toujours aussi charmante ? Parfaite sous toutes les coutures ? N’étant guère gênée par ces compliments – bien consciente de ses charmes – la jeune femme ne pu s’empêcher de se rapprocher à son tour, s’accoudant adorablement contre la table du Starbucks en un sourire en coin légèrement provocateur, son regard happant celui de Dominura avec force, ceci étant sa manière de lui signifier un quelconque remerciement – néanmoins sincère – vis-à-vis de ces paroles qui ne manquaient pas de flatter son mais tu sais, que je n’en ai pas besoin, n’est-ce pas ? Moi qui suis déjà bien trop sûre de mes qualités. Pourtant, de ta bouche, ces mots me touchent. Et je me redresse doucement, en un léger rire amusé. - Je vais très bien, merci. <3Adorable Ludmila, qui n’avait rien perdu de sa spontanéité, de ces jeux enfantins qui ne gâchaient en rien sa nouvelle maturité. Bien au contraire ? La douleur d’avoir perdu Dominura n’avait pu que la faire grandir, au fond. Mais la revoir ne pouvait que lui rendre son euphorie, sa joie de vivre étant déjà revenue il y a quelques mois de cela, et fort heureusement pour elle, qui avait tant souffert jusqu’alors. Je vais très Je suis bien. Cela se voit que tu es aimée~ »Frémissement, dans le sourire de la jolie blonde, qui soudain sembla très légèrement moins certain. Etait-ce si visible que cela ? Pourquoi Dominura faisait-elle cette remarque, au juste ? Malgré le bonheur qu’elles avaient à se retrouver, il était certain que tout ce qui concernait ou se rapprochait de leur relation passé restait encore dans le domaine du sensible, Ludmila étant relativement réticente quand à parler clairement de sa nouvelle relation, tout comme elle ne voulait pas réellement de détails au sujet de Grace et Dominura, si ce n’était les grandes lignes. Et Dominura continua, absolument adorable. Laissant échapper un léger rire face à l’emportement digne d’une adolescente de son ex-conjointe, Ludmila passa alors à nouveau ses dents sur sa lèvre inférieure, ne pouvant nier que la simple présence de cette femme face à elle lui faisait l’effet d’une bombe, explosant en elle jusqu’à l’en faire tourner la tête. Mais cela, elle se gardait bien de le montrer, se contentant de répondre d’un ton clairement malicieux, relativement rapidement - C’est vrai, tu as tout raté ! ^_^Sourire amusé, et Ludmila continua - Non bon ~ En fait, je n’ai pas fais grand-chose, je passe presque tout mon temps au travail. Mais ça va, j’ai tout de même plus d’autonomie, donc tout va bien !Se calmant très légèrement vers la fin de sa phrase – se préparant à la suivante – Ludmila laissa alors un léger instant de silence, adressant un sourire plus doux à son ex-conjointe, caressant son visage de ses yeux sombres et brillant d’un amour qui sans doute ne s’était jamais réellement éteint en elle. - Et oui, j’ai rencontré quelqu’un. <3Ces mots ne manquèrent pas d’éveiller à nouveau son sourire, Ludmila songeant un instant à Nathaniel, rêvant sans doute une idylle à laquelle elle croyait sincèrement. Mais parler de lui à Dominura était tout de même quelque peu gênait, quelque soit la relation qu’elle souhaitait alors entretenir avec elle. Amitié ? Sans aucun doute. Car la jeune Russe se sentait tout à fait incapable de simplement oublier et ignorer celle qu’elle avait aimée de tout son cœur, et qui lui avait offert tant. Tu ne te doutes sans doute même pas, Trésor. Tu ne peux pas savoir à quel point je t’ai aimé. A quel point je t’aime développant guère le sujet, ne sachant trop si Dominura était réellement intéressée, Ludmila enchaîna alors sur quelques questions – emportées – qu’elle ne pouvait guère s’empêcher de poser. Ainsi, ne cessant de sourire, la jolie blonde laissa à nouveau s’élancer sa jolie voix, curieuse, quoi que visiblement quelque peu plus tendue que quelques secondes auparavant - Mais … Tu dormais où, là-bas ? Et qu’est-ce que tu faisais, toute la journée ? … Tu penses repartir ? Et ~ Je … Ca va, avec Grace ?Je la jalouse, au étais mienne. Et je te voudrais encore je garderai les pieds sur terre, et me contenterai de te regarder, la fascination que j’ai pour toi étant toujours bel et bien présente en mon regard, en mon attitude. Et je porte ce grand gobelet à mes lèvres, ne te quittant pas des yeux, attirée. Et je ne peux pas m’empêcher, au fond, de vouloir t’aguicher, de mon regard, de mes doigts – ongles peints de rouge - glissant doucement sur la table, s’y frottant en une étrange caresse aléatoire, consciente ? Comme s’ils passaient sur ta tes ta si cette table que je tu à moi,Juste un instant. <3 Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mer 17 Fév - 2153 Aurait-on voulu m'anesthésier l'esprit, les pensées, afin que je ne penses plus a toi, sans doutes n'aurait-ce pas fait d'effet, sur mes songes, l'amour que je ressentais et que je ressens toujours pour toi me recouvrant entièrement, corps et âme, malgré le fait que j'aie tourné la page, depuis bien des mois. Oh, oui, dieu sait si j'ai tenté de t'oublier, pour mon bien tout comme pour le tien ! Mais les choses se sont evidemment révélées purement plus compliquées qu'elles en avaient l'air. Ais-je été stupide, de croire pouvoir te mettre dans un coin de mon esprit et ne plus songer à toi ? Ta beauté d'esprit et physique, la pureté de ces sourires, l'intensité de nos sentiments ? Oh, peut-être ais-je été quelque peu utopique, certes, de ne plus vouloir souffrir de j'ai pleuré,Et j'ai gémi,Et je me suis retourné, dans mon sommeil, maintes et maintes désormais, tout est différent. Tout est différent, et jamais plus ne pourrais-je oser penser te vouloir encore à moi, tant je te vois épanouie, là, juste sous mes yeux, témoin de ta nouvelle vie qui a l'air de te faire tant de rencontre me fais néanmoins vois bien, que tu te portes comme un charme. Je le vois, le sens, le ressens, tandis que je ne te lâche pas de mes yeux verts sombre. De toute évidence, ton ego n'a pas diminué, tandis que mon âme, portée par une culture bien différente, a sû de son côté s'ouvrir sur quelque chose d'autre que moi même. Mes compliments sonnent-ils à tes oreilles comme quelque chose de dû ? Quelque chose que tu attendais, quelque chose que tu entends tous les jours, à ne plus savoir en peser la sincérité en ce qui me concerne ? Je n'ai plus de peurs, seulement quelques doutes. Le doute, simple, que tu n'aies plus besoin de ces mots de ma vois bien, qu'ils te le vois, à ton visage, à tes yeux, à cette malice que tu ce sont plus sans doutes pour les mots qui flattent ta personne que tu sais déjà si sûre, que le fait qu'ils soient sortie de ma bouche si radine en éloges d' pis,Je ne t'en veux pas, alors que tu me réponds que tu vas très bien, appuyant sur un fait d'importance, me mettant quelque peu mal à l'aise, sans que je ne le effet, la grande femme commençait à ressentir au fond d'elle-même une certaine distance vis à vis d'une Ludmila qui appuyait réellement sur les côtés bien différents de sa vie, soulignant avec joie qu'elle était 'très' bien, à en surpasser la précédente. Oh, evidemment, avec le recul qu'elle pouvait avoir, Dominura en sourit interieurement, se rendant à l'évidence qu'elle avait toutes les raisons pour avancer de pareilles choses sur ce ton là Elle paraissait bien plus heureuse et épanouie que dans le couple qu'elles avaient longtemps formé. Ainsi, elle ne fit qu'en sourire d'avantage, paisible et reconnaissante à une personne aussi haute qu'invisible d'avoir pu rendre Ludmila d'une pareille fond, n'était-ce pas ce qu'elle avait prié, bien souvent, même si loin du continent de son ex-conjointe ?Mais c'est vraiJ'ai raison, comme tu l'approuvesJ'ai tout raté, de ce qui est arrivé dans ta tout raté, mais ne sais si tu serais prête à m'en parler, au fond. Notre ancien amour ne nous collerait-il pas quelques frontières, maintenant ? Mon sourire persiste, mais des questions se posent par dessus mon enthousiasme. C'est terrible, de penser à cela. Mais tandis que tu approuves une fois de plus mes propos, m'avouant que tu as en effet rencontré quelqu'un, je ne peux m'empêcher de voir que tu n'as pas envie d'entrer dans les détails, et d'en songer tant, et tant de choses. Tu ne veux pas m'avouer ton bonheur, c'est cela ? Tu ne veux pas me le raconter, alors que tes yeux s'éclairent, alors que ton âme jubile, menaçant presque de m' pis, je n'insisterai pas, tes paroles faisant passer le sujet comme si tu désirais le laisser de côté, une fois de plus, pour te concenter sur moi, dont les aventures semblent d' est-ce que je dormais ?Ce que je faisais toute la journée ?Est-ce que je penses repartir ?EtAvec Grace ?Ne quittant pas la belle russe des yeux, la grande femme passa ses lèvres à son gobelet de carton, observant avec délicatesse les différents gestes de la jeune femme qu'elle avait en face d'elle. Consciente ou inconsciente de ce qu'elle pouvait bien faire de ses doigts, Ludmila était visiblement en proie à une de ses propres divaguations sensuelles, qui ne manquaient pas de faire quelque effet à Dominura, bien malgré doigts, sur cette table...Ces caresses, comme seduction, tandis qu'ils ravivent en moi des souvenirs si forts, aussi délicieux que douloureux...Mais... Non !Voyons, il faut que je me resaisisse !Nous avons fait notre vie. Nous avons choisis nos chemins, nous avons conduit nos as rencontré quelqu'un. Je ne sais pas même si c'est une femme ou un homme, je ne connais pas même son moi ? Moi, j'aime Grace, et en suis aimée en ne sommes que de passageJe ne dois pas me laisser aller à ces pensées décalées !Respire seulementEtRéponds-lui, toi ! Mon coeur, qui bat si vite, si douloureusement ! Tais-toi donc, tu m'en fais souffrir !Souriant calmement toujours, alors que ses yeux sombres repassaient sur le visage magnifique de la charmante blonde aux cheveux ondulés, la grande femme ne tarda pas à consentir de répondre à ses questions, reposant alors son Caramel Macciatto entammé mais toujours trop chaud. Par quoi commencer ? Ah oui, le couchage. Haussant légèrement les sourcils, l'Illustratrice finit par dire, d'un ton amusé"Eh bien... Je dormais par terre, à même le sol, quoiqu'avec une peau tannée de coyote pour me protéger des insectes ou de la poussière. Evidemment, elle n'était ni très grande ni épaisse, mais je choisissais chaque jour conscienscieusement quelle partie du corps je préférais conserver intacte !"Un léger rire, et elle enchaina, les yeux brillants de cette aventure aussi étonnante qu'extraordinaire"Pour le lieu, eh bien cela changeait tous les jours ! Ce n'est pas un peuple sédentaire, nous couchions chaque soir à un endroit différent. Tantôt la pleine forêt, tantôt le désert, par chance des oasis... Je peux te dire que j'ai mis longtemps, pour que mon dos accepte de se tordre chaque nuit sur quelque pierre aussi dure que du béton ! Mais j'ai fini par m'y habituer, comme tout là bas"Un sourire,Une de caractère, d'esprit, un courage étrange qui l'avait prit et qui ne se voyait maintenant plus qu'en des mots et en son teint ravivé par la vie une nouvelle gorgée de café, la grande femme s'accouda à la table, et commença à dire, euphorisée par ses propos"Quant à mes journées ! Ah ! Elles étaient toujours bien remplies !! Soit nous marchions, encore et encore, soit j'apprennais les rites, les coutumes, leur art, leur langue. Soit je partais en exploration avec Grace, faisant des croquis et des prises de notes, soit je restais auprès du groupe pour jouir de la communauté... Jamais un jour sans une épreuve, une découverte, un nouvel apprentissage ! C'est comme cela..."Elle se pencha par dessus la table, se rapprochant légèrement de Ludmila, comme pour la mettre dans la confidence, alors que les mots sortaient avec enjouement, associés à son regard optimiste, puissemment heureux au plus profond de son âme, comme si elle comprennait, elle, le sens profond de la signification de ce qu'elle disait"... que j'ai fini par changer de nom !Je ne m'appelles plus Marcheuse des Arts, pour eux, désormais. Mais Grande Art."Et cette nouvelle semblait plus que la pour toi, cela semblera absolument ridicule sans doutes. Ridicule, obsolète, sans interêt et surtout très pour eux, c'était moi, cela est preuve d'accomplissement. Oh, si tu avais vu le rituel auquel j'ai assisté pour que l'on décide de mon nouveau nom !J'en aurais as seulement eu les larmes aux yeux, avant de les cela m'a fierté, plus que celle de qui que ce soit d'autre, M'avait alors redonné le courage, l'intime convictionQue ma voie était définitivement tournée vers l' tu me vois, devant toi, épanouie de nouveaux rapports avec le monde, avec élevation d'esprit se lit-elle sur moi, toi, qui m'as tant cotoyée ?Je l'ignore bien, mais ne te le demanderai appris, à ne plus demander, à ne plus attendre quoi que ce soit de quiconque. Si cela doit m'arriver, si cela doit m'être donné, alors je le reçevrai un jour ou l'autre, tôt ou tard, pour mon plus grand un instant son collier naturel -offert par Grace pour une étape de vie toute particulière aux yeux de Dominura-, ayant prit la place du D que l'on avait prit l'habitude de voir sur elle, la grande femme ne se lassait pas de regarder, encore et encore, le sublime visage de son interlocutrice, avant de boire une nouvelle gorgée de son Starbucks, avant de répondre à sa dernière question, venue à l'esprit par pur hasard"Tout va très bien, oui, même si je ne la vois plus beaucoup depuis que nous sommes part cela, j'en suis très heureuse"Et mon regard ne puis s'empêcher de s'adoucir, mon amour ressurgissant, mêlé à celui qui t'es réservé, alors que je baisse le regard un instant, me forcant de me calmer afin de ne pas laisser s'emballer mon coeur à sa pensée, à la tienne. Mes joues me brûlent, alors que je me souviens qu'elle m'as promis que nous nous retrouverions ce soir, chez elle sans ses yeux sur son ancienne conjointe, Dominura ajouta, haussant les sourcils et perdant le calme qu'elle venait d'adopter pour retourner à une certaine euphorie respectueuse"En effet, je me réjouis d'avoir de si bonnes nouvelles de toi, je vais pouvoir repartir tranquilisée ! Je me faisais tellement de soucis... Nous reprennons l'avion dans un peu moins de trois semaines, dès que les nouvelles analyses auront porté satisfaction à Grace et que les conférenciers daigneront la relâcher dans la nature !"Je repartiraiEt reviendrai, un jour peut-être,Toujours pour les mêmes raisons. Conférences, analyses, recherches, travail de fond et de je repartirai à nouveau, retrouvant cette grande famille qui me manque, au les aurais vus !Tu m'aurais vue !Ce peuple, ces enfants ! Je m'en suis rapprochée, ait appris à communiquer, que j'ai fais le deuil de mon fils ? Sans doutes l'ignores-tu, mais je m'en garderai tout de même d'en parler. Ne gâchons pas cette joie de propos élancés, je ne veux que te donner des nouvelles que tu désires entendre, aussi vraies je suis contente de te revoir !Tu m'as les mots dépassent mes lèvres, mon esprit dépasse ma raison, alors qu'une gorgée de plus est bue"J'ai beaucoup pensé à toi, là bas ! Oh, d'ailleurs..."Se penchant un instant, elle prit son sac et farfouilla à l'interieur. Finalement, le reposant, elle se redressa, et se passant, adorable, les dents sur la lèvre inférieure, laissa entendre sa voix, à nouveau"Je t'ai rapporté ça -Le gardant dans mon sac au cas où j'aurais l'occasion de te croiser un jour"Et, sur la table, elle laissa glisser jusqu'aux doigts de Ludmila, une feuille, oui, pur végétal, bien plus longue que large, d'une étrange matière, mais surtout d'une magnifique couleur. Dégradée, elle passait d'un rouge vif et profond jusqu'à un jaune tendre et pâle, à l'égal de la blondeur de la charmante russe. Petit clin d'oeil, sans doutes, alors que la feuille de cette plante exotique semblait avoir été crée par la nature pour la jeune femme même, associant ses couleurs, en un graphisme naturel échapper un léger rire amusé, craignant que la jolie blonde ne soit pas aussi flattée par l'attention qu'elle ait prit du plaisir à la faire, la grande femme ajouta cependant, d'une voix aussi enjouée que navrée, amusée à la fois, étrangement émue, à s'en mordre la lèvre"J'ai convaincu Grace de donner un surnom à la plante à qui appartient cette feuille~Nous l'appellons maintenant la "Ludmila", à côté du nom scientifique, sur les rapports"Ah, ha ! Quelle charmante attention, qui me touches peut-être plus que toi même, je n'en sais encore dieu sait si j'ai eu du me souviens encore de la voix de Grace, son regard désabusé, lorsque je l'ai priée de me laisser surnommer ce feuillage. Je m'en souviens, et m'en amuse, tandis qu'elle avait finit par céder à ma demande, d'un de ses sourires, d'un de ses rires exaspérés qui me ravissent tant, au vois ? J'ai pensé à toi, du fond de ma jungle, du fond de mon désertTu m'as manquée, mais aucune tristesse ne se laisse lire sur mon visageTu ne mérites pas de souffrir de ma douleurEt puis. Tu parrais si heureuse ! Je ne te ferai pas aggression de mes feuille, magnifique, toi ?Je n'avais pas le droit de ramener grand elle m'a tout de même cédé ce je te regardeSouriant simplement, quoique beaucoup plus, et beaucoup plus sincèrement qu'à mon habitudeSimplement heureuse de t'avoir devant moi,Simplement heureuse de te savoir là,Même si tu n'es plus mienneNous vivrons tout de mêmeEt mon coeur Continuera de battre secrêtement pour toiMa chère Ludmila,Petite Alice. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mer 17 Fév - 2345 Mes doigts glissent sur le bois de la table, et mon cœur étouffe à te voir ainsi face à moi, tandis que je me persuade que ces émotions ne sont que passagères, seulement dues à ces retrouvailles inattendues. Alors … Pourquoi ai-je tant envie de me rapprocher de toi, et de t’embrasser, juste une dernière fois ? Pourquoi suis-je encore si amoureuse, tandis que ma vie semble tourner à merveille, ces derniers temps ? Tu me manques, malgré tout ce que j’ai pu vivre de merveilleux ces derniers mois. Oh, je ne voudrai rien y changer, ni même que nous soyons à nouveau un couple, au fond. Je voudrai juste te savoir encore un peu à moi, juste une fois. Mais cela est impossible, et je retire ma main de cette table, rejoignant l’autre autour de mon gobelet en carton, le portant une nouvelle fois à ma bouche. Ce thé est délicieux. <3Finalement, Dominura en vint à répondre à toutes ses questions, commençant par celle qui concernait l’endroit où elle dormait. Par terre ? Haussant légèrement les sourcils, impressionnée par ce qu’était en train de lui avouer son ex-conjointe, Ludmila ne pu s’empêcher de sourire, adorablement étonnée d’apprendre que Dominura avait pu vivre dans ce genre de conditions, compte tenu de celles qu’elle avait laissé derrière elle en quittant New York. Passer du tout au rien, ainsi ? La belle française avait dû être véritablement très courageuse, et cela ne pouvait que renforcer la fierté de Ludmila envers elle, quoi qu’elle se garde bien de le lui avouer une nouvelle – Désert – Oasis. Dominura avait donc été réellement plongé dans un monde sauvage, inconnu, mais visiblement ayant eu une influence très positive sur sa vie, étant donné la brillance en son regard, cette nouvelle maturité, remarquable et remarquée par la jolie blonde, on ne peut plus attentive. L’imaginait-elle réellement dormir par terre, souffrir de son dos et des insectes ? Oh, sans doute préférait-elle ne pas y songer, ces pensées la mettant quelque peu mal à l’aise, alors qu’elle ne supportait pas de savoir la belle brune souffrir, d’une quelconque manière que ce soit. Pourtant, cette souffrance se révélait on ne peut plus positive, et Ludmila en était bel et bien consciente, adressant un sourire tendre et fier à son ancienne les journées de l’illustratrice avaient été bien rempli, comme le lui indiquait ses paroles, de cette voix aussi euphorique qu’envoutante, vis-à-vis de Ludmila. Cette dernière restait on ne peut plus attentive, tenant toujours son gobelet entre ses deux mains, ne sachant guère où placer ces dernières, désireuse de contact avec la peau brunie de son ex-conjointe. Impressionnée, la jeune femme ne prit néanmoins pas la parole, laissant à Dominura le temps de tout lui raconter, avide d’en savoir plus, bien que quelques détails ne manquent pas de faire se serrer quelque peu son tu restais avec Grace ? Oh, certes, cela est tout à fait normal, n’est-ce pas ? Pourtant, te savoir seule avec elle me dérange, tu sais. Je n’ai pas tant acquis cette sagesse que je peux lire en toi, et suis encore bien trop jalouse de cette femme, qui – en quelque sorte – a fini par te voler à moi. Serions-nous encore ensemble, si elle n’était pas entrée dans ta vie ? Je ne t’en aurai pas tant voulu, si tu ne m’avais pas trompé avec elle. Mais sans doute aurions-nous tout de même finit par nous séparer, tant notre couple était fragile, n’est-ce pas ?Oui, cela serait certainement ainsi, quoi qu’il se soit passé entre Grace et toi, ou Dominura se rapprocha, visiblement plus optimiste et heureuse encore de lui annoncer ce qu’elle était sur le point de dire – Adorable enfant. Adorable femme, forte et plus sage. Ludmila restait attentive, esquissant un nouveau sourire tendre lorsque la jeune femme lui laissa entendre ce nouveau nom que l’on lui avait attribué dans la tribu où elle avait vécu cette année, en Australie. Ce nom qui semblait lui tenir à cœur, tandis que Ludmila – en effet – ne pouvait guère en comprendre la réelle signification, inconsciente des coutumes de cette culture qui lui était inconnue. Ainsi se contenta-t-elle de sourire, terminant son thé sans faire le moindre commentaire à se sujet. Grande Art ? Je voudrai pouvoir en être aussi satisfaite que toi, Trésor. Mais pour moi, ce ne sont que des mots. Pour moi, Grande Art n’est pas plus gratifiant que Marcheuse des Arts, tu sais. Pourtant, je vois et comprend ton bonheur, et l’accepte. Si cela est important pour toi – Si cette appellation est significative de quelque chose de grand, de sincère, alors je ne peux qu’en être heureuse pour toi, tu sais. J’ai seulement peur de te voir t’éloigner davantage. Peur que ce genre de chose ne finisse par être plus important que … Nous ? Je ne sais pas quoi en penser, Dominura. Tu es ravie, et cela me fait tant de bien de te voir ainsi. Mais n’est-ce pas de la naïveté, de ta part, que d’attacher tant d’importance à un nom ? Non. Je suis certaine qu’il implique d’autres choses. Je suis certaine que tu as de bonnes raisons d’en être si je te sourire, sincère, et curieuse d’en savoir plus – toujours Dominura répondit à la dernière question de Ludmila, non sans que cette dernière – quoi qu’elle n’en montre absolument rien, gardant un sourire plus calme mais tout aussi sincère – n’en vienne à la regretter quelque peu. Tout se passait donc bien avec Grace ? Tant mieux. Tant pi ? Argh ! Je ne veux pas être si égoïste. Et je suis pourtant si heureuse pour toi, si tu savais. Je n’aurai jamais rien voulu d’autre que ton bonheur, ta reconstruction. Tu ne la vois pas assez ces derniers temps ? Comme nous ne voyons pas assez, autrefois. Mais je sais, que c’est différent. Je sais, que votre distance ne durera pas, tandis que la notre était vouée à durer encore longtemps. Tu es heureuse, tout comme moi, d’avoir de si bonnes nouvelles de la date du prochain départ de Dominura finit par tomber Trois semaines. Cela voulait-il dire que, dans trois semaines, Ludmila n’aurait à nouveau plus l’occasion de croiser cette femme à laquelle elle tenait tant ? Sentant son cœur s’emporter d’un stress nouveau et inconscient, la jeune femme se redressa légèrement sur sa chaise, ses lèvres s’entrouvrant légèrement, son regard vrillant en une seconde de panique sur son gobelet – à présent vide, avant qu’elle ne le repose – sourcils légèrement froncés – sur vas repartir si vite, si loin. Peux-tu voir en moi ce trouble, cette crainte que tu ne me reviennes plus jamais ? Je voudrai profiter des instants qu’il nous ait possible de partager, tant que tu es encore à New York. Je voudrai …Mais déjà, et sous le regard quelque peu plus troublé de la jeune Russe, Dominura laissait-elle à nouveau entendre sa voix Oh ? Tu as pensé à moi ? Comment ça, mon cœur ? Ainsi, laissant un très léger sourire en coin de curiosité et de malice se dessiner sur ses lèvres, Ludmila suivit-elle les mouvements de son ex-conjointe vers son sac, la voyant donc en sortir une feuille, qu’elle laissa finalement glisser sur la table, jusqu’à qu’elle. En prenant la tige entre ses doigts fins, Ludmila regarda le végétal avec attention, ses lèvres s’entrouvrant à nouveau tandis qu’elle en trouvait les couleurs absolument magnifiques, et la texture on ne peut plus agréable. J'ai convaincu Grace de donner un surnom à la plante à qui appartient cette feuille~Nous l'appelons maintenant la "Ludmila", à côté du nom scientifique, sur les rapports »Regardant Dominura se mordre la lèvre à ces mots adorables, Ludmila ne pu s’empêcher de laisser son sourire s’élargir, dévoilant ses belles dents blanches, tout aussi amusée et attendrie par l’attitude de la belle française vis-à-vis d’elle, que touchée par ce qu’elle avait fait, pour elle, son souvenir. Regardant à nouveau la feuille, la caressant doucement du bout des doigts, la jeune Russe reposa finalement son regard brillant d’émotion sur le visage de Dominura, pinçant légèrement ses lèvres d’une gêne qu’elle ne parvenait guère à cerner as pensé à moi, au point d’en convaincre ta nouvelle conjointe d’associer mon nom à cette plante, à la science ? Ce sont mes couleurs. C’est magnifique. Et tellement beau, tu sais. Tellement beau, que je ne sais quoi te dire, restant là, figée, à te regarder. Je voudrai pouvoir te remercier, t’enlacer – Mais cela ne serait pas même à la hauteur de ce que je ressens. Je te regarde, et ai simplement envie de pleurer, tu sais. Si encore toutes les larmes de mon cœur ne s’étaient pas déjà enfuies l’année dernière. Pleurer, tant je suis heureuse de te voir, heureuse de voir ces attentions, si significatives à mes yeux. Est-ce que tu vois, Dominura ?- Je … Je ne peux pas te dire, tu mon sourire s’étant à nouveau sur mes lèvres, doux et reconnaissant, tandis que ma main glisse vers la tienne – innocente. Et mes doigts passent sur les tiens, juste un instant Je t’aime encore, tu sais. Ne me trouble pas tant, de tes attentions. Ne me trouble pas tant, où je crèverai de ne pas pouvoir te remercier comme je l’aimerai. Ce que je fais de mieux, avec toi. Ce que je faisais de mieux. Je n’ai pas été capable de te rendre aussi heureuse que Grace peut le faire, n’est-ce pas ? Ou était-ce autre chose ? Je ne sais pas. Je ne sais je ne veux pas perdre de temps à me replonger dans ce passé, tandis que je te sais présente pour seulement trois semaines encore. Ainsi, ramenant vivement ma main à moi, me redressant en un sourire et une inspiration optimiste, je te laisse entendre, vive et spontanée, bien que souhaitant indéniablement échapper à ma gêner face à ce cadeau, que je garde précieusement auprès de moi, et que je ne perdrai sans doute jamais - Et si on se retrouvait, ce soir ? Tu pourrais venir avec Grace, et je te présenterai Nathaniel ?Enjouée, Ludmila n’ajouta rien à ces mots, sentant en elle son cœur battre à vivre allure, tandis qu’elle proposait cela non sans un certain espoir d’obtenir une réponse positive. Ne serait-ce pas quelque chose de positif, voir même d’agréable, que de se retrouver tous les quatre, et de stabiliser enfin leur relation, à présent amicale ? J’ai encore besoin de toi, dans ma toujours eu besoin de toi, si je ne peux te savoir mienne, J’aimerai au moins te garder, apprendre à te connaître ta nouvelle vie – Et Grace ?Peut-être finirais-je pas l’apprécier, qui sait ?Peu une chance d’être amies, s’il te cette chance, avant que tu ne repartes que je ne retourne à ma vie,Paisible.<3 Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Jeu 18 Fév - 059 Ludmila, oh, petit chat, je te regarde, t'observe, et bois ton image tout autant que les quelques paroles que tu as osé me délivrer, tout autant que tes rien à me dire sur mon futur départ ? Oh, je sais bien que tu n'essayeras pas de m'arrêter, ni de te mettre en travers de ma route. Mais seulement... Une réaction ?Ah ! Je la lis, maintenant, dans tes yeux, dans ton expression. Est-ce que cette idée te trouble déjà ? Je n'aurais voulu t'en blesser, sois-en sûre. Mais ma sincérité franche est désormais obligatoire, et jamais n'aurais-je voulu te mentir à ce sujet, même pour ton plus grand bien. La vérité était là, annonçant clairement que je n'aurai pas beaucoup de temps au pays. Je ne resterai pas beaucoup de temps,Mais n'aurai de cesse de garder en moi précieusement ces souvenirs de cette rencontre, si nous n'en venons plus à nous penses-tu de cette petite attention, que je te porte ?La grande femme fut à la fois absolument ravie, mais également grandement soulagée, au fond, de la réaction de sa conjointe quant à ce qu'il concernait la feuille, étrange, qu'elle lui avait rapporté d'Australie. Apparemment, ce geste l'avait purement et simplement touchée, même si une gêne pouvait se faire alors évidente, au fond. Oh, je sais, petit chat, que ce que j'ai ici fait, par pure attention en ta personne, pourrait paraitre déplacé, maintenant que nous ne sommes plus ensemble. Mais pour moi, c'était sans doutes quelque chose d'important, et voir que tu l'acceptes ne pourrait que me conforter sur une idée peut-être fausse mais éspérée Peut-être pourrions nous rester en contact, en lien ? Amies, peut-être ? Je ne sais pas si c'est trop demander. Je ne sais pas s'il vaut mieux te laisser m'oublier ou te contenter à nos rencontre que nous pourrions faire, en toute... que cela s'averera difficile, D'être amie avec toi, toi, que j'ai fait souffrir, qui m'a tant blessée, mais que j'aime toujours du fond du si tu le veux bien, j'aimerais essayer. Je voudrais tant ne plus te perdre, et ce, même si je m'en vais à nouveau, même si je quitte le pays. Je dois savoir que tu vas bien. Je dois savoir que je te reverrai peut-être, en rentrant, si je ne succombe à mes aventures toujours mouvementées, mettant ma vie sur le jeu du quitte ou double, un pile ou face aussi excitant qu'effrayant, au me garde bien d'ajouter que je t'aime encore, mais cela sans doutes se voit au fond de mes yeux. Sans doutes ne pourrais-je jamais me défaire de cette lueur, tant elle ne me quitte jamais lorsque je suis en ta présence. Seulement ais-je besoin de l'apprivoiser, de conserver cet état qui me permet de ne plus en souffrir, tandis que mes doigts se renferment à nouveau sur mon gobelet d'expresso caramélisé et que mes yeux ne te quittent plus désormais. Et que puis-je déchiffrer en toi ? Je vois à ces sourires, à cette émotion qui te prends alors que les remerciements seraient inutiles, que tu tiens toujours à moi, au que je songeais, de mon état, que tu m'avais idée ridicule, et je le vois alors !Tu n'es seulement plus mienne,Comme tu ne peux plus m'avoir tant qu'autrefois,Mais je sais, désormais, qu'une pensée m'allait tantôt,Et cela me suffirait presque,Si la jalousie ne faisait pas surface au fond de mon coeur, quoi que Grace et les aborigènes m'aient appris à ce sujet. Oui, je vois ce que tu oses me montrer de tes ressentis, tandis que je bois une nouvelle gorgée de mon café. Je le vois, et souris d'avantage à la phrase que tu tentes de dire mais qui se perd dans le néant, adorable. Je sais parfaitement, que tu ne peux rien dire. Tu ne peux rien dire, par respect pour toi, pour ta vie, pour moi, pour Grace peut-être également. Tu ne peux rien dire, mais cherche tout de même à me remercier, à ce que j'en vois de ton t'en fais donc pas, petit appris, à voir des regards les messages qu'ils me remercie profondément, et mon coeur en brûle, honoré, ne te demanderai plus de mots, tu sais ?Je n'ai plus besoin de cela pour comprendre. J'ai compris qu'en m'ouvrant d'avantage, je pouvais également être plus réçeptive aux autres. Et voilà que ce lien, fusionnel, refait surface, nous unissant encore, malgré les blessures et malgré le temps. Le temps. Nous n'en avons plus beaucoup, tu sais ? Et je ne veux ni voir de souffrance, ni même de tristesse, sur ton si beau visage. Souris, souris encore, et balaye la contrariété, qui fait froncer tes sourcils adorables. Sourire ?Oui, c'est cela, que je te demande silencieusement, et dont je me délecte ne m'en lasserai comme cette inspiration, optimiste ?Si tu savais comme je suis heureuse que cette journée demeure sous les positifs signes de l'enjouement, entrainant au bien-aller, entrainant à de charmantes retrouvailles, à de bienheureux rapports malgré les souvenirs persistants. Les yeux de la grande femme ne manquèrent pas de remarquer le mouvement de Ludmila qui ramenait ses mains à elle, conservant la feuille de végétal avec préciosité, indiquant à l'Illustratrice qu'elle la conserverait sans doutes avec grand soin, peut-être comme preuve de leur lien si fort, qu'il eut été amoureux ou amical. Puis, finalement, lls entrèrent à nouveau en contact avec le regard de la belle blonde, qui laissait entendre, vive et euphorique, d'une spontanéité qui surprit Dominura, une question des moins si elles se retrouvaient ce soir-là ?Avec... Grace ?Et... Nath... Nathaquoi ? Nathaniel ?La réponse ne se fit pas attendre, Dominura se redressant sur sa chaise, joignant ses mains entre elles, ravie de la proposition, ses yeux brillants d'éteincelles adorables"OUI !! Avec plaisir !"Evidemment, que j'accepte ! Comment pourrais-je manquer une pareille proposition ?!Ah mais... Attendez...Finalement, Dominura se tassa quelque peu, noyant ses lèvres dans le café qui ne descendait pas bien rapidement, étant donné sa châleur perdurante. Le soir même... Grace, justement, n'avait-elle pas laissé entendre qu'elle se libérait pour passer du temps avec elle ? Et puis... A sa demeure, tout cela... Relevant la tête, agitant les mains, visiblement terriblement gênée, la grande femme se ravisa alors, d'une voix précipitée, rougissant malgré sa peau brunie par le soleil"Ah !! Euh... Hheuuh... Non, en fait, je suis désolée, c'est impossible !"Mon dieu, comment ais-je pu oublier cela, une fraction de secondes ? Petit chat ! C'est ton regard, tes lèvres, toi, toute entière, qui me trouble !!Se mordant la lèvre inferieure, fuyant un instant le regard dans une expression qui montrait clairement qu'elle se reprennait à réfléchir, la grande femme songea à son planning de la semaine. Et si... Si elle demandait la possibilité pour le lendemain ? Sans doutes cela serait-il possible ?Se redressant alors à nouveau, joignant pour la deuxième fois ses mains entre elles, liant ses doigts dans un geste communicatif d'une adorable euphorie de recherche d'un moment adéquat, elle ajouta, ravisant ainsi son ravisement"Demain ? Demain soir, est-ce que cela serait possible ?"OooohhhhHhh, LudmilaaaaaaaahhhH ! Dis ouiii, dis oui pour demain ! Cela me ravirait tant ! Ainsi, je pourrais voir Nathaniel, et tu pourras voir Gr... Et tu pourras voir... Grace ? Ses mains retombant vers son gobelet pour une énième fois, cette fois-ci dans un élan quelque peu plus nerveux, la grande femme jeta un oeil dans un vide plannant entre le bas et le haut de son contenant Starbucks, s'en prennant à des songes étranges, quelques élucubrations non négligeables. Ludmila demandait ainsi de voir Grace ? Mais elle ne pouvait pas la supporter, et ce, depuis des lustres ! Relevant ses yeux sombres sur Ludmila, la grande femme avait perdu son sourire, comme cherchant en elle un quelconque indice qui put lui montrer, sans lui tordre le ventre ainsi que le coeur, que la belle blonde se montrerait acceuillante et chalereuse avec Grace tout autant qu'à elle même, ou au moins avec assez de respect et de sincérité, sans ondes me mords la lèvre une fois de plus, cette fois-ci mes sourcils se fronçant d'une peine de doute N'est-ce pas toi, qui la rabaissais sans même la connaitre, te moquant de moi ouvertement en soulignant le fait qu'elle était ironiquement extraordinaire ? Une gêne s'installe en moi, tandis que toutes ces choses me reviennent Désires-tu réellement te retrouver dans la même pièce qu'elle, ou ne veux-tu que la voir à mes côtés afin de te certifier qu'elle n'a rien à faire avec moi ?Peut-être ces questions sont elles Qu'elles ne le sont pas. Et puis. Comment vais-je convaincre Grace de m'accompagner ? Oh, cela, je pourrais toujours le faire, si j'avais de bonnes raisons. Mais comment lui dire qu'elle est invitée à venir à mon bras pour participer à une soirée cosy de quatre personnes autour d'un apéritif chez une femme qui ne l'appréciait pas, et même, pire, la haïssait à en devenir excécrable ?Oh, petit chat ! Si je te pardonne tout ce que tu as pu dire au sujet de ma présente conjointe, depuis la première fois que nous l'avons vue ensemble jusqu'à ce fameux jour où tu osa m'imiter en de terribles circonstances,Je ne puis m'empêcher de douter de ta sincérité quant à la rencontrerAis-je raison ?N'as-tu d'elle plus qu'une vision extrêmement négative ?J'aimerais te montrer à quel point elle est formidable... Mais jamais n'oserais-je orienter ton regard à ce sujet, craignant tellement que tu la rabaisses sans même la connaitre...Mon trouble se voitAlors je te l'avoueL'on m'a appris a être franche. Toujours... le plus possible, dans la mesure où cela ferait avancer les chosesNous avons besoin... De communication ?Ainsi, sans une once de rancoeur, je te demande, en toute simplicité, d'une crainte adorable, mes sourcils trahissant une tendre appréhension"Je suis certaine que Grace serait ravie de venir si elle savait à quel point cela me ferait plaisir de venir vous rendre visite...Mais..."Instant de silence"... Serait-elle vraiment la bienvenue ?"Je te le demande, uniquement car j'aimerais savoir ce qu'en penses ton coeur, vraiment encore l'humilier à moi, comme tu l'as fait il y a maintenant plus d'un an, alors qu'à l'époque jamais je n'aurais songé un jour partager sa vie ?Je te le demande, uniquement car connaitre ta réponse me fera du bienJe ne veux pas te l'imposerTout comme je voudrais la préserver d'une quelconque épreuve négative forcée par mes soinsAlors,S'il te plaitRéponds-moi,SincèrementAlors qu'un sourire timide mais triste vint à passer sur mon visageJe ne te demande pas de bénir mon amour pour elleMais quelques franchisesPar amour, ou ne serait-ce qu'amitié pour j'accepterai ton hommeMême si je dois en souffrirLe jalousant à en mourirSi je suis conviée à cette entrevue en compagnie de ma conjointeLes compteurs posés sur le platToute objectivité ?Dis-moi,Mon amour.♣ Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Jeu 18 Fév - 228 Mon Amour. A jamais. Comment pourrais-je te dire à quel point je tiens encore à toi ? Comment pourrais-je te dire, que te savoir repartir si vite me serre le cœur et m’effraie ? Et si tu ne revenais jamais, Dominura ? Et s’il t’arrivait quelque chose, là-bas ? Je ne supporterai pas de te perdre à nouveau, tu sais. Pas comme ça. Surtout pas comme ça. Notre rupture était inévitable. Mais ta disparition me serait clairement insurmontable. Alors je t’en prie Comprends, en mes regards, en mes expressions. Comprends, que j’ai peur pour toi. Et prends bien soin de ta vie. Cherches-tu à te mettre en danger ? Je n’en sais rien, mais ose espérer que ce n’est pas cela que tu cherches. Tu me sembles tellement grandit, toi qui pourtant avait déjà ces quelques années de plus que doute étions-nous trop immatures, trop égoïstes. Je me sens mieux, aujourd’ je suis prête à faire des efforts, Pour continuer à te voir réponse de Dominura concernant l’invitation de son ex-conjointe ne se fit guère attendre, au plus grand plaisir de cette dernière qui – face à tant de spontanéité et d’enthousiasme – ne manqua pas de laisser s’échapper un léger rire amusé d’entre ses lèvres rouges, suivit d’un sourire plus doux. Evidemment, savoir que la belle française serait ravie de cette nouvelle rencontre ne pouvait que lui faire plaisir, étant elle-même très optimiste quand à cette perspective. Mais cette joie intense ne dura guère, alors que l’expression de Dominura venait à changer, son regard fuyant un instant en un trouble que Ludmila ne parvint pas à cerner cette gêne, et cette précipitation dans tes gestes, à en faire rougir tes joues, Trésor ? Penses-tu que Grace ne serait pas d’accord ? Ou regrettes-tu déjà d’avoir accepter, réalisant finalement que tu n’as pas réellement envie de passer ainsi une soirée entre nous et nos conjoints respectifs ?Heureusement – ses sourcils s’étant d’ores et déjà froncés d’une interrogation hésitante – la jolie blonde n’eut guère à attendre, que déjà Dominura reprit la parole. Impossible ? Pourquoi ? Oh, cela ne l’avançait guère. Tout autant que les gestes nerveux mais adorables de Dominura ne l’aidait en rien à comprendre ce retournement de situation inattendu. Comment pouvait-elle accepter avec tant d’euphorie, et se raviser à peine une seconde plus tard, aussi vivement ? Oh, sans doute l’illustratrice avait-elle une bonne raison, n’ayant tout d’abord pas réalisé que cela lui serait impossible de faire cela ce soir ? Ludmila parvenait finalement à le comprendre, un léger sourire en coin venant à nouveau éclairer son visage, lorsque Dominura lui proposa de reporter cette soirée au lendemain. tu savais à quelle allure mon cœur bat, tandis que je m’accroche à tes mots, à tes regards. Si tu savais comme je suis heureuse, que notre relation, nos liens, comptent toujours pour toi. Je ne te demanderai rien, ni ne jugerai ta nouvelle vie. Je veux simplement te garder un peu dans la mienne, et ne plus te faire souffrir, comme j’ai tant pu le faire par le passé, alors que j’avais tout ce dont je pouvais rêver, avec été immature, été odieuse, je t’aimais, Dominura. Je t’aimais, à en devenir totalement folle. Assez folle pour te pousser à bout, et te perdre comme je l’ai fais. J’aurai dû m’y prendre autrement, et te parler, plutôt que de me refermer dans ces excès qui nous éloignaient chaque jour un peu plus. Nous n’étions sans doute pas assez ouvertes l’une à l’autre, bien trop lâches pour communiquer avec franchise, quitte à souffrir – utilement – de certaines été bien trop lâche, mon Ange. Et je m’en excuse. Si tu savais, comme je en un adorable mordillement de sa lèvre inférieure, amusée et attendrit par les réactions diverses de son ex-conjointe, Ludmila finit par laisser entendre sa jolie voix, répondant avec enthousiasme à Dominura - D’accord ! Demain alors ! ♪Mais à nouveau, le sourire de la jolie blonde laissa place au doute, tandis qu’elle voyait son aimée se perdre quelque peu, son regard et ses mains sur son gobelet, silencieuse. A quoi pensait-elle, au juste ? Ludmila n’en savait rien, ne pouvant guère deviner ce genre de chose, tandis qu’elle ne voyait quand à elle rien de négatif à cette rencontre, si ce n’était la difficulté qu’elle aurait alors à voir Dominura loin d’elle, et si proche de Grace. Mais cela, la jeune Russe était prête à l’affronter, tout semblant être plus clair pour elle à sans doute souffrirais-je moins de vous, en l’ayant à mes côtés, n’est-ce pas ? Et je suppose qu’il en est de même pour toi. Je ne déteste pas Grace, tu sais. Je ne supportais simplement pas la fascination que tu lui portais, acharnée à t’informer à son sujet, à la rencontrer. Je ne supportais pas la brillance de tes yeux, lorsque tu la regardais. Et plus que tout, je n’ai pas supporté de te savoir t’être rapproché d’elle. Mais tout est différent à présent, et je suis prête à partir de zéro, avec cette femme. Sans doute n’aurais-je d’ailleurs jamais été si cruelle envers elle en sa présence, à l’époque. Je voulais seulement te faire réagir, toi. Peu importait Grace, au Ludmila ne manqua pas d’être quelque peu surprise, aux suivantes paroles de la belle française. Ses sourcils se haussant légèrement, ses lèvres s’entrouvrant tandis qu’elle était étonnée d’entendre ce genre de chose de la bouche de Dominura, la jeune psychologue ne manqua pas de les refermer rapidement, sentant en elle quelques étranges picotements, à la fois agréables et douloureux. Serait-elle vraiment la bienvenue ?Mon Dieu, Dominura ! Je ne sais pas si je dois être heureuse de voir que tu ne gardes pas cette appréhension pour toi, ou si je dois souffrir de t’avoir fait croire que Grace était à mes yeux quelqu’un d’insignifiant. Je ne la connais pas, et j’en suis consciente. Je ne la connais pas, et ne peux la juger. Si j’ai quelque chose à lui reprocher, cela est sans doute de t’avoir emmené si loin de moi, de te mettre ainsi en danger, en te faisant traverser les forêts et déserts d’Australie. Mais puis-je lui en vouloir, pour ton attirance pour elle, et ton infidélité ?Non. Je t’en veux, à toi. Je t’en veux, et t’en voudrai certainement toujours d’avoir osé me faire une chose pareille. Mais je suis prête à mettre cela de côté, et à tout recommencer. Seulement profiter de ta présence tant qu’il en est encore temps, et découvrir sans plus aucun apriori la femme qui partage à présent ta vie. Ainsi, esquissant un sourire calme – et toujours amoureux, bien malgré elle – à la délicieuse femme face à elle, répondant au sien – plus timide – Ludmila resta un court instant silencieuse, réalisant tout de même qu’au fond, Dominura et elle se connaissaient encore bien mal, pour oser redouter ce genre de chose l’une de l’autre. Remarquez, la crise aurait pu être possible, si la jeune Russe n’avait pas elle-même changé durant cette année, et prit le recul nécessaire vis-à-vis de leur relation, pour à présent en entretenir une bien plus saine, n’excluant absolument plus de tiers personne, comme cela avait pu être le cas son ex-conjointe au jeu de la franchise, n’ayant à vrai dire rien à y perdre, Ludmila laissa alors entendre, calme mais ferme, visiblement sincère et déterminée à bien le faire comprendre à l’illustratrice - Evidemment Dominura ! ~ Je n’ai jamais rien eu contre elle ! Et puis, je serai ravie de la connaître davantage ~Se penchant légèrement en avant, un sourire en coin malicieux se dessinant sur ses lèvres, la jolie blonde ajouta, très légèrement provocante, à sa manière - adorable - Puisque tu l’aimes. ♪Se moquait-elle ? Non, pas du tout. Mais Ludmila était ainsi, et ne pouvait s’empêcher de jouer, quelque soit les circonstances, au fond. Dominura serait sans doute assez sage pour ne rien voir en cela quoi que ce soit de négatif, puisqu’il n’y en avait aucune raison. Cela n’était qu’un constat, et une vérité Puisque Dominura était amoureuse de cette femme, cela donnait une très bonne raison à la jolie blonde de vouloir la connaître. Raison suffisante, la jolie blonde passa une seconde ses dents sur sa lèvre inférieure, dévorant Dominura du regard, puis s’en détourna afin de fouiller dans son sac, afin d’en sortir une petite carte de visite – kitsch - blanche et bleue ciel – accordée aux yeux de Nathaniel – sur laquelle étaient indiqués l’adresse de ce dernier, ainsi que son numéro de téléphone. La tendant alors vers Dominura, Ludmila laissa entendre par la même occasion, retrouvant plus de calme et de douceur, mais aussi cette euphorie qu’elle avait à l’idée de ce rendez-vous dès le lendemain - 19h chez Nath, ça ira ?Oh, il sera d’accord, ne t’en fais donc pas pour ça. Et s’il ne l’est pas ? Je n’aurai qu’à user de mes charmes pour le faire craquer, ça n’est pas un problème. Et puis, cela sera bien plus convivial chez lui que chez moi, mon présent conjoint ayant un appartement énorme et absolument parfait Disposition des pièces en fonction de la lumière du soleil, selon l’heure. Eclairage parfait à tout instant. Décoration sobre et classe. Pièces énormes et parfaitement bien rangées, propres – femme de ménage oblige. Et puis, elle ne pouvait pas s’inviter chez Dominura, n’est-ce pas ? D’autant plus que l’appartement de Nathaniel était un terrain relativement neutre, qui ne rappellerait ainsi aucun souvenir à l’une comme à l’ sourire, es belle, et ne cesse de me le pourrai te le dire encore, mais à quoi bon ?Cela ne ferait que nous troubler, n’est-ce pas ?Je ne te ferai plus jamais de mal, j’accueillerai Grace, comme une tu tiens à elle, je ne ferai rien qui pourrait te et acceptes, s’il te demain. J’ai tellement hâte. <3 Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Jeu 18 Fév - 2143 Je sais, je sens, je vois, que tu es surprise d'entendre ces paroles de ma bouche. Cela parait-il insencé, venant de moi ? Oh, non. Mais peut-être que sur le coup, ma franchise et mon esprit direct, te troublent t-ils. Ais-je raison, ais-je tord, de te laisser entendre cela ainsi ? J'imagine que cela est le mieux à faire. Tant que je ne te blesses pas, je ne vois pas ce que je risque. Non, je ne crains rien, tandis que je demeure excessivement correcte, aussi respectueuse que possible, l'amour se lisant pourtant toujours au fond de mes yeux vert doute fut-il le ressenti principal de la grande femme lorsqu'elle vit le léger sourire calme de Ludmila. Cette dernière avait-elle compris le sens, la raison de cette question quelque peu spéciale ? Sans doutes, oui. Et peut-être en avait-elle été touchée, retournée, ou simplement interloquée ?Notre relation est désormais plus saine. Plus saine ? Malgré cet amour qui demeure, alors que nous sommes séparées, toutes deux à présent avec une personne que l'on aime terriblement ? Je ne sais pas si cette situation est plus pure qu'auparavant. Mais qu'importe, je n'y pense pas, alors que mes mots ont fendu l'air, l'ambiance se tamisant d'un voeu de réponse, tandis que j'attends encore patiemment, un léger sourire trouble sur les lèvres, les mains refermées à nouveau sur le gobelet plus tiède de mon caramel cette voix, ornée d'une franchise certaine et sans n'ai jamais rien eu contre puis je serai ravie de la connaitre davantage....Ludmila ?Les yeux brillants d'une nouvelle lueur de remerciement et de reconnaissance à ces mots, Dominura ne tarda pourant pas de laisser échapper un rire amusé et heureux à la fois, entendant les paroles ajoutées de sa si belle et charmante, si regrettée conjointe. Puisqu'elle l'aimait ?Oh, oui, comme je l' je vois bien, cette fois, qu'il n'est plus question de moqueries, venant de ta part, mais simplement d'une malice me laissant deviner cette sorte d'étrange sacrifice que tu fais peut-être à ton âme, à me dire cela. N'est-ce pas une des premières fois, petite Ludmila, au fond, que tu n'as pas ce que tu désires ? Que tu vois la personne que tu convoites dans les bras d'une autre ? Et pourtant, tu es sage, malgré les maladresses de tes gestes sensuels qui t'échappent encore, conscients ou de regards, intense frisson de la grande femme au mordillement des lèvres de son ex-conjointe Tu es adorable, et si désirable ! J'espère au moins que ce Nathaniel prends bien soin de toi, mérite tes attentions, ton corps, ton nom, qui furent miens ce qui semble maintenant pour moi pas plus long qu'un instant, légèrement les sourcils en voyant Ludmila farfouiller dans son sac, la grande femme profita de cette charmante vision pour se délecter de la belle blonde, cette attitude si esthetique qu'elle se prendrait joie de dessiner encore. Oh, esthetiquement, bien entendu. Cela n'était qu'un regard esthetique. Oui, oui. C'est cela... Exactement cela. Finallement, la belle blonde se redressa, tendant une espèce de carte à l'Illustratrice, y ajoutant quelques chez Nath ?Machinalement, Dominura répondit, d'un sourire, prennant la carte entre deux doigts et la ramenant vers elle"Parfait, je te confirme ça ce soir !"Par message, sur ton téléphone portable, de toute évidence. Sais-tu que je l'ai donc récupéré ? Après tant de temps, sans en avoir touché une bribe. Maintenant, il ne me restera plus qu'à convaincre Grace, et te confirmer de notre présence à toutes deux. En esperant, bien entendu, que cela ne gêne pas le dénommé Nath. Tu as l'air d'avoir prit la décision en solitaire, jolie fleur <3Toujours aussi euphorique, la grande femme se réjouissait déjà de cette soirée qui s'annonçait à la fois des plus cocasses et des plus positives, cessant de songer au parti que pourrait prendre Ludmila devant Grace. Quant à elle, evidemment, elle ne certifiait sans doutes pas son éternel sourire face à Nathanael, prise d'une puissante jalousie à son égard, son coeur battant toujours à tout rompre, chaque fois qu'elle songeait que cet homme qu'elle n'avait encore jamais rencontré avait pu passer ses doigts sur la peau de sa conjointe, et lui donner assez d'amour, assez de plaisir, pour demeurer avec elle et construire quelques jamais eu ces projets avec moi, Ludmila ?Notre relation n'était pas ton rêve, ton importe, maintenant, si tu l'as trouvé. Enfin ne peux que m'en ravir, et laisser mon coeur en pleurer que jamais Grace ne le sache, elle, que j'aime tant, malgré nos différences de caractères non-négligeables, nos divergences de manière de pensée, d'agir, de montrer ou cacher ses sais qu'elle n'en paraitrait pas aussi affectée que je pourrais l'être à une pareille entente, une pareille nouvelle,Mais n'en souffrirait pas Ludmila !Tu as vu cette femme à la télévision, puis en conférence, d'ores et je jubile tellement de te la faire voir, comme "en vrai" ! Loin des conférences, des dangers, des troubles, proche de la sincérité, de sa belle personne, de son amour pour malgré mes blessures, malgré mes doutes vis à vis de toi, il me tarde tout de même étrangement de te la présenter, Ou de te la ma façonAvec mes yeuxEt mon bonheurDemain,19h, Chez serons là,Petite fleurEt que dieu nous garde !Chacune de nos nouvelles viesHeureuses, épanouiesVivantes. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Jeu 18 Fév - 2254 Presque un an et demi après sa séparation – on ne peut plus douloureuse – avec la belle française, Ludmila avait donc eu le bonheur de la retrouver enfin, jubilant de voir que tout n’était pas forcément perdu entre elles, amicalement parlant. Oh, sans doute aurait-elle continué à souffrir de leur déchirement, si Dominura et elle n’avait pas déjà pu se parler il y a huit mois de cela. Sans doute serait-elle toujours seule et malheureuse, à rechercher en d’autres ce qu’elle ne pourrait jamais plus avoir de son aimée. Fort heureusement – et grâce à Jeanne, que Ludmila ne manquait pas d’appeler régulièrement afin d’échanger quelques nouvelles – la liaison avait pu se faire entre New York et l’Australie, permettant à ces deux femmes de se mettre au clair, et ainsi de mieux se retrouver à si de rien était ? Non, pas tout à fait. Nous ne pouvons pas oublier ce que nous avons pu nous dire, nous faire, n’est-ce pas ? Je n’oublie pas, mais parviens à vivre avec, et à profiter de ta présence, bien que cela soit tout aussi difficile à vivre, compte tenu de cet amour que je ne peux m’empêcher de ressentir encore, si intensément. Pardonne-moi, de ne pas pouvoir t’oublier. Je voudrai ne pas être jalouse de Grace. Je voudrai te pardonner, mais mon cœur – s’il est pourtant à présent entre de bonnes mains – saigne et saignera encore par ta faute, pour un certain temps sans doute. Mais cela importait peu, tandis que Ludmila quittait le Starbucks, on ne peut plus souriante et enthousiaste. La perspective d’une soirée passée avec Dominura – et leurs conjoints – ne pouvait que la ravir, et à peine fut-elle sortie qu’elle se dirigea vers le lieu de travail de Nathaniel, l’y retrouvant, à l’agréable surprise de ce dernier. Doit-on préciser que ces retrouvailles se firent à double-tour dans le bureau de ce dernier, bien dissimulé de tout regard curieux, et tout ce que cela impliquait ? Oh, Ludmila ne changeait pas. Et cela n’était pas pour déplaire ce jeune homme, qui profitait sans honte des charmes physiques de sa compagne sur son lieu de travail. Finalement, une fois le calme revenu – quoi que restant d’une euphorie extraordinaire – Ludmila parla à Nathaniel de sa rencontre furtive avec Dominura – qu’il connaissait pour en avoir déjà parlé avec la jeune Russe, lorsqu’elle était encore si mal qu’elle ne pouvait s’empêcher de regarder des photos datant de leur relation, ainsi que d’en parler à cet homme qui avait su l’écouter, et peut-être même la lui faire quelque peu oublier. Portant une entière confiance à son aimée – ou étant relativement naïf de nature – le jeune comptable ne trouva absolument pas la situation dérangeante, semblant même en être ravi, contre toute fond, ne se méfiait-il pas au moins un peu de cette femme que sa conjointe semblait avoir tant aimé ? Sans doute, oui. Mais Nathaniel restait charmant et attentif, cédant à la proposition de Ludmila sans même lui montrer ne serait-ce qu’une once de réticence. Ainsi, la jolie blonde continua en lui avouant qu’elle avait déjà dit à Dominura de venir directement chez lui, et ainsi de suite. Un baiser sur les lèvres adorables de ce charmant blond, et la jeune Russe parvint à lui faire décrocher un sourire, quoiqu’accompagné de quelques paroles faussement réprobatrices quand à l’initiative de la jeune femme. - Tu es vraiment sans gêne, Mila-Chou !Oui, sans gêne. A inviter mon ex et sa nouvelle conjointe chez toi, sans même t’en avoir parlé auparavant ? Je le suis, mais au fond, cela te plait, n’est-ce pas ? Tu aimes tant me faire plaisir. Et rien ne me ferait plus plaisir, que de te présenter celle que j’ai aimé – que j’aime, encore. Mon Dieu – Tu ne sauras jamais ça. Je t’aime tellement, toi aussi. Comment pourrais-je me passer de toi ? Et Elle ? Je ne dois pas penser à cela, n’est-ce pas ? Tu es à moi, et Dominura est heureuse avec Grace. Point.~A peine sortie du travail, on ne peut plus enjouée – au grand étonnement de ses collègues, qui avait pu la voir épuisée et décomposée pendant de nombreux mois, puis plus calme ensuite, mais jamais si heureuse – Ludmila monta dans un taxi et se rendit à l’appartement de son conjoint. Un taxi, car Nathaniel habitait quelque peu à l’écart du centre-ville, près de l’océan. Evidemment, il avait une vue absolument impressionnante, de sa chambre et de son salon, de cette manière. Malgré tout, Ludmila ne pensait pas encore véritablement à vivre officiellement avec lui, passant pourtant bien des nuits en ces lieux absolument parfaits. Etait-ce par crainte d’aller trop vite, ou tout simplement parce qu’elle n’en avait pas encore réellement envie ? Oh, Nathaniel, lui, semblait fou d’enthousiasme à cette idée. Tout comme au fait d’avoir des enfants, puis une maison de campagne, et tout ce qui s’en suivait pour faire d’eux un couple Américain Je suis lààà !ClacClacClacPosant ses affaires dans le placard à l’entrée, gardant néanmoins ses chaussures, Ludmila s’avança jusqu’à la cuisine, où elle ne tarda pas à trouver son aimé en pleine préparation, un tablier de chef cuisinier sur lui, tâché de sauce et de … chocolat ? Un léger sourire en coin se dessinant sur ses lèvres en se rendant finalement compte de tout le travail qu’avait pu fournir son conjoint afin d’offrir un apéritif on ne peut plus varié et délicieux à Dominura et Grace, Ludmila se rapprocha calmement de lui, l’arrachant un instant à ses préparation pour lui offrir quelques baisers de remerciement et d’amour, le trouvant tellement mignon, à se donner ainsi pour elle et ses invités. Finalement, Nathaniel lui ordonna gentiment de quitter la cuisine pour aller se préparer, l’heure d’arrivée des deux femmes venues d’Australie arrivant à grands douche rapide, quelques retouches de maquillage, un peu de parfum à la cerise, et la jolie blonde enfila une robe jaune des plus adorables, mettant parfaitement ses formes en valeur, tout en avançant d’une nouvelle façon sa bonne humeur du jour. Porter une couleur si vive ne lui était évidemment guère recommandée au travail, et ce même si – au fond – elle ne s’en gênait guère habituellement. ClacClacJe suis prête !Retournant à la cuisine, Ludmila pu alors voir avec une certaine stupéfaction que Nathaniel n’y était déjà plus, les plateaux et alcools étant disposés sur la table, en attente d’être portés au salon. Il y avait là tant de choses à goûter, que si elle ne l’avait pas vu faire, la jeune femme aurait pu facilement croire que son conjoint avait triché en appelant un traiteur. Finalement, le jeune homme en question ne tarda pas à revenir à la cuisine, vêtu quand à lui d’une chemise et d’un pantalon noir, très classes, sans trop être sophistiqués non plus. Ludmila ne pouvait que l’en trouver attirant, appréciant beaucoup toutes ces attentions. Mhm. <3HopHopAidant Nathaniel à tout porter sur la table basse – immense et entourées de canapés de cuir blanc magnifiques – Ludmila et lui finirent alors par s’installer sur l’un de ces confortables sofas, profitant de quelques instants d’intimité avant l’arrivé de Dominura et Grace pour se raconter amoureusement et attentivement leur journée, tout en s’embrassant et se caressant par la même occasion, non sans faire monter un certain désir en eux – ce qui était très certainement une très mauvaise idée. - Arrêêêtes, elles vont arriver !Et ce léger rire, aussi adorable qu’exaspérant, vu de l’extérieur. Oh, Ludmila était heureuse, certes. Mais ne finissait-elle pas par en devenir quelques peu ridicule sur les bords ? Evidemment, elle ne s’en rendait pas compte, continuant à jouer à ce jeu et à s’imaginer être la femme la plus comblée au si au fond, Dominura restait gravée en si sans doute aurait-elle préféré être dans ses bras,Plutôt que dans ceux de ce charmant riait, et l’enlaçait, prêt néanmoins à se lever afin d’aller ouvrir à ses suivrait sans doute, bien impatiente de revoir si Grace serait là. Même si elle n’était plus hâte de te voir,Mon <3 Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Ven 19 Fév - 030 Dominura, sortant du Starbucks après la fin de son intense et mouvementée conversation avec Ludmila, continua donc sa descente de la grande rue de NewYork, le baume au coeur. Qu'est-ce qui pouvait être mieux que cette journée ? Alors qu'elle avait tout prit avec optimisme, depuis son lever, tout semblait aller pour le mieux. Tout d'abord en ce qui concernait Grace, et sa promesse de passer la soirée avec elle, l'invitant à sa demeure, puis sa rencontre aussi charmante qu'innatendue avec son ancienne conjointe ! Evidemment, cela aurait pu paraitre comme une épreuve, à première vue. Mais en fait, tout s'était parfaitement bien déroulé, et l'Illustratrice finit par laisser partir la belle russe, avec la satisfaction secrête que cette dernière ait apprécié et gardé son souvenir d'Australie, récit silencieux de voyages dangereux et tout aussi passionnants. Sans aucun doutes le coeur de la grande femme avait été mouvementé, brusqué, troublé, étreiné, lors de cette entrevue, tout simplement à cause de ces sentiments, pas encore éteints, qui prennaient parfois en proie l'esprit de la dessinatrice. Ainsi s'était-elle laissée à penser qu'elle aimait toujours la jolie blonde, bien que cela ne soit plus en accord avec ses ne pouvait pas y ne pouvait plus se laisser le droit d'y leur séparation en ce jour n'avait été que positive, strictement positive, et sur la promesse de se revoir bientôt En effet, Grace et Dominura avaient toutes deux étés invitées au grand appartement de Nathaniel, le Ken grandeur nature de Ludmila, sous les petits soins de cette dernière d'en avertir l'artiste. Evidemment, l'invitation avait été acceptée, puis remise en question, et enfin réacceptée. Voilà maintenant que Dominura ne pensait plus qu'aux diverses façons de convaincre Grace de s'allier à elle pour cette petite soirée tout, un peu de calme et de repos ne lui feraient pas de mal un jour de plus, n'est-ce pas ?J'aimerais tant. Oh, oui, que je m'en fais une joie !Tu ne peux pas me refuser cela, Amour.~"Je me libère entièrement ce soir pour toi, et tu oses encore me demander force de présence demain ?""S'il te plaiiiit~ Juste cette fois" Affalée adorablement sur sa conjointe, Dominura la suppliait maintenant de son regard de demande spéciale, ayant déjà fait sa demande à Grace, celle-ci refusant avec le plus grand naturel du monde, comme si l'idée même de se rendre à un quelconque apéritif était une idée totalement absurde, en soi. De toute évidence, le dénudement d'interêt et de motivation de son aimée pour une telle activité ne plut pas réellement à une Dominura trop enthousiaste pour abandonner la partie. Elle finissait par connaitre le fonctionnement de la scientifique, et jamais n'aurait-elle satisfaction si elle laissait les choses aller ainsi. Sans doutes, sans réactions, se retrouverait-elle à devoir aller chez Ludmila seule et penaude, si elle ne refusait pas l'invitation à son tour. Les yeux alors relevés sur le visage froncé d'exaspération et de remontrances d'une Grace plutôt réticente, Dominura laissa voir un sourire, dévoilant ses dents derrière ses lèvres maquillées et entrouvertes de cette expression charmante, appuyant ses propos S'il te plaiiiit, s'il te plaiiit !"Tu en demandes trop Dominura, tu sais à quel point je suis...""Mais je ne voulais pas proposer ce soir, sachant que nous étions seules et tranquilles <3C'est pour ça que je voudrais que tu prennes aussi ton repos demain soir"Laissant ses doigts passer dans les magnifiques cheveux roux de cette femme qu'elle aimait tant, la grande femme dût user de ses charmes, de ses paroles, justifications et adorables procédés démoniaques et calculés pour enfin extirper un sourire de Grace, ainsi que son acceptation des termes d'un contrat en faveur de l'Illustratrice. Ainsi, elle viendrait, souhaitant, au fond, connaitre cette Ludmila dont Dominura lui avait bien parlé, en Australie, avouant quelques larmes et douloureux chagrins sans pourtant entrer dans les détails, de peur que son ainée ne lui en veuilles pour bien des y a des choses que je te tais, Grace, malgré tout mon amour pour toi. Mais cela est pour ton bien, uniquement. Jamais je ne te mentirais pour te cacher des choses de la vérité, sans que cela n'aie une importance tu n'as pas besoin de savoir que Ludmila est encore dans mon coeur. Tu n'as pas... à souffrir de moi, tant je t'aime, tant je veux un bonheur que tu ne montres pourtant qu'en de rares occasions, tout comme ta plus terrible Dominura eut donc satisfaction, laissant voir sa joie en un "Merciiii" significatif, se jetant au cou de Grace et innondant ses lèvres de baisers, tendres, euphoriques et amoureux Je veux tant te présenter à Ludmila ! Oh, elle ne connais que ton nom des journaux, des conférences ou de croisades. Mais je voudrais te présenter comme ma conjointe, mon aimée, celle avec qui je vis, celle qui a un coeur, pour moi, malgré toute la dureté professionnelle que les médias donnent à ton visage, de faits pourtant si merci, merci !J'ai déjà hâte, de même que je redoute quelque peu la je vois, à ton sourire sur moi, que nous serons pourtant sereines, mettant toute ta bonne volonté au service de mon brillantsAttirance certaineCe soirTu es à moi ~Déjà le lendemain était arrivé, et l'heure du rendez-vous avec Ludmila et Nathaniel d'autant plus. Sept heures moins de quard, et Grace avait rejoint une Domiura encore en préparation dans son appartement."Bonsoir Dominura~" "Oh ! Entres !"La robe à moitié enfilée, l'Illustratrice avait pourtant prit la peine d'aller ouvrir à celle qui l'accompagnerait ce soir, laissant un doux et bref baiser passer sur ses lèvres déjà sobrement maquillées, non sans laisser glisser un instant sa main sur sa joue pâle, la gratifiant d'un sourire"Tu es magnifique Grace..."Un arrêt, sur la scientifique, qui avait fait, pour Dominura, le plus grand effort du monde passer quelques vêtements d'un ordre féminin d'excellence, se traduisant par une charmante robe sobre d'un gris-rosé sombre, sans bretelles mais d'une brassière de tissus à un bras, charmante. Un cou dévoilé, sur lequel tombaient les ondulations rousses de ces cheveux que l'Illustratrice aimait tant, et un maquillage, simple mais efficace, accentué par quelques bijoux, dont des boucles d'oreilles très classes, qu'une femme comme Grace Sidnëather n'avait pas réellement l'habitude de porter, préférant sans aucun doutes les habits pratiques et les blouses de son laboratoire à ces robes aussi jolies qu'infonctionnelles."J'ai bientôt fini ! J'en ai pour une minute !"Nouveau baiser, rapide, adorable. Euphorie et tension à la fois, la grande femme ne tarda pas à rejoindre la salle de bains, finissant son maquillage, terminant d'enfiler sa robe, tout en remettant ses bijoux en place. Parfait ? Parfait. Tout était prêt. Une touche de Galliano, un compliment de Grace qui ne manqua pas de faire rougir la grande femme, tendrement, et toutes deux étaient parties, non sans un dernier contact avant de s'en élancer vers l'appartement de Nathaniel, à l'adresse indiquée par la carte diablement kitsh que Ludmila lui avait laissé. D'ailleurs, ladite carte ne manqua pas de tirer quelques mots des deux femmes, penchées dessus à l'arrière du taxi."Mon dieu mais qu'est-ce que c'est que ça ?""Une carte de visite, apparemment... Il y a son nom, son adresse...""Ahhhaahaaaahh mais quelle horreur ! Qu'est-ce que c'est que ce bleu !""Et cette présentation ! Qu'est-ce que c'est kitsh !""Hahhaahaaa"Kitsh. Oui. C'était le mot. Mais les rires furent bientôt plus lointains, Dominura rangeant la carte dans son sac alors qu'elles arrivaient toutes deux au dit appartement. Visiblement, c'était un endroit plus que luxueux, plus que coûteux, mais les deux femmes ne s'en formalisèrent pas le moins du monde, diablement habituées à ce genre de milieux, quoique Grace en ait plus de mal que la belle française, jugeant le superficiel des Hommes excécrablement exacerbés par ce genre d'immensités. Ledit Nathaniel avait-il d'ailleurs quelque chose à compenser ? 'DClacClacClacClacEt mes talons, autant que ceux exceptionnels mais charmants de Grace, nous portent bientôt au seuil de l' l'on sonne ?Sans doutes est-ce la meilleure chose à regard, entre dernier sourire, un rire imanquable, étouffé, tension étrange de l' baiser, irraisonnable,Et un appui, sur la sonnette d'entrée, de la part de Grace, tandis que Dominura resserrait contre elle le bouquet de fleurs magnifiques qu'elle avait acheté l'après midi même et apporté à l'occasion, afin de remercier d'avance ses hôtes pour l'apéritif, soulignement d'une invitation plus que bien sommes làNous sommes prêtesD'une certaine hâte, tout de mêmeLe sourire aux lèvresEt le mien s'éclaireAlors que la porte s'ouvre sur nousNotre proximité semble évidente, même si nous ne touchons un motCommunSpontanéD'ordre égal, un enjouement respectueux et poli à souhaitNos voix s'accordant à merveille en ce qui nous rassemble en cette fin de journée Oui,Bon soir à vousBon soir à nousDélicieuse soirée en perspective Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Ven 19 Fév - 136 Brûlant d’impatience quand à l’arrivée de son ex-conjointe – faisant quelque peu abstraction de Grace malgré elle – Ludmila était quelque peu distraites aux baisers de Nathaniel, ne songeant alors qu’à une chose totalement superficiel L’état de son rouge-à-lèvre. Mhm. Sans doute lui faudrait-il passer par la salle-de-bain, lorsque la sonnette annoncerait l’arrivée des deux femmes, afin de ne pas se montrer sans son habituel rouge cerise aux lèvres. Pourtant, elle ne pouvait nier que les caresses et baisers de son conjoint étaient agréables, en profitant habituellement au maximum. Mais cette fois ? Cette fois, Dominura était sur le point d’arriver, et cela changeait tout en son attention vis-à-vis du beau ~ ♫Se relevant d’un bond, quittant littéralement les bras de son aimé sur le coup, Ludmila senti son cœur se mettre à battre à une vitesse folle, son ventre ce nouant d’un léger stress à l’idée de se retrouver soudainement entre couples, alors que ses sentiments pour Dominura étaient encore flagrants, démesurés compte tenu de l’ancienneté déjà de leur séparation. Adressant un large sourire enjoué à Nathaniel – qui ne manqua pas de rire, amusé par la réaction de la jeune Russe – Ludmila passa alors ses dents sur sa lèvre inférieure, demandant au jeune homme d’aller ouvrir pendant qu’elle passait – donc – à la salle de se pressait jusqu’à la pièce en question, attrapant rapidement son tube de rouge à lèvres afin de réparer les dégâts causés par les délicieux baisers de son amant. En effet – et sans doute cela n’avait-il pas été une très bonne idée – la jeune Russe avait choisi un rouge d’une couleur identique à l’habitude, mais qui n’était pas fait pour durer, comme celui qu’elle utilisait auparavant, et ce jusqu’à ce qu’une rupture de stock se face dans ses tiroirs. Oh, sans doute irait-elle rapidement en acheter, mais peu importait – Elle pouvait bien faire sans, quelques jours touche de parfum cerise à nouveau, et la jeune Russe se regarda dans le miroir, constatant la couleur rosée de ses joues, probablement due à l’adrénaline de cette nouvelle rencontre. Et cette joie, de revoir enfin Dominura. Mais aussi cette appréhension, à la voir en compagnie de cette femme, avec qui elle l’avait trompé il y a plus d’un an de cela. Evidemment, Ludmila n’avait aucune intention de revenir là-dessus, souhaitant rester en bon termes avec son ex-conjointe, quelques soient leurs relations passées. Ainsi passerait-elle par-dessus ce détail, tentant d’accueillir Grace comme s’il s’agissait d’une personne relativement neutre, faisant simplement le bonheur de l’illustratrice – ce qui était une chose merveilleuse, après tout.~Pendant ce temps, Nathaniel, se tenant bien droit, la démarche assurée, se dirigeait jusqu’à la porte d’entrée de son appartement, ne tardant donc pas à en ouvrir la porte. Ainsi pu-t-il faire face à ces deux charmantes femmes qui venaient se joindre à Ludmila et lui, leur adressant un sourire chaleureux, de ses dents parfaites, son parfum masculin mais envoutant - pour toute femme y étant sensible – se mêlant à ceux de ces Bonsoir Mesdames. <3Voix décalant de devant la porte, la gardant ouverte d’une main et laissant l’autre indiquer la direction de l’entrée de son appartement, comme une invitation à entrer en une très légère révérence polie, le jeune homme ajouta, tout sourire, avant de refermer la porte derrière Dominura et Grace, leur laissant le temps d’entrer néanmoins - Nathaniel ~ Ravie de vous pause, puis le jeune homme – tout aussi charmeur que sa conjointe, visiblement – laissa son regard briller, ses lèvres esquissant un léger sourire en coin assuré, tandis qu’il ajoutait, à l’adresse des deux femmes, toujours, ne négligeant ni l’une ni l’autre de ses attentions - Vous êtes charmantes, c’est un plaisir de vous recevoir chez nous ce soir ~N’en faisait-il pas trop ? Oh, non. Nathaniel était ainsi, tout simplement. Le pire était sans doute qu’il était sincère, et que – hormis Ludmila – bon nombre de personnes le pensaient hypocrites, à agir ainsi. Sans doute n’était-ce qu’une question d’éducation, au fond. Lui avait été élevé par des parents riches et striques, mais tout aussi aimants et surprotecteurs. Et le résultat était là, n’est-ce pas ? Un vrai petit prince, digne des comptes de Chez nous ?! Neil. ! … On en a déjà parlé, tu exagères !Ludmila arrivait, là, derrière le charmant blond, rayonnante d’un sourire qui valait sans doute celui de son amant. Passant furtivement sa main le long du bras de ce dernier afin d’appuyer ses paroles, fronçant légèrement les sourcils à l’idée que Nathaniel puisse encore espérer l’avoir en présentant ce logement comme étant déjà le leur, Ludmila ne pu néanmoins que poser son regard sur Dominura, dès l’instant où elle pénétra dans l’entrée de l’appartement à son Bonsoir ! <3Un furtif regard à Grace – sans méfiance et tout de même calme et accueillant, malgré les émotions qu’il lui était impossibles d’éviter vis-à-vis d’elle – puis la jeune Russe se dirigea vers son ex-conjointe, baissant très légèrement son regard en un expression que Dominura pourrait sans doute reconnaitre d’elle Tu es sublime. Comment lui dire autrement, que de ces yeux brillants, posés dans ceux de la belle brune ? Et cette alchimie, entre elles, qui ne semblait pas vouloir leur laisser de répit. Mais malgré cela, Ludmila resta sage, se contenta de passer l’une de ses mains contre le bras de son ex-conjointe et de lui offrir une simple – mais significative – bise sur la joue, avant de finalement se tourner vers Grace, plus sourire, calme quoi que sans doute quelque peu forcé, au fond. Mais cela, personne ne pouvait réellement s’en rendre compte, n’est-ce pas ? Dominura, peut-être. Mais au fond, quelle importance ? Ludmila ferait l’effort de s’intéresser à cette femme, quelle qu’en soit sa relation avec la femme qu’elle aimait toujours à en mourir. Finalement, aucun son ne pu réellement sortir d’entre ses lèvres, qui vinrent alors se pincer en un sourire entre gêne et amusement, Ludmila ne sachant trop comment réagir. Revoir cette femme ne semblait pour l’instant pas si difficile à vivre Il n’y avait plus qu’à attendre la suite, n’est-ce pas ? Et fort heureusement pour elle, la jeune Russe fût une nouvelle fois sauvée par la prévenance de son conjoint, qui l’attira alors à lui en passant ses mains sur ses hanches, la faisant doucement reculer avant de déposer un tendre baiser sur son front, puis de laisser entendre avec bonne humeur et convivialité - Entrez ~ Tout est déjà prêt au salon ! <3Ainsi le jeune homme guida-t-il ces trois femmes jusqu’aux canapés de son salon, leur offrant à chacune – ainsi qu’à lui-même – une coupe de champagne pour commencer. Les gâteaux apéritifs faits maisons étaient là, prêt à être dégustés, et Ludmila ne pouvait s’empêcher de regarder Dominura, lui adressant quelques sourires adorable, malgré le bras que Nathaniel avait passé autours de ses épaules, engageant alors la conversation sur quelques mots sensés comblés le silence, au risque que ce dernier ne vienne plomber l’ambiance - Aaah ! Cela me fait tellement plaisir, Dominura ! Ludmila m’a tellement parlé de vous, c’est toujours une joie de rencontrer les amies de ma Mila-Chou adorée ! <3<3<3Fronçant légèrement les sourcils, adressant un regard faussement réprobateur mais purement amusé – et aveugle d’amour – à son compagnon, Ludmila fit mine de le repousser légèrement, n’assumant tout de même pas totalement que Nathaniel avoue ainsi qu’elle-même lui ait tant parlé de Dominura, depuis leur savait-il, au juste ?Seulement les grandes lignes, savait que les deux femmes avaient été ensembles pendant plus d’un an,Qu’elles avaient été très proches, mais que tout avait été fini d’un jour à l’ ne lui ai pas dis, les épreuves, les ne lui ai pas dis, mes absences, mon ne lui ai pas dis ton infidélité, et ta il sait tout l’amour que j’avais pour toi,Le croyant à présent dépassé,Et remplacé, par celui que je lui ne sait pas,Qu’il se trompe. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Ven 19 Fév - 305 Quelle ne fut pas la deçeption de la grande femme, au fond -qui l'en garda bien pour elle, de toute évidence- lorsque la porte s'ouvrit non pas sur Ludmila, son ex-conjointe, mais sur celui qui vraisemblablement était son petit ami. Oh, au font, cet homme semblait des plus convenables et des meilleures éducations. Droit, sourire large et parfait, joyeux dosage de parfum et de bonne humeur, châleur humaine aussi sincère qu'étrangement hypocrite, bref, il avait tout du parfait petit prince, et, au fond, Dominura ne manqua pas d'avoir un rire à la pensée que pouvait avoir Grace à ce moment-là Mon dieu, mais où suis-je donc tombée. Bonsoir laissa donc son regard passer sur le visage de cet homme qui lui faisait face et dont elle ne croyait voir qu'un masque étrange de son parfait rôle de maitre de maison et homme à tout faire. Où Ludmila avait-elle donc déniché un pareil oiseau ? Dans un conte de fées, peut-être ? Elle comprennait mieux ses regards pleins de brillances et d'amour Sans doutes se faisait-elle une parfaite idéalisation de ce personnage parfait sous toutes les coutures. Oh, evidemment, l'Illustratrice se jura bien de partir sans à-prioris. Du côté de Grace, cela était déjà fait, cette dernière bien habituée à rencontrer absolument tous les types de genres humains dans ses études anthropologiques. Après tout, cet homme n'était sans doutes aussi tiré sur lui-même que pour l'occasion, la politesse et le respect obligeant. Mais quoiqu'il eut l'air naturel et sincère dans ses propos, les deux jeunes femmes ne purent s'empêcher de ressentir une certaine gêne face à un tel trait de caractère, se demandant à chaque seconde si elles ne manqueraient pas de tomber dans un de ces romans à l'eau de rose servis sur un plateau recouvert de pétales, agrémenté d'une liqueur tendre à la violette. Pourtant, aucun trouble ne se montra, ni en Grace, ni en Dominura. Au contraire, les deux jeunes femmes, apprêtées au grand monde et aux coutumes non-oubliées d'une certaine élégance receuillie de nombreuses associations à ce millieu, répondirent chacune posément, agrémentant leurs paroles d'un sourire, entrant bien entendu à l'inviation du jeune homme."Quelle joie, Nathaniel ! Je suis Dominura.""Grace, enchantée."Clac, porte refermée, les deux jeunes femmes s'étaient engouffrées dans la fosse aux lions, ou plutôt une fosse plus que moderne, plus que chic, plus que luxueuse, plus que grande, plus qu'inadéquate à la châleur cosy d'un bon rassemblement naturel. Dominura, evidemment, ne manqua pas, en politesse respectée, de jeter un oeil autour d'elle et de complimenter le lieu où elles se trouvaient alors, non sans sentir Grace quelque peu se détourner de ce genre de convenances, toutefois également correcte sous toutes les coutures, dans l'allure tout comme dans les gestes et Gracie, laisses-nous donc une chance de connaitre ce lieu, cet homme, celle qui a été pour moi mon premier véritable donc encore un instant, alors que je crains pourtant, tout autant que toi, que l'ambiance ne puis être détendue dans de telles conditions. Répondant posément aux compliments de Nathaniel, le couple féminin finit par se laisser guider dans le hall d'entrée, non sans que Dominura ne note un certain mot qui lui fit quelque gêne au fond du coeur Chez... nous ? Oh, Ludmila. Que racontes t-il donc ? Vous n'êtes ensemble que depuis si peu de temps... Huit mois ? Et nous, qui ne nous étions décidées que... Chut. Non. Je ne dois pas rapporter cela à ce que nous avons vécu. Cela est ridicule, n'est-ce pas ? Si cela est ton bonheur, ton chemin...Mais l'apparition soudaine de Ludmila fit taire toutes ces élucubrations, Dominura revenant à une autre forme de réalité, clignant des yeux un instant avant de se rendre compte que son ex-conjointe venait de les rejoindre. Tu cela ne semble pourtant pas te déranger, petite fleur, alors que tu arrives avec ce grand sourire qui équivaudrait presque à celui de ton homme de cire ou de plastique. Un pas, vers Grace, et ma main se lie dans la sienne, tandis que je ressens soudainement en moi une châleur qui me rassure, qui me calme Son assurance, sa douce et polie neutralité positive me pousse à croire en nous, en la possiblité de faire de cette soirée quelque chose de bien. Mais mes yeux se posent sur cette femme qui eut été un jour ma conjointe, et mon sourire se fait en guise de réponse, un bonsoir silencieux alors que j'entends celui plus audible de ma compagne"Bonsoir~"Clair, Grace, merci. Merci, de tant me redonner confiance et courage, alors que je redoute tout de même, au fond de moi, les regards de Ludmila sur toi. Brefs, mais acceuillants, je ne pourrai lui en demander plus, mais je ne sais si je dois m'en satisfaire. Oh, il n'y a rien de négatif, n'est-ce pas ? Elle ne fais simplement... Pas attention à toi tout autant que de mon côté je ferai attention à toi, pour le nombre de personnes en ce monde. Je prendrai soin de toi, ce soir, et ne permettrai pas que tu te sentes mal à l'aise, toi qui, de ta main contre la mienne, me redonne toute ma force, tout mon optimisme et ma douce euphorieDominura, toujours en compagnie de Grace et de ses hôtes dans ce hall d'entrée, ne put que laisser son regard suivre tous les mouvements de Ludmila, qui s'approchait ainsi d'elle, baissant cependant son regard en une expression qu'elle devina bien. Serais-tu en train de me complimenter, silencieusement, comme bien des fois lorsque nous étions ensemble ? Oh, petit chat ! Par pitié, ne joues pas de ces regards, alors que je sens cette main se détacher de la mienne lorsque tu m'approches pour me baiser la joue. Amicale tendresse rendue, je souris à nouveau, tente de retrouver une parfaite sereinité, jetant un regard à Nathaniel, toujours c'est toi, l'homme qu'elle aime ? Soit. Soit, s'il le faut. Et je te souris, à toi aussi, plus chaleureuse, maintenant que je sais. Oh, vous êtes adorables, tous les deux. Adorables, mais non sans trop en jouer, comme ces espèces de couples Américains modèles des années du côté de Grace et Ludmila, un simple échange se fit, échange de regards, de sourires vagues et quelque peu forcés, échange de dis vouloir faire des efforts vis à vis d'elle, petite qu'en est-il, au fond ?Que penses-tu d'elle, alors que tu la vois, là, sublime à mes yeux, quoi que tu en dises ? J'aimerais savoir. J'aimerais savoir, si tu la considères à présent comme une personne de valeur. Peut-être pas ? Je ne dois pas ne dois pas te pourtant, quelque chose en moi m'arrête, tandis que le doute une personne qui ne montrera rien de ses malaises, devant vous, devant aurons nous à parler de cette soirée, ensuite ?Mais jamais Grace ne laissera entendre qu'elle aura été mal reçue, ou aura senti qu'elle eut été la malvenue dans cette demeure, quoiqu'invitée, peut-être contre un certain gré d' à l'aube où celle-ci, remarquant que Ludmila était en réalité la personne même à laquelle elle avait pu, des mois et des mois auparavant, demander du feu pour allumer une cigarette à sa conférence -Sans doutes essentiellement dans le fait où elle eut accompagné Dominura, au fond- se décidait de placer une ou deux paroles, son esprit dût bien vite retourner à la réalité Déjà, l'homme de la maison ramenait l'hôtesse vers lui, la prennant par les hanches et ne manquant pas un tendre baiser qui laissa la grande femme absolument sans voix Voilà qu'il nous met mal à l'aise, puis pavane ses attentions mielleuses devant nous avant même de nous mettre à l'aise ?Finalement, ses bonnes manières, quoiqu'il eut été d'apparence parfaite pour qui que ce soit, étaient peut-être un tantinet à revoir~ Le monde des princes et leur petite bulle avait quelque peu du mal, parfois, à communiquer avec le monde coupée dans ses pensées, la scientifique ne fit que laisser son regard s'échapper vers Dominura, toujours parée de son bouquet de fleurs, gardant le silence mais n'en pensant pas !Tout est prêt au salon !Bien, bien, bien. Très bien, tout invitation semblant leur délier les jambes, le quatuor finit ainsi par atteindre l'immense pièce où étaient disposés l'apéritif tout comme les grands et confortables canapés. Ainsi, tout le monde fut rapidement assis, et une coupe de champagne servie. Dominura, soucieuse du bien-être de sa conjointe, lui jeta un regard doux et interrogateur, ce à quoi Grace se contenta de sourire, posément, avant de croiser élégamment les jambes et porter son attention sur le couple d'hôtes La scientifique allait pour le mieux, et venait de le signifier. Aucun problèmes, beaucoup d'efforts. Efforts qui, evidemment, ne manquèrent pas de plaire à l'Illustratrice, qui savait pertinemment que si cela n'avait pas été pour elle, jamais la dame Sidnëather n'aurait porté de pareilles robes étriquées et participé à un apéritif surtendu dans lequel l'on servait le champagne tout comme l'on souriait par convenances. Pour elle, sans doutes tout cela sonnait-il terriblement faux, comme une énorme plaisanterie Ludmila n'avait jamais eu le désir de la rencontrer, tout comme Nathaniel. Sans doutes aurait-elle bien pu se passer de venir, quitte à essayer de passer Dominura sous silence dans son esprit pour cette soirée là, daignant lui autoriser de s'y rendre seule, quoiqu'en craignant tout de même secrêtement quelques les regards de Ludmila ne manquèrent pas de faire sourire à son tour la grande femme, tout autant que la troubler davantage. Y répondant sans soucis, son regard avait pourtant un étrange mal à voir le bras masculin de Nathaniel autour de l'épaule de celle qui avait été sa conjointe. Oh, de son côté, Grace et elle-même n'osaient pas réellement afficher leur liaison autour de cette table, jugeant cela comme irrespectueux vis à vis des hôtes qui ne se gênaient pourtant pas. Mon coeur se serre, mon ventre se retourne, mais je souris tout de même, et écoute ses propos, attentive et un plaisir !Oh, comme c'est gentil, j'en souris davantage, soulignant vos parlé de moi ? Oh, je n'y crois pas tellement, au fond. Votre sourire, jeune homme, ne fait-il pas en sorte que vos paroles semblent d'ores et déjà toutes faites, toutes préparées pour l'occasion ? Vous ne savez pas. Vous ne savez rien, de ce qui nous as déchirées, troublées, est impossibleQu'elle vous ait "tellement" parlé de moi. Mais je joue le jeu, et me penchant légèrement en avant, réponds, sous le regard de Grace qui ne semble pas réellement prendre en compte le ton sur lequel je laisse entendre ces mots"La joie est partagée, Nathaniel, je suis ravie de voir dans quel environnement Ludmila a pu évoluer en votre compagnie ces derniers mois"Sourire, evidemment, alors qu'en moi je songe Mais quelle horreur. Quel endroit complètement anesthésié de la vraie vie du monde. Qu'est-ce que cela, qui scintille et qui brille ? Qui ruisselle le luxe et l'argent ? Le sourire de l'hypocrisie posté sur les faciès de tous les objets de cet appartement surdimensionné ? Et puis ce nom. Ce nom, qu'il te donne, Ludmila !! Je n'ose pas regarder Grace, mais devine, non sans en rire interieurement, sa réaction devant tant de... niaiserie Ludmila, dans quel sourire tu viens de tomber là ? Aveuglée d'amour. Tu n'as jamais pendu à mes mots comme tu le fais aux siens. Est-ce son air charmeur ? Ses atouts masculins, ou cette façon de se mettre en avant comme le parfait homme, le Ken que n'importe quelle petite fille aurait toujours voulu avoir pour ressembler à n'importe laquelle de leurs idôles aux seins comme des obus, qu'elles fassent les courses, se la jouent vétérinaire sans diplômes, ou promènent le chien au parc ? Je ne sais pas si je te retrouves, là, ou bien demeure face à une image de sourire est pourtant le tienAlors pourquoi me semble t-il si faux, si lointain ?Je voix bel et bien une châleur en vousMais cette châleur est factice,Alors qu'elle me fait peine, tout autant que peur Es-tu seulement consciente de ce que tu es en train de vivre ?Finalement, la grande femme sourit davantage, se penchant vers Ludmila en lui tendant le gros bouquet qu'elle et Grace avaient prit la peine d'emporter en guise de remerciement. Châleur de voix, insistance du regard, elle laissa alors entendre, charmante"Oh, nous vous avons apporté un petit quelque chose"Quinte de toux discrète et étouffée de la part de Grace, dont les yeux brillaient derrière les lunettes passées à l'occasion, tandis qu'elle laissait ses yeux sombres posés positivement sur les deux conjoints. Quinte de toux, que Dominura put entendre comme un signe, comprennant, fusionnelle, exactement ce que la scientifique aura voulu souligner de ce maigre son Nous vous avons apporté quelque chose... afin de terminer le stereotype de votre couple, permettant d'agrémenter votre belle maison de jolies fleurs afin de gratifier vos fiancailles ?Oh, la critique n'est pas mienne. Je me navre simplement de tant de niaiserie, à en couper le les verres de champagne furent pris, levés, et portés aux lèvres, alors que Dominura avait prit l'aise de se rapprocher de Grace, lui reprennant la main, quelque peu nerveuse, afin de se rassurer et trouver à nouveau son calme à Ludmila Tu es magnifique, petit et votre esthetique s'allie à merveille. Mais es-tu réellement heureuse, ou tout cela n'est-il qu'artefact ?La caresse du pouce de Grace sur ma main m'apaiseAlors que je la regarde un instant Dieu comme je l' redressant pourtant, croisant les jambes à son tour, Dominura s'installa un peu plus confortablement, sans perdre ni de sa politesse ni de son élégance, dans le canapé, attrappant à nouveau sa coupe de champagne. Retrouvant son sourire, elle demanda alors, haussant les sourcils pour redonner un peu de rythme et de vivacité à tout cela"Je suppose que vous avez le loisir de vous voir souvent, comme il se doit ? Vous avez des projets d'avenir, proche ou lointain ?"Nous, nous en en avons, et je sens cette excitation certaine, à ce sujet, de Grace, ses doigts se faisant d'un raide euphorique à son entrelacement de la nous avons des projets, celui de repartir, de vivre encore, à vous ? Je le devine presque à votre sourire, brave NathanielTellement adorableAvec la plus adorable des femmes, des enfantsLe conte de fées est pour toi commencéAlors que tu crois que je vis le pire des cauchemards, avec cette femme qui met ma vie en dangerMais alors que je te regardeMe délecte de toi, de mes yeux sombres, attirante et indéniablement toujours attiréeJe me rends compteBel et bien compteQue celle qui vit le plus, de nous deux,Peut-être est-ce conte n'est plus de mêmeLes petites filles n'auraient pas rêvé le mienMais les cartes ont été mises en jeu depuis longtempsJ'ai choisi ma reineFait tomber la tourEt aux cavaliers j'en crirai la folieLe roi doit mourir ce soirLes pièces sont entre toutes les mains.♣ Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Ven 19 Fév - 1650 Ses yeux passant sur son conjoint, brillant d’une lueur tout aussi amoureuse qu’exagérée, Ludmila pinça très légèrement ses lèvres au mot de ce dernier – donc – sentant tout à coup une certaine nervosité la parcourir. Nathaniel laissait donc entendre que Ludmila lui avait beaucoup parlé de la belle française ? Oh, c’était le cas – Mais sans doute ne serait-il pas si ravie de la rencontrer, s’il savait tout de ses sentiments pour elle, de ce qu’il avait pu se passer entre elle, il y a de longs mois de cela. Sans doute ne serait-il pas si confiant, n’est-ce pas ? Peut-être même pourrait-il en être jaloux, tant la jeune Russe restait encore bel et bien folle de cette que différenciait donc son amour pour Dominura, de celui de Nathaniel ? Sans doute était-il plus pure, plus sincère. Sans doute était-il plus profond, tandis que cet amour exagéré pouvait n’être qu’un leurre, une manière de se persuader que tout allait bien dans sa vie, et qu’elle n’était pas seule. Etrangement, cette idée suffisait à rassurer Ludmila. Elle qui pourtant n’avait – avant Dominura – jamais voulu se lier à quiconque, s’était retrouvée incapable de survire seule face à tout ce qu’elle traversait alors. Nathaniel avait été le premier à parvenir à la faire sourire, et à réellement prendre soin d’elle, s’y intéresser – et ce, pas seulement pour son corps. Il n’avait fallu que ces attentions sincères, et la jolie blonde s’était retrouvée ici, dans cet appartement luxueux qui ne lui ressemblait pas, au penses-tu, Dominura, tandis que tu lui réponds si poliment ? Que penses-tu réellement de tout cela ? Je sais, que tu n’aimais guère me voir me mettre à porter des vêtements trop chers pour être corrects, jouir de soirées trop bourgeoises que j’ai toujours prétendu ne pas réellement apprécier, avec toi. Est-ce que j’aime tout cela ? Pas vraiment. Mais ces richesses me permettent d’oublier celle que j’étais, de ne plus y penser. Ne plus songer à ma vie, avec toi. A la simplicité de notre amour, pourtant si intense. Tu sais, je ne serai pas là, si je ne t’avais pas aimé. Je serai probablement encore à Londres, dans ce cabinet à l’hôpital, à coucher chaque soir en des bras différents – et m’en contentant sans honte ni regrets. Son regard sombre se posant à nouveau sur Dominura, la jolie blonde sentie une légère vague de chaleur la traverser alors, faisant se dessiner un adorable sourire tendre sur ses lèvres peintes de rouge. Mais tout cela s’effaça bientôt, la jeune Russe se figeant quelque peu face au bouquet que lui tendait Dominura avec chaleur, son regard passant un instant sur Grace – relativement neutre – qui s’était alors mise à tousser quelque peu. Finalement, ne s’en souciant pas plus que cela, accordant néanmoins un très fin sourire hésitant à la scientifique, Ludmila prit le bouquet dans sa main, remerciant son ex-conjointe de quelques mots, gênés Tu n’aurais pas dû, Trésor. Oh, j’avoue que cela est très gentil de votre part mais … Ca n’est pas moi, n’est-ce pas ? Et je crains ton jugement, tandis que je sens déjà en tes regards et en ta façon d’être, que l’ambiance n’est pas si détendue que je l’aurai souhaité pour nous tous. Ainsi, repoussant doucement le bras de son conjoint afin de se lever, Ludmila – en bonne femme au foyer, à son plus grand malheur – se leva afin d’aller placer le bouquer dans un vase, qu’elle laissa sur le rebord de la cheminée – éteinte, étant donnée la saison, la jeune femme revint à sa place, non sans pâlir légèrement à la vue du lien nouveau entre Grace et Dominura. Ralentissant légèrement sur le coup, son regard se figeant alors sur les mains liées de ces deux femmes, Ludmila hésita un instant à faire demi-tour, ne s’étant pas réellement rendu compte jusqu’à présent de l’effet que ce genre de chose pourrait lui m’assoie, et Nathaniel vient caler son bras derrière mon dos, autours de ma taille. Je le regarde un instant, mais mes pensés ne vont pas du tout vers lui. Je le regarde, sans qu’il ne puisse comprendre pourquoi mon sourire n’est plus, à présent. Puis mes yeux s’échappent et viennent se poser à nouveau sur toi – mon Amour … - qui nous pose alors ces questions, auxquelles je n’ose pas songer, au fond. Pouvons-nous nous voir souvent ? Pas vraiment plus que nous le pouvions, tu sais. Mais Nathaniel ne semble pas se plaindre de mes absences, de mes retards, étant lui-même bien occupé à son travail. Je sais, que tout n’est pas si parfait que cela semblait l’être – Mais je me sens heureuse, n’est-ce pas le principal ? Vous avez des projets d'avenir, proche ou lointain ? »Son regard se perdant une seconde sur les jambes croisées de Dominura – non sans ressentir toujours pour elle une attirance démesurée – Ludmila en vint à croiser les siennes, ses mains venant se lier entre elles sur ses genoux, tandis qu’elle répondait, instantanément avec son conjoint, mais tout deux étant visiblement en totale contradiction sur le sujet - Pas vraiment Oui, bien sûr !Se retournant vivement l’un vers l’autre, sourcils haussés d’une surprise qui finalement n’en était pas une, Ludmila laissa échapper un léger rire amusé face à la moue de son aimé, sachant bien qu’ils n’étaient guère en accord que ce sujet pour l’instant. Evidemment, Nathaniel lui aussi était bien au courant des réticences de Ludmila quand à l’engagement, mais ne pouvait s’empêcher de se faire ses propres plans, espérant toujours que sa belle finirait par changer d’avis, venir vivre avec lui, et lui faire des se redressant quelque peu, se tournant à nouveau vers Dominura et Grace, laissa alors entendre, entre exaspération et amusement amoureux, toujours dans son monde, sans réellement s’en rendre compte - … Oui, bon … Mais pas maintenant. ~Visiblement, ce sujet était quelque peu délicat, et Ludmila n’avait guère envie de s’y attarder. D’autant plus que les mains liées de Dominura et sa présente conjointe attiraient à nouveau son regard, tandis qu’elle portait sa coupe de champagne à ses lèvres, en buvant quelques gorgées inconsciemment afin de se donner du courage. Du courage, pour ne pas se mettre à regretter plus encore cette femme qu’elle avait en face d’elle. Du courage, pour ne pas souffrir de la voir avec cette autre femme, tandis qu’elle-même se refusait à se stabiliser concrètement avec cet homme, malgré son attachement pour dire, tandis que le beau Nathaniel restait quelque peu anesthésié par le nouveau refus de Ludmila de leur prévoir un quelconque avenir vis-à-vis d’autrui ? Mhm. Au fond, la jeune femme pouvait songer à tout cela, mais n’avait aucune envie d’en parler à Dominura, qu’elle pensait incapable de comprendre tout cela, étant donné la femme qu’elle avait été en sa compagnie. Ainsi la jolie blonde finit-elle par se tourner vers Grace, décidant de changer de sujet tout en faisant les efforts promis à la belle française concernant sa nouvelle aimée, lui tendant alors un plateau de gâteaux apéritifs en une attention relativement sincère, un sourire calme aux lèvres - Et qu’est-ce que vous mangez, en Australie ?Question qui lui était venue par hasard, tandis qu’elle s’y intéressait réellement, mais cherchait tout de même désespérément à engager la conversation de manière à ne mettre personne ici mal à l’aise. Le plateau fut ensuite présenté à Dominura, avant de passer par Nathaniel et d’être reposé sur la table, Ludmila ne se sentant pas capable d’avaler quoi que ce soit pour l’instant. Et mes yeux regardent ton aimée, non sans en chercher les traits qui ont pu te plaire. Est-ce sa maturité, qui fait notre plus grande différence ? Grace a l’air sage. Elle te rassure et te comble, n’est-ce pas ? Je pourrai l’apprécier, ne serait-ce que pour cela, tu sais. Mais mon cœur crève encore d’une jalousie incontrôlable, et si je suis capable d’être agréable avec elle, je suis intérieurement déchirée, à te savoir amoureuse d’ pas trop vieille, Dominura ?! Oh, je pourrai m’en montrer odieuse à nouveau, tant je voudrai que tu sois encore mienne. Mais cela ne sera pas le cas, évidemment. Ludmila devait garder une certaine distance, et songer à elle, à Nathaniel. Je te regarde à nouveau, Mais peux-tu voir, le doute ?Cette situation est étrange, n’est-ce pas ?Et mon regard complice te le fait comprendre, Tandis que mes lèvres s’étendent en un léger sourire en idée était-ce, que de nous retrouver tous les quatre !Peut-être aurions-nous dû faire ça autrement, ailleurs ?Je ne sais pas même de quoi nous pourrions discuter, si ce n’est de vous, de l’Australie. Je ne veux pas parler de moi. Je voudrai seulement que tu ne me juges pas. Que tu ne juges pas mon homme, et ces apparences qu’il présent, possiblement superficielles à tes yeux. Pourtant, il n’est pas si faux. Il est seulement ainsi, adorable, parfait. Et je fais au mieux pour être à la hauteur, quoi que mon caractère lui échappe parfois – Nous ne veux pas de maison au bord de l’ ne veux pas d’enfants, blonds et aussi parfaits que leur ne veux pas de chien, ni de chalet à la voudrai seulement pouvoir le préserver,Et avancer encore de son amour, de ses voudrai avancer, et ne plus t’aimer. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 23 Fév - 2040 Oh, Dominura n'avait pas la prétention de pouvoir juger les choix de son ex-conjointe, même en de telles conditions. Non, son mode de vie complètement nouveau, exigeant d'elle une parfaite maitrise de son corps comme de son esprit la poussait à chercher le bien en toute chose, ici donc d'éviter de se dire que tout cela paraissait entièrement superficiel et n'aurait sans doutes aucun réel débouché positif sur Ludmila. Comment cette dernière avait-elle pu se laisser avoir par un homme pareil ? Peut-être pour les richesses, le luxe et une attention polie et surjouée, quoi qu'elle en dise. Et à cela, si Dominura pouvait bien s'en commenter les moindres faits, elle n'avait strictement rien à en dire, et Grace respectait également cet état d'esprit, ne laissant rien entendre non plus de ses pensées de son peu importait Ludmila paraissait un tant soit peu heureuse devant elles, c'était qu'il ne devait pas y avoir de réel problème. Et s'il n'y avait aucun problème, alors Dominura estimmait fort bien qu'elle n'aurait pas à s'en faire pour son ex-conjointe. Après tout, sans doutes cette dernière savait-elle parfaitement ce qu'elle faisait en compagnie de Nathaniel, et sa parole, tout comme ses sentimentsn n'avaient pas à être remis en question par qui que ce soit d'autre qu'elle toujours la magnifique Ludmila tout en tenant sa coupe de champagne dans la main, Dominura se fit un instant la remarque nouvelle de son sourire. Elle, qui lui avait demandé de recommencer à sourire comme avant, ne pouvait qu'en être pleinement satisfaite. La charmante blonde était des plus jolies, là, avec son rouge à lèvres, celles-ci étirées dans une expression de bonheur serein et euphorique, tout aussi tendu qu'adorable cependant. Non sans une certaine boule au ventre, un serrement uniquement justifiable par une quelconque jalousie demeurant encore, la grande femme ne quitta pas son ancienne aimée des yeux, lui souriant à son tour tout en attendant une réponse à sa des projets communs ?Eux, qui disaient déjà, sous les paroles de Nathaniel lui-même, qu'ils partageaient cet appartement comme un chez-eux évident ?Oh, à la réponse du jeune homme, les pensées du couple étaient sans aucun doutes rivées sur un fondement parfait de l'American Way of Life, tout comme le pensait bien Domi et s'en étouffait Grace, interieurement, terriblement amusée par la façon dont étaient dites les choses, avec tant de bien sûr !Mais ces mots furent vite contredits par la voix de Ludmila elle-même, les laissant sonner en une terriblement négativité sur le sujet. Pas vraiment non, que voulait dire ce manège ? A cette contrentente, aussi exaspérante qu'amusante pour les deux tourteraux qui faisaient face aux deux jeunes femmes, Dominura haussa les sourcils, les yeux interrogatifs, alors que Grace se retenait un étouffement de rire, ses pomettes frémissant seulement un instant, ses yeux brillants scruttant toujours ses hôtes. De toute evidence, la situation ne pouvait qu'être que comique, en ces instants. Voir Ludmila, tout comme son amant Nathaniel, se tourner si vivement l'un vers l'autre, échangeant une moue comme un rire amusé, ne pouvait qu'être adorable, alors que deux paires d'yeux, aussi sceptiques qu'amusés, demeuraient rivés vers chose n'échappa cependant pas à la grande femme. Son ex-conjointe semblait un tantinet plus nerveuse depuis cette question. Et ce, d'autant plus lorsque ses paroles nouvelles furent soulignés par une coupe de champagne tirée d'une Ludmila, cette fin de coupe si rapide, si élancée ?Et ces mots ?Ne veux-tu pas parler de tes projets ?Pourquoi donc ?Est-ce seulement parce que tu n'as pas envie de partager cela avec moi ?Ou bien... Parce que tu préfèrerais me dispenser des détails de ta vie sentimentale ? Comme l'autre fois, au Starbucks, alors que nous devions nous raconter nos vies quotidiennes ?Ohhh, ne suis-je pas digne de confiance ? Ou bien...Pas petit chat. Pas ce refus ne peux que nous tendre davantage, dans cette soirée si étrange, alors que je reprends, une fois de plus, la main de Grace dans la mienne, me rassurant au passage. Vous n'avez donc pas de projets à nous tendre. Ni même un retour à cette question ? Le fait est certainement que nos nouvelles ne vous interessent pas plus que cela. Au fond, peu importe sans doutes, je n'aimerais pas t'imposer les récits de ma vie en compagnie de mon nouvel amour. Crois-tu réellement que je ne suis allée vers Grace que pour te remplacer ?TicTacTicTacLe sourire de ma conjointe ne disparait pas, alors que son air demeure attentif et interrogatif, parfaitement en adéquation avec le lieu où nous sommes et l'environnement dans lequel tu nous as fourrées, peut-être dans une certaine inconscience de tes actes. Merci, Grace, de ton soutien, même s'il ne parait pas direct en tant que tel. Mais sous ton modèle, je garde mon sourire malgré ma présente frustration, et remplonge une fois de plus mes lèvres dans mon champagne, tout en gardant mes yeux dans ceux de cette si charmante blonde qui fut un jour à moi et moi était aussi cocasse qu'oppressant, alors que les paroles semblaient ne pouvoir l'attention quelque peu superficielle et souriante de Grace fut bieentôt remise en question par une nouvelle action de la part de Ludmila, parfaite sous toutes les coutures, qui paraissait finalement lui accorder un peu de ses regards et de son temps, en tant qu'hôte sans repproches, la tirant de ses pensées -qui n'avaient pas manqué de redériver vers des données scientifiques de son laboratoire si lointain- en lui tendant le plateau de gâteaux apéritifs. Ainsi de retour au monde aussi réel qu'iréel en apparence, elle eut un nouveau sourire attentif, lui précisant qu'elle écouterait tant et bien la question qu'elle avait alors l'intention de lui qui ne tarda effectivement pas à venir sur ses lèvres rouges, Ludmila laissant bientôt entendre son ton mangeait-elle, en australie ?Haussant les sourcils, légèrement, comme signe de reflexion mais aussi en guise de début de réponse calme, la grande femme ne manqua pas de tendre la main vers les gâteaux apéritif, prennant la peine d'en porter un à sa bouche avant de répondre, très calmement, mais d'une voix positive et passionnée, adorable "Eh bien... dans un environnement aussi naturel et typique que nous cotoyions, il nous faut nous adapter et manger un peu de tout ce que nous pouvions... En vérité, cela dépendait des jours"Un regard à Dominura, haussement de sourcils et sourire, auquel l'Illustratrice répondit par un léger rire, et elle continua, reportant son regard sur Ludmila et son conjoint, tout en gardant la main de la dessinatrice dans la sienne "Des baies, des fruits, lorsque nous étions dans la jungle, ou plus fréquemment, les animaux croisés dans le désert... Dont le préféré de Dominura...""Ahhhaaahhh du serpent !!"Se penchant en avant, son verre de champagne à la main, la grande femme ajoutait, adorable"Oui, j'ai dû manger du serpent, et tout un tas de créatures comme ça ! Au début, je croyais que je ne m'en remettrais jamais, tout comme je ne pourrais jamais m'y faire !"Un léger rire, alors que Grace ajoutait, d'un ton amusé, visant sans doutes, dans sa bonne humeur, à détendre l'ambiance en des caractères parfaitement naturels"Vous auriez vu sa tête lorsque les autochtones ont essayé de la convaincre de goûter !"Rires, à nouveau, tandis que la belle rousse passait ses lèvres maquillées dans sa coupe, en buvant une gorgée sous les yeux brillants de Dominura, indéniablement amoureuse, avant que ses pupilles sombres ne passent sur Ludmila, dont elle ne pouvait -quoi qu'elle essayât bien d'en dire le contraire- se passer de la vue, si charmante et attirante. Mais alors que l'athmosphère devenait un tant soit peu plus bonenfant, les deux jeunes femmes se détendant absolument, même dans un environnement pareil, aussi anesthésié qu'impersonnel, un énorme animal fondit vers la petite communauté, ne manquant pas d'en tirer quelques surprises, Dominura ouvrant de grands yeux tout en mettant sa coupe en sécurité, jurant de son naturel"Oh seigneur !!" Et Grace..."HYAAAAAHHhH !!"Sursautant violemment, remontant les jambes contre elle, contre le canapé, son teint ayant viré au blanc surpâle, à la vue de l'énorme labrador de la maison, qui n'avait pas manqué de fondre sur elles, d'euphorie et de vivacité, jappant avec énergie, ne manquant pas au passage de faire tomber le verre de champagne de Nathaniel au sol, celui-ci se brisant en mille morceaux, en un fracas surprennant, sous les yeux des hôtesSurprise, énergie,Peur certaine, alors que le chien demeurait,Dominura se rapprochant d'une Grace hors d'elle, complètement effrayée,Un évènement cocasse pour cette femme si forteQui avait bravé maints dangersPlantes venimeuses, insectes, araignées et animaux mortelsAdorable tournure de naturalité Pour cette femme vraieOh, cette femme que j'aime,Alors que la situation plus que cocasse s'interpose dans notre soirée si calme !MouvementNotre mouvementAlors que nous vivonsEncoreSans nous retournerOui,Vivons encore !La suprise n'est que le reflet de nos existencesVouées aux rebondissementsTout comme aux retrouvailles. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 23 Fév - 2044 En vérité, Ludmila ne se préoccupait guère de ce que Dominura et Grace pouvaient bien manger en Australie. Du moins, pas en ces circonstances, tandis qu’elle peinait à garder son calme, cet air posé qu’elle parvenait habituellement à préserver en toute situation. Il semblait pourtant que cette fois-ci, la jeune Russe restait troublée et étrangement tendue, et ce de plus en plus au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient. S’était-elle rendu compte de la situation dans laquelle elle s’était mise, en proposant cette soirée à Dominura ? Absolument pas. Sans doute s’était-elle simplement laissé emporter par son euphorie, à revoir ainsi la belle française, par hasard. Et à présent, elle se rendait compte de ce que tout cela représentait pour voir avec cette femme me fait mal, quoi que j’en vos mains liées, votre complicité, tandis que je n’assume pas totalement mon propre couple, encore bien trop attachée à toi pour que tout cela puisse sonner juste. Oh, je tiens à Nathaniel. Je l’aime, oui. Mais pas autant que toi, n’est-ce pas ? Et pas autant que toi, tu aimes Grace. C’est étrange. Comme si mon couple avait moins d’importance que le tiens. Comme s’il ne valait rien, comparé à tout ce que vous pouvez vivre, toutes les Ludmilla restait attentive à Grace, lui adressant un léger sourire de façade, tandis que cette dernière répondait adorablement à sa question. Et ce regard, à Dominura, qui ne manqua pas de la faire rire. La jolie blonde le remarqua, et ne pu s’empêcher d’en avoir un pincement au cœur, malgré elle. Ce pincement, qui ne pu que s’intensifier – en plus de la surprise – lorsque la grande femme prit la ? Haussant légèrement les sourcils, non sans grimacer quelque peu à l’idée de manger ce genre d’animal, Ludmila se laissa néanmoins aller à un léger rire face à l’enthousiasme de son ex-conjointe, bien que trouvant tout cela bien peu attirant. Manger du serpent ? Oh, sans doute ne pourrait-elle jamais goûter ce genre d’aliment, à New York. Mais cela ne la dérangeait absolument pas, visiblement. Tout comme Nathaniel, qui semblait alors rester perplexe, voir dégoûté par ce que venait de dire la jeune française face à Ludmilla parvint à se détendre quelque peu, son regard brillant – d’un amour non dissimulé mais pouvant passer pour de l’amitié complice – en direction de Dominura, dont Grace parlait à présent non sans en rire, de la réaction quand à cette même idée. Ainsi, la belle française s’était montrée réticente ? Evidemment. Qui ne l’aurait pas été, dans sa situation ? Et Ludmilla la comprenait, ne sachant guère elle-même combien de temps il lui aurait fallu avant d’accepter de manger ce genre de chose. Elle qui mangeait déjà si peu de viande commune, trouvait tout aussi étrange de vouloir manger du serpent que du rat, ou encore du pigeon ! Du chat ? Cela s’en rapprochait, en effet. Boarf ~Ne la regarde pas comme la regarde pas, comme tu me son ventre se nouer tandis que Dominura passait son regard de Grace à elle-même, ayant très certainement remarqué la lueur amoureuse qui y était passée, la jolie blonde ne pu s’empêcher de détourner son regard, se blottissant quelque peu contre Nathaniel avant de se redresser d’un bond, l’énorme labrador de se dernier ayant réussi à ouvrir la porte du bureau et se précipitant à présent vers leurs deux superbes s’enchaîna alors très rapidement, Ludmilla voyant tout d’abord la coupe tomber à terre, avant que Dominura ne jure et que Grace se mette à crier – de peur ? Se levant sur le coup, Ludmilla se dirigea alors vers le chien en question, l’attrapant au collier avant de l’attirer – non sans une certaine colère – jusqu’au bureau où il était sensé se trouver encore. ClacClacNathaniel regardait Dominura, probablement aussi pâle que Grace à ce moment avant que Ludmilla ne soit parvenue à tirer de plus d’un mètre son chien surexcité, jappant toujours d’une euphorie incompréhensible, le jeune homme laissant entendre, cette fois-ci bien moins chaleureuse que précédemment - Pourriez-vous s’il vous plait madame éviter de blasphémer dans cet appartement !Oh, cela n’était pas une question, mais plutôt un ordre, tandis que le charmant homme sentait le rouge lui monter légèrement aux joues, l’une de ses mains venant se refermer sur la petite croix en or autours de son cou, tandis que l’autre faisait précipitamment mais avec perfection un signe de croix, sans doute pour excuser cette femme qui avait oser injurier Dieu dans sa propre figeant net à ces mots, Ludmilla – tout en retenant le chien pour qu’il ne s’approche surtout pas de Grace – se tourna finalement vers Nathaniel, ses lèvres s’entrouvrant d’une certaine peux-tu oser laisser entendre cela ainsi, pour un simple mot de travers ?! Fronçant légèrement les sourcils sur le coup, nan sans être terriblement mal à l’aise, Ludmilla prit alors la défense de Dominura à sa manière, laissant entendre à son compagnon en une certaine fermeté, quoi que sans colère - Bobby était sensé rester au bureau Nath. ! Je t’avais dis de bien l’enfermer !Laissant échapper un léger soupir d’exaspération, n’aimant pas plus les chiens que lorsqu’elle était encore avec Dominura, la jeune Russe tira alors sur le collier de l’animal – couinant quelque peu, visiblement peu ravi de devoir déjà quitter l’assemblé – l’attirant rapidement jusqu’au bureau en question, avant d’en refermer la porte – à clé, cette fois-ci. ClacClacClacLa jolie blonde se baissa, n’osant absolument plus regarder Dominura et Grace en face, ramassant – non sans risque de se couper – les morceaux de verre qui traînaient aux pieds de son conjoint. Ce dernier sembla quand à lui se remettre de ses émotions, retrouvant ses couleurs et son sourire colgate face aux deux jeunes femmes, laissant alors entendre de cette voix plastifiée qui ne manqua pas d’agacer quelque peu Ludmilla - Oh – Oui, excusez-moi mesdames, tout cela est ma faute. <3Hypocrite, ou sincèrement désolée de s’être ainsi emporté ? Sans doute la deuxième option, bien qu’en apparence, la première semble être de mise. Et si Ludmilla savait que Nathaniel regrettait de s’être emporté à cause de son fanatisme religieux, elle savait tout autant que Dominura ne comprendrait pas réellement cette réaction. Et puis … Comment verrait-elle tout cela, au fond ? Ludmilla n’avait jamais été catholique pour un sous, et voilà qu’elle se retrouvait accompagné d’un grand pratiquant, visiblement à cheval sur ce genre de principes ?ClacClacClacLa jeune femme s’était redressée, nerveuse, sentant son cœur battre plus fort qu’elle ne l’aurait voulu, tandis qu’elle n’osait pas plus poser les yeux sur Dominura et Grace. Grace, qui avait eu peur de ce gros chien, aussi forte soit-elle. Grace, qui avait été rejointe par sa conjointe, rassurante. Dominura, qui venait de se faire réprimander comme une enfant, par celui qu’elle aimait malgré tout. Dominura, que Ludmilla continuait à aimer, et redoutait très certainement le jugement, au un mot, sentant les larmes lui monter aux yeux d’une nervosité décelable, la jeune femme se dirigea alors – morceaux de verre en main – jusqu’à la cuisine de l’appartement du jeune homme, y ouvrant rapidement la poubelle, avant de se tourner vers l’évier et de s’y laver les mains. TacTacUn torchon, et ces dernières furent séchées, comme si de rien était. Pas de coupure, fort heureusement pour elle. Mais toujours ce doute, au fond d’elle-même Qu’est-ce que je fais là ? Je l’aime. Oui, mais ne sommes-nous pas déjà trop différents ? Je l’entends, au loin, proposer de remplir à nouveau les coupes de champagnes presque vides, proposer des gâteaux apéritifs, comme je l’ai fais. Cela ne me ressemble pas, n’est-ce pas ?Oh, je sais bien, que je ne suis pas le genre de femme,Capable de se marier à ce genre d’ faire des à la messe tous les jours, et réparer mes qui sont si nombreux, que cela serait me croit me croit sauvée de mon ancienne vie,De mon attirance pour les mon attirance,De mon amour,Pour toi… Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Ven 26 Fév - 2339 Oh, de toute évidence, Grace et Dominura, les deux invitées du charmant couple qui habitait cet immense appartement, ressentaient bel et bien la tension de Ludmila, qui semblait alors de plus en plus palpable, que ce soit dans l'air ou sur son magnifique visage de poupée quelque peu troublée par les évènements et l'athmosphère. Comment pouvaient-elles la mettre à l'aise, alors que tout semblait déjà partir sur une si étrange pente ? Le trouble, les instants de malaise s'installaient entre tous les convives assis autour de cette table basse, là, l'alcool à la main. Mais tout s'enchaina plus vite encore lorsque l'énormissime labrador de Nathaniel fit son entrée en trombe dans le salon. Grace n'avait pas tardé à ramener ses jambes à elle, non sans en laisser entendre un cri déchirant, qui ne manqua pas d'allerter Dominura, qui, de son côté, avait lâché un juron qu'elle ne considérait pour sa part absolument pas blasphématoire. Cependant, ceci n'était pas de l'avis de Nathaniel, le maitre de maison, à qui l'on pouvait associer un soudain égal pâlissement -tout comme son invitée- se mouvant face à l'Illustratrice et laissant entendre, d'une voix bien plus sèche, terrible, alors que Ludmila tentait tant bien que mal de prendre le gros chien au collier afin qu'il cesse de japper et partager son euphorie avec une Grace vacillante, à deux doigts de tomber dans les pommes ;Pourriez-vousS'il vous plait madameEviter de BlasphemerDans cet appartement~Instant de silence, uniquement rompu par les aboiements incessants d'un labrador surexcité et bien trop enjoué pour la situation. Alors que Ludmila tenait fermement le collier de l'animal, un échange de regards se fit entre la grande illustratrice et l'homme des lieux. Lui, très pâle, semblait hors de lui sur un point des plus religieux, et, face à lui, les joues de Dominura semblaient passer au rouge feu, le rouge d'une colère étrange qu'elle semblait vouloir contenir par tous les moyens pendant que Grace replaçait ses jambes en dehors du canapé, sachant le chien maitrisé par les mains de la belle blonde, à qui elle offrit un regard reconnaissant et plein de gratitude Merci beaucoup~Joues brûlantes, oui, d'une française comme blessée dans son avez-vous pu, Nathaniel, me parler de la sorte pour une erreur de vocabulaire qui n'a jamais troublé personne avant vous ?!Ne-m'appellez-pas-madame. Cela sonne tellement faux, de votre bouche ! Blasphemer ?! Mais qu'avez-vous dans la tête, jeune homme ?!Mais je ne dirai ne dirai rien, par respect pour toi Ludmila, mais n'arrives pas à laisser passer quelques excuses que ce soit d'entre mes dents resserrées. Je sens pourtant la main de Grace se refermer contre ma cuisse, là, juste au dessus de mon genou, comme si elle cherchait à me calmer, à me pousser vers le chemin d'une sociabilité exacerbée Il faut que je demande pardon, n'est-ce pas, pour vous convenir, Nathaniel ?Eh bien... Soit ! Ou bien non !Je ne vous conviendrai devait donc rester au bureau ? Enfermé ? Le visage de Dominura se figea un instant, ses yeux cédant alors à l'emprise de ceux du fanatique pour finir sur ceux de son ex-conjointe Ludmila ? Est-ce que tu serais en train de prendre ma défense ? Haussant les sourcils, comme troublée par ce qui venait de se passer, la grande femme suivit du regard les pas de la charmante blonde, qui s'éclipsait alors jusqu'au dit bureau, afin d'y enfermer le gros chien, peut-être autant pour elle-même que pour le bienêtre de ses invitées, notamment de Grace, qui avait petit à petit reprit des couleurs, à la vue de Bobby entrainé la belle russe revint bien vite -Au plus grand bonheur des jeunes femmes qui avaient quelque peu du mal à demeurer silencieuses aux côtés de Nathaniel- au salon, sans oser cependant croiser ses invitées du regard. Relevant les yeux vers son ex-conjointe, Dominura pinça un instant les lèvres, analysant chacun de ses mouvements, sans pour autant l'en juger. Au fond, elle n'avait rien à repprocher à la magnifique blonde, mais ne comprennait toujours pas que cette jeune femme, qu'elle connaissait finalement plus qu'elle ne le croyait elle-même, soit en couple avec un tel homme. Un homme, qui, sans même la connaitre, osait lui parler de la sorte, lui faisant presque comprendre qu'elle était tout sauf invitée, tandis qu'il reprennait bien vite ses airs plastifiés, ses sourires colgate, à laisser entendre quelques mots sonnant bien faux aux oreilles des convives pendant que Ludmila s'attraitait à ramasser les morceaux de besoin d'aide, petit chat ?Veux-tu que je te donne un coup de main ? Toi, qui me semble si tendue, plus encore que ma présente conjointe ou moi-même ?Mais alors que je te regardes, déjà te lèves-tu, sans laisser glisser tes yeux sur Grace seulement maintient notre bonne figure, se contentant de sourire à Nathaniel, comme pour m'excuser, simplement d'une bonne conduite exemplaire, sans pour autant paraitre fausse, moqueuse ou déplacée. Laissant alors sa main glisser contre celle de la scientifique, Dominura lui laissa comprendre du regard qu'elle devrait s'absenter pour quelques minutes, sans doutes le temps d'aller proposer ses services à Ludmila, désormais partie vers la cuisine, d'où on entendait encore le bruit d'une poubelle qui s'ouvre pour laisser quelques morceaux de verre cassé s'y entrechoquer. Grace, les yeux brillants, silencieuse, haussa simplement les sourcils, avant de repporter le regard sur Nathaniel, d'un sourire calme, à qui elle laissa entendre, alors que Dominura se levait à son tour, donc "Mais je vous en prie, il n'y a pas de mal. Alors comme cela, vous avez une culture religieuse approfondie ?"Sachant Grace maitriser parfaitement son côté de la situation et prévoyant tout ce qui pouvait être bon ou mauvais pour l'évolution de la soirée, l'Illustratrice décida alors de rejoindre son ex-conjointe à la cuisine, sans réellement prendre garde aux propos de celle qu'elle aimait. Après tout, si elle pouvait parler de religion pour changer un peu l'état d'esprit de Nathaniel en lui laissant entendre qu'elle était interessée par de telles conversations, cela arrangerait sans doutes tout le monde, dédramatisant alors avec soin et tact la situation, passant les pêchés de Dominura sous silence, à son plus grand une fois de ferais-je, sans toi ?Sans doutes n'aurais-je pas pu maitriser ma colère, et lui aurait souhaité de bien vite aller aux côtés de son si grand ennemi le diable, qu'il paye aux enfers pour avoir aggressé une jeune femme dont il n'avait qu'à peine la connaissance. C'aurait été, à ses yeux, une unique violence gratuite, parfaitement irrespectueuse, mais sans doutes mon caractère impulsif n'aurait-il pas pu se retenir, en de telles tu savais, Grace...Et dire que cet homme vit avec Ludmila, ma si chère Ludmila !Dis-moi que tu comprends seulement mes je vois bien à ton regard que tu ne comprends pas plus que moi son état d'esprit parfaitement consommé, malgré ta toute grande et si honorable jusqu'à quand, Gracie, pourras-tu tenir tête à un tel étrange personnage, cette facette du bon catholique exacerbé ?Je te promet de ne pas mettre trop de tempsJe ne veux ni te laisser derrière moi, ni te tout... C'est à cause de moi que tu te retrouves dans cette situation,Même si je sais parfaitement que tu ne m'en veux pas et que tu ne m'en voudras guère plus donc Grace au salon, entendant au loin de maitre de maison proposer hypocritement des gâteaux apéritifs -non sans en lever les yeux au ciel, une fois hors de vue- la dessinatrice française se rendit donc bien vite à la cuisine, laissant ses beaux talons claquer le sol de l'immense appartement, trouvant instinctivement le chemin le plus court qui la mènerait à Ludmila. Evidemment, ses sens ne la trompèrent pas, et c'est quelques secondes après son départ du salon qu'elle se retrouva sous l'embrasure de la porte, son regard la portant vers la charmante russe qui venait visiblement tout juste de se laver les mains et se les sécher au torchon. Un silence, Un haussement de sourcils,Des mains jointes, frottées quelque peu nerveusement, comme hésitantesPuis un léger sourire,Alors qu'une voix, douce, légère, se faisait entendre, composée de multiples accents qui s'accordaient finalement à merveille sous un ton harmonieux"Tout va bien Ludmila ?Est-ce que je peux faire quelque chose pour t'aider~ ?"Un sourire, plus franc, accompagné d'une brillance attentive -un tantinet amoureuse, malgré ses efforts pour le cacher également- et la grande femme fit quelques pas de plus dans la cuisine, comme certifiant que Grace, tout autant que Nathaniel, demeurait au salon et s'occupait de rétablir plus ou moins la situation. Sourire prennant, fascinant, rassurant, pour une femme que la jeune russe pouvait croire -avec raison- si bien connaitre tout en ne semblant que l' du fond de ce regard vert sombre, tandis que Dominura ne cherchait qu'une chose détendre son ancienne t'en fais pas, petit ne te juges pas, et viens t'en tu l'aimesCet homme,Je n'en dirai rien qui pourra te ne souhaite à présent te voir que pour ton bonheurEt ne voudrais pour rien au monde être la cause de tes doutesAlors perds donc cette tension,Nous sommes prêtes pour faire des effortsL'orage pourrait entre tous gronderQue nous serions que plus sereines s'il le fallaitCar pour amour pour toiJe ne désire qu'une chosePasser ces momentsAgréablesDerniers moments peut-êtreAvant notre départMon départMalgré toiSi proche~ Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Sam 27 Fév - 1436 Le chien de Nathaniel étant de retour à sa place initiale dans l’appartement, un certain calme tendu s’était ainsi de nouveau installé entre ces deux couples, seulement coupé par les voix des hôtes, visiblement plus nerveux que leurs invitées elles-mêmes. L’un pour l’aspect soi-disant blasphématoire de l’exclamation de Dominura, l’autre pour cette situation pour le moins gênante. Ainsi cette dernière s’était-elle rapidement éclipsée à la cuisine, laissant ainsi son cher et tendre compagnon – malgré tout – s’occuper de Dominura et quelques instants plus tard, il se trouva alors que Dominura avait à son tour quitté le salon, sous le regard toujours quelque peu réprobateur de ce jeune homme. Oh, il avait eu beau retrouver une attitude des plus correctes, Nathaniel n’oubliait pourtant pas les propos de la belle française à l’égard de celui qu’il considérait comme tout puissant en ce monde, ne manquant pas de constater et de se souvenir que la jeune femme n’avait pas pris la peine de s’excuser, n’en étant que plus indigne de son femme que ma Ludmilla-chérie a fréquenté cette Dieu m’en soit témoin Je ne la laisserai plus jamais rester en sa compagnie. Alors comme cela, vous avez une culture religieuse approfondie ? »Son attention revenant avec plus de sympathie sur la scientifique – qu’il croyait sans doute être plus apte à communiquer avec lui, Nathaniel laissa alors un sourire parfait se dessiner sur ses lèvres parfaites, profitant de l’absence de la conjointe de cette jolie rousse pour laisser entendre, non sans une confiance en lui et en ses propos quelque peu exacerbante - En effet, oui ~ Et j’ose espérer que Dominura et vous pourrez vous rendre compte rapidement qu’être catholique pratiquant, c’est s’assurer la vie éternelle !Légère pause, et le jeune homme reprit, on ne peut plus sérieux, mais aussi très sincère quand à ses espoirs pour ces deux femmes - Dieu vous pardonnera ce pêché, Grace. Ce pêché ? Le plus gros. Le plus important, aux yeux de Nathaniel, qui offrait alors à Grace un regard plus profond, insistant. Evidement, ce fervent chrétien parlait de la relation qu’entretenait Dominura et Grace, et dont lui avait évidemment parlé Ludmilla, seulement sans doute afin de lui éviter toute mauvaise surprise. Ainsi, songeant – bien que faisant au mieux pour l’oublier – à la propre liaison de sa conjointe avec la elle française, le jeune homme enchaîna rapidement, ne laissant guère le temps à Grace de répondre quoi que ce soit - Vous savez, Ludmilla a pu guérir de ce … mal. Vous devriez faire comme elle, je vous assure ! J’ai un très bon prêtre à vous conseiller ~ Il sera ravi d’entendre vos confessions, et de vous aidez à vous en sortir, comme il l’a fait avec tant de bonté et d’efficacité pour Mila. Persuadé de la véracité de ses propos, l’homme se redressa élégamment, repoussant d’un doigt une mèche de ses cheveux blonds de devant son de la soi-disant guérison de sa conjointe – qui, soit dit en passant, n’était pas véritablement telle qu’il l’imaginait – Nathaniel continuait ainsi à vendre le pouvoir du christianisme, ne manquant pas de présenter à Grace les risques qu’elle prenait à rester en couple avec une femme, ainsi que les possibilités qui s’offriraient à elle dans l’au-delà si elle était capable de se guérir de son doute était-il loin de se douter que Ludmilla n’avait jamais vraiment fait le deuil de la sienne, n’est-ce pas ? En effet, de son côté, la jeune Russe ne croyait absolument pas en Dieu, et n’avait été voir ce fameux prêtre que pour rassurer et faire plaisir à son conjoint. Que lui avait-elle dit ? Pas ce que ce dernier pensait, en tout cas. La jeune femme n’avait jamais eu honte de son attirance pour les femmes, et n’étaient pas prête à s’y résigner, quoi qu’en pense l’homme qu’elle aimait. Ainsi faisait-elle semblant de s’être repentie, ne parlant plus du tout de cela avec Nathaniel, si ce n’était lorsqu’elle parlait de Dominura – au passé, Dominura était encore bien loin de faire partie de son passé, et cela, Ludmilla en était de plus en plus consciente. Un instant seule dans la cuisine, la jeune femme tentait tant bien que mal de retrouver une respiration normale après ce léger emportement, fermant une seconde les yeux afin de ne pas laisser ces quelques larmes de nervosité s’échapper de ses yeux. Hors de question. Cela serait stupide, n’est-ce pas ? Tout va bien. Nathaniel est seulement un peu sur ses gardes. Mais tout va son cœur s’emballer au bruit des talons claquant de sol de l’appartement sous la démarche reconnaissable de Dominura, Ludmilla se redressa légèrement, rouvrant les yeux sur le coup. Pourquoi viens-tu ?Pourquoi ne restes-tu pas au salon, avec Grace ?Pourquoi viens-tu me torturer, ici, alors que nous serons seules ?Un regard, et Ludmilla ne pu s’empêcher de laisser un adorable sourire se dessiner sur ses lèvres, sentant son ventre et son cœur se réchauffer sous la voix et l’attention de son ex-compagne. Comment résister, ou ne pas simplement se sentir plus heureuse, plus vivante, face à une femme telle qu’elle ? Et ces mains, qui se frottaient nerveusement. Et ce haussement de sourcils. Et ces mots, qui ne manquèrent pas de toucher la belle blonde, au peux toujours compter sur toi, n’est-ce pas ?Je sais bien, que nous ne devons plus être si sais, que je devrais plutôt m’éloigner de toi, plutôt que de tenter le me haïrait sans doute, s’il savait quelles sont encore mes pensées à ton n’arrive pas à m’en détacher, je ne veux pas te perdre, et serait avant tout une amie à présent, n’est-ce pas ?Grace semble être quelqu’un de bien. Vous avez l’air heureuses. Et si j’en souffre de jalousie, je suis tout de même plus sereine, sincèrement. Et puis, cela me pose une limite, n’est-ce pas ?Adressant donc un léger sourire à la belle française, Ludmilla ne manqua pas de remarquer cette lueur amoureuse dans ses yeux, connaissant bien assez Dominura pour cela. Seulement cette fois, la jeune femme hésita quand à celle qui avait engendré cette lueur Elle, ou Grace ? Comment savoir, au fond ? Peut-être Dominura jubilait-elle seulement de son bonheur avec la scientifique ? Non. Non, la jeune Russe savait bien, au fond, que son ex-conjointe ne serait pas assez mauvaise pour se satisfaire d’une relation visiblement plus saine que celle qu’elle-même pouvait avoir avec la jeune femme laissa entendre, souriante, faisant un effort visible pour se détendre en laissant échapper un léger soupir amusé, entre le rire nerveux et l’amusement sincère qu’elle voyait en la situation - Ca va, ne t’en fais pas. <3Est-ce que tu peux faire quelque chose pour m’aider ?Oh – Tu sais bien, ce que je voudrai, n’est-ce pas ?ClacUn pas en avant, puis Ludmilla s’arrêta, hésitante. Fuyant un instant le regard de la belle brune, la jeune femme y reposa finalement le sien avec une nouvelle lueur insistante, ses lèvres s’entrouvrant légèrement, tandis que son sourire s’était quelque peu effacé. Les mots ne semblaient pas vouloir sortir de sa bouche, un instant, et pourtant, la jeune Russe parvint finalement à laisser entendre, visiblement désolée pour le comportement de son conjoint - Nathaniel n’est pas toujours comme ça, tu sourire en coin, tandis que la jeune Russe songeait aux bons côtés de son nouvel amour, avant de finalement ajouter, non sans un léger amusement moqueur, complice vis-à-vis de Dominura - Il faut juste éviter de parler religion avec lui, c’est un peu obsessionnel ! Levant les yeux au ciel, Ludmilla laissa alors échapper un léger rire, passant une main sur son visage – de haut en bas – comme pour nettoyer toute cette tension qu’elle pouvait avoir en elle. Se détendre, simplement, en la présence de cette femme qu’elle aimait tant. Et sans doute cela avait-il fonctionner, puisque le visage de la jeune Russe sembla peu à peu plus calme, ses sourires se faisant plus rapprochant doucement de l’illustratrice, Ludmilla passa finalement ses bras autours de son cou, se blottissant quelque peu contre elle avant de lui laissant entendre doucement, gardant sagement ses mains dans le haut du dos de la jeune femme - … Finalement, seul un léger souffle vint s’échapper d’entre les lèvres de la jeune femme, qui semblait réellement lutter pour ne pas se rapprocher davantage de Dominura. Une lutte intérieure, qu’elle parvenait néanmoins à gérer, profitant simplement de la délicieuse odeur de la jeune femme pour se détendre, ne manquant pas de le lui faire comprendre en inspirant – non sans une certaine exagération amusée, suivit d’un rire adorable – contre le cou de la jeune femme en question. Et ces quelques mots, complices et amusés, mais non moins sincères et porteurs d’un message déjà bien trop clair – Je t’aime encore - Mhmh. Je n’avais besoin que de ça. <3Mordillant légèrement sa lèvre inférieure, la jeune femme ferma les yeux, resserrant très légèrement son étreinte avant de reculer très doucement son visage contre celui de Dominura, en une tendre et légère caresse à la surface de leurs joues. Caresse imprévisible, que Ludmilla elle-même n’avait pas prémédité, ni encore moins pu contrôler. Ainsi se redressa-t-elle doucement, son visage faisant à présent face à celui de Dominura, en une tension …Qu’est-ce que je suis en train de faire ?Pourquoi mes bras, autours de ton cou ?Pourquoi cette tendresse, innocente, ou significative ?Je ne sais plus, tu simplement besoin de ton regard – happé par le miens, attentif – de te sentir un peu contre moi, avec respecte Grace,Votre relation,Et ta nouvelle respecte et accepterai tout protège-moi ?… Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Sam 27 Fév - 1631 Oh, en quittant le salon de Nathaniel, la grande femme qu'était Dominura ignora bien le regard réprobateur que ce dernier lui accordait. Evidemment, elle avait bien appris à passer outre ce genre d'interventions, comme celles où l'on lui laissait entendre qu'elle n'était pas la bienvenue pour une simple faute de vocabulaire. Quelques pas dans le salon, puis elle s'était eclipsée jusqu'à la cuisine, laissant donc derrière elle une conjointe au faciès chargé de condescendance, occupée alors à porter attention au maitre de maison.~Grace, donc, faisait face au jeune homme, charmant en apparence mais indéniablement borné jusqu'au plus profond de son coeur. Haussant légèrement les sourcils à sa propre question, tandis qu'elle reposait sa coupe de champagne sur la table basse afin d'avoir le mouvement de ses mains au point le plus libre, la scientifique laissa ses yeux sonder le visage -tout comme le comportement- de son interlocuteur, qui lui répondait alors, d'une voix qui trahissait sans peine ni hésitation son étrange confiance en lui, accompagnée et soulignée par sa foi et son amour pour 'Dieu' En effet, était donc plus qu'attaché à sa religion, n'est-ce pas ?Fervent catholique, si elle avait bien compris ses encore ?Déjà avait-il ouvert la bouche que ses paroles se deversaient alors au propos du couple de la grande femme avec la belle française qui avait quitté la pièce quelques minutes auparavant Osait-il réellement dire qu'il esperait que Dominura et elle-même se rendent vite compte que la religion catholique leur promettrait... une vie éternelle ? Quelque peu interloquée par des propos tels que ceux-ci, le visage interdit, la grande femme ne montra pourtant pas immédiatement sa surprise face au jeune homme qui semblait alors absolument transporté par ce qu'il laissait entendre, entrouvrant simplement ses lèvres aux teintes rouges-rosées Ah... oui ? Une vie éternelle. Vraiment ? Et... Vous y croyez ?Laissant un sourire attentif -presque compatissant devant un tel état- passer sur son visage, la grande femme haussa à nouveau les sourcils, recroisant les jambes à l'occasion, permettant à Nathaniel de continuer à parler de lui et ses convictions. Celui-ci ne tarda pas à les lui faire entendre, là, dans un serieux des plus convaincants, en quelques mots seulement. Dieu vous pardonnera ce pêché, l'entente de cette phrase, la scientifique sentit son visage se figer, bien malgré elle, voulant à la base ne rien laisser paraitre de ses sentiments devant Nathaniel. Mais là, c'en était trop. Qu'est-ce qui lui permettait d'annoncer de telles paroles ainsi, devant elle, clamant haut et fort qu'elle s'engageait, elle, dans ce qu'il appelait, fidèle à son Eglise illusionniste, dans le pêché ? Finalement, comme pour garder une bonne figure, elle tenta de sourire à nouveau, quitte à s'élancer dans une affirmation des faits du maitre de maison, mais ses lèvres tremblèrent, à s'élargir et rétrécir sous les élans expressionnistes de son visage troublé par les propos emplis de foi de Nathaniel. Cet homme était complètement fêlé. "Ha...Aha."Oui, oui, sans doutes avez-vous raison, votre Dieu ne pardonnerait sans doutes pas mes êtes complètement à l'Ouest- Comment pouvez-vous vous perdre dans ces éspèces de croyances qui au fond se mènent contre vous, contre votre vie, votre vraie vie ?Vous vous perdez, vous rendez aveugle. Comment pouvez-vous m'annoncer de telles choses, à moi, sans doutes la personne la plus terre à terre, d'entre nous, ici ?Savez-vous a qui vous avez affaire, Nathaniel ?Je suis Grace Sidnëather ! La scientifique ! Celle qui cherche, celle qui analyse, qui découvre, la réaliste !Je ne crois pas plus à votre Dieu qu'aux contes de NathanielVotre vie ne peut pas être éternellement guidée par vos croyances éperdues en maintes réellement au pêché ?Pensez-vous seulement que Ludmila se soit repentie comme vous l'espérez ?Je souris encore, alors que vous osez continuer sur votre lancée, sous mes yeux brillants d'une attention étrange, d'une compassion quant à votre propre mal, celui là même dans lequel vous vous êtes enfermé, ou dans lequel votre famille vous aura poussée, croyant peut-être que ce type de culture pourrait vous rendre une belle vie, voire après la mort, dans votre moi, je vis. Je vis ma vie, et connais le véritable Paradis a donc été guérie de ce ne sais pas si je dois avoir pitié de vous ou bien vous sourire encore en croyant vos propos, juste pour votre bien ou pour vous conforter dans vos efforts vains afin de suivre vos étranges convictions religieuses. Mais... êtes-vous en train de m'assurer que j'ai besoin d'un prêtre, moi aussi ? Je me retiens de ne pas rire, alors que mon sourire s'élargit, selon mes expressions quelque peu hésitantes sur le sujet. Alors je vois que nous ne sommes pas tellement de votre goût, Dominura et yeux de Grace passèrent sur le visage de Nathaniel, qui s'occupait à présent de dégager une mèche de ses blonds cheveux du devant de son visage, tout en se redressant. Redressée élégamment de son côté, la scientifique, qui ne manquait pas d'esperer secrêtement le retour de Ludmila ainsi que de sa conjointe, reprit sa coupe de champagne, y trempa à nouveau les lèvres, avant de laisser entendre, d'une voix neutre, quelque peu gênée mais à la fois diablement affirmative"Oh, Nathaniel. Nous n'avons pas les mêmes horizons ni les mêmes points de vue sur le monde qui nous vous assure que je n'ai nullement besoin d'un prêtre."Et de toutes façons, je ne suis pas question est réglée, jeune Ludmila, Dominura, revenez au salon, avant que je ne laisse mon esprit terre à terre rabaisser vos élevations d'âme.~Dominura, de son côté, était arrivée aux côtés de Ludmila, lui proposant par la même occasion de ses services, afin de l'aider à se détendre, ou quoi que ce soit du genre, qui pouvait leur promettre de passer une bonne fin de soirée. Arriverait-elle seulement à dire quoi que ce soit de rassurant, à l'égard de son ex-conjointe ? Oh, si elle en doutait, elle n'en laissait rien paraitre, venant plutôt de son plein gré. Je ne sais pas si mes mots te touchent, mais ton regard sur moi me evidemment, tu peux toujours compter sur moi. Si tu en as besoin, je serai toujours là pour sais bien que tu as refait ta vie, tout comme je me suis engagée à reconstruire la mienne, de mon cela ne trouble en rien notre possible amitié, n'est-ce pas ?Alors je te retrouve, et te souris, te propose mes attentions, c'est fait pour ça, n'est-ce pas ?Nous avons désormais nos cela n'empêche en rien, pas vrai ?Je sais, que tu fais des efforts pour te détendre. Tu le montres, de ton sourire, de ton charmant rire -qui me prends toujours au ventre, au coeur- et je t'en suis reconnaissante. Alors, je te souris en retour, sincèrement, chaleureusement. Ca va ? Tu en es certaine ? Ohh, Ludmila, tu es absolument adorable. Comment ne pas craquer, devant un tel sourire, une telle beauté, toi, si charmante ? Je te laisse m'approcher, de ce pas que je devine hésitant. Je te laisse approcher, mais ne te quitte pas des yeux, tandis que je vois les tiens fuir un instant, tandis que je comprends que tu n'arrives pas à assembler tes mots afin de mes les laisser n'est pas toujours comme ça, tu étrangement, par les propos de Ludmila qui prennait la défense du jeune homme tout comme elle a pu le faire elle-même à la défense de Grace il y avait des mois de cela, via le téléphone, Dominura haussa les sourcils, avant de laisser entendre un rire, d'abord posé, puis plus franc, plus amusé, sortant du coeur, alors que son sourire s' Ludmilaaaa !! Tu es adorable !Et tu l'aimes, n'est-ce pas ?"OhH, Ludmila, l'on croirait m'entendre !"Adorables la belle russe ajouta que la religion était quelque peu obsessionnelle chez son nouvel amour. Dominura, amusée, répondit alors, enthousiasme, étrangement soudainement détendue"J'ai cru le remarquer, oui !"Peu importe ce qu'il pense de moi, au n'est pas lui, que je n'y a que toi, que je n'aimerais pas nouveau rire, et elle laissa, non sans une certaine surprise, Ludmila venir à elle et l'enlacer, y répondant avec une nouvelle bonne humeur, qui venait à peine de renaitre, sans doutes grace à la belle blonde. Serais-tu, petit chat, en train de te rassurer de mon odeur, comme tu l'as si souvent fait lorsque nous étions encore ensemble ? Je ferme les yeux, un instant, souriant tendrement, calmement, tandis que je profite, pour me rassurer moi-même d'une étrange torture, de ta présence auprès de moi, contre moment, bref mais essentiel, passa la charmante russe se détacha de son étreinte, desserrant les bras et reculant son visage du cou de l'illustratrice, non sans laisser glisser sa joue contre la sienne, la frôlant d'un instant sensuel et brûlant. Nous sommes à présent face à face, et j'ouvre sur toi mes yeux avons-nous pu passer à côté de tant de choses, ensemble ?Je ne regrette plus mes choix, si je ne te fais plus je désires être encore là pour toi, quoi qu'il que nous pourrons garder nos liens ?Dans quelques semaines je ne serai plus tu as besoin de moi, je serai pourtant toujours présente, si tu le souhaite, au fond de la présence physique ne sera peut-être plus pour toi importante, maintenant que tu as redécouvert un bonheur je te protègerai, de par delà les océansSi tu penses encore à moi. Peut-être pourrais-je toujour t'aider ? Présente, dans ton coeur, tout comme tu le seras dans le ne t'abandonnerai plus, ne t'abandonnerai plus, et respecterai toujours tes choix,Comme ce que je te le fais comprendre, à t'enlacer encore un instant auprès de ? Je ne la ressens pas. Peut-être juste une tendre torture, au fond du ventre, alors que je te mon sourire, sincère, profond, intense, passe par dessus tout, pour t'offrir ces élans sereins qui me tiennent à coeur Ne t'en fais pas, je n'oserai jamais mettre en doute tes choix au point de te faire du mal, tu peux me faire confiance, croire en seulement encore quelque chose en commun, dans nos vies ?Si tu en as besoin, je serai là pour ne sommes plus du même monde, mais je pourrai faire des efforts. Ne m'imposes seulement pas ton mode de vie, les pensées de celui qui se rêve déjà mari et père. S'il te plait, fais moi l'honneur de compter pour toi, et je répondrai à tes attentes, quelles qu'elles soient. Tout cela, sans doutes,Car je t'aime encore, du plus profond de mon gré ?Pour mon ses mains sur le visage de Ludmila, l'encadrant en laissant passer ses doigts sur ses joues pâles, Dominura sourit davantage, chalereuse et rassurante, tandis qu'elle laissait entendre, à nouveau, son harmonieuse voix en quelques paroles "Tu n'as pas à t'en vouloir pour quoi que ce soit, petit chat"Les évènements sont ce qu'ils sontJe n'en veux pas à celui que tu je te souris encore, t'en sourire, et je garde mes yeux sur toi."Si tu as besoin de quoi que ce soit d'autre, je suis là."Et, soudainement, elle passa à nouveau ses bras autour des épaules de son ancienne conjointe, l'attirant contre elle et la maintenant en une étreinte rassurante, positive, avant de se reculer, tout sourire, comme euphorique, presque sur-émue de retrouver son aimée, malgré les étranges serai te le la grande femme se détacha définitivement de Ludmila, laissant simplement glisser ses doigts contre son bras. En suivant, un baiser, bref et vif, sur sa joue, ses lèvres fines claquant adorablement en un contact enjoué et amical, plein d'optimisme. Et un regard, alors qu'elle tournait les talons Allez, viens ! Je sais que Grace est toujours au salonEt qu'elle a besoin de moi, également. Je ne veux pas la laisser dans cette situation, aussi bien sois-je en ta sourire, euphorique, enjoué, amoureux, les yeux brillants, Et la grande femme laissa entendre"Je suis ravie d'être là !"Un sourire, montrant ses dents blanches et parfaites, et Ludmila put voir sa charmante ex-conjointe, la belle française, tourner les talons et disparaitre du palier de la porte en un clinquement de perles et de breloques encore attachées à ses tresses persistantes. Grace, Gracie, me voilà de retour !Ne restes donc pas ici seule, alors que je vois ton regard reconnaissant et amoureux se poser sur moi tandis que je te rejoins et me rassis à tes côtés, suivant ton regard qui me demande de ne pas t'embrasser devant la belle française laissa ses yeux se poser sur le fervent catholique, sans rancunes ni négativité, au contraire. Souriant faiblement, désireuse de rétablir quelque peu la situation à son égard, elle lui adressa alors la parole, calme et plus douce"Veuillez m'excuser~ Vous êtes adorables de nous avoir conviées à cet apéritif"SourireRenforcé par la présence de Grace, charmante et ces instantsLe soirée se déroulera sans doutes plus calmementSans d'autres tensions ?Je l'espereNos coeurs sont encore fragilesJe ne veux pas te laisserJe ne veux pas partirSans avoir pu te dire encore une foisA quel point je tiens à toiA quel point j'ai été heureuseDe te revoir,Ma Ludmila,Petit chat.<3 Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Dim 28 Fév - 1955 Tandis que Nathaniel prenait peine à tenter de convaincre Grace de revenir sur le droit chemin – en insinuant sans doute qu’elle devait quitter Dominura au plus vite – n’écoutant guère les diverses contestations de cette dernière, Ludmilla quand à elle ne pouvait s’empêcher de chercher à défendre son conjoint face à Dominura. N’était-il pas toujours comme ça ? En effet. Nathaniel pouvait être des plus adorables, s’il ne savait pas les personnes en face de lui défier ce qu’il pensait être la suprématie de la vie La religion. Evidemment, le charmant blond savait bien – lorsqu’il avait accepté de convier ces deux jeunes femmes chez lui – que ces dernières étaient non seulement non-croyantes, mais aussi en un couple qui défiait selon lui la nature des choses. Ainsi avait-il du mal à s’y faire, malgré tous les efforts qu’il pouvait faire pour se comporter comme si de rien croirait t’entendre ? Oh – Oui, avec Grace, n’est-ce pas ? Je me souviens, l’avoir entendu te crier dessus, au téléphone. Je me souviens ta peine, et comprenait – au fond – qu’elle avait sans doute de bonnes raisons d’être en colère. Mais la colère suffisait-elle à justifier cet emportement ? Peu importait, puisque tu ne lui en voulais pas, et la défendait, l’excusant de cette attitude envers moi. Je t’ai fais confiance, et suis passée outre cela. En ferais-tu de même pour mon présent conjoint ?Etrangement, Ludmilla se sentie tout à coup bien mieux, ressentant la bonne humeur et l’enthousiasme de Dominura avec soulagement, l’ambiance se faisant tout à coup bien moins lourde qu’elle n’avait pu l’être au salon. Etait-ce la présence de leurs conjoints respectifs, qui la troublait tant ? Ludmilla n’en savait trop rien, n’ayant à vrai dire pour l’instant absolument rien à reprocher à Grace. Mais … Nathaniel ? Il semblait étrangement trop parfait, et ce plus encore qu’à l’habitude, pour finalement se montrer odieux à l’égard de leurs invitées ? Je l’aime, l’aime, même si ses croyances me rendent folles. J’aimerai qu’il comprenne, que tout cela est stupide. J’aimerai qu’il parvienne à s’en détacher, à croire plus en la vraie vie qu’en Dieu. Cette vie que j’ai pu vivre, et que je vis encore, malgré ces limites qu’il m’impose. Peut-être en avais-je seulement besoin ? Peut-être pourrais-je me faire à cette nouvelle vie, emménager dans une grande et belle maison au bord de la mer, et avoir des enfants blonds et tout aussi parfaits que tout le reste ? Je ne sais pas – ce que je veux. Se ressourçant un instant de l’odeur et de la chaleur de la belle française, Ludmilla se retrouva alors à nouveau face à elle, esquissant un sourire en coin adorable et attentif à Dominura. Tu es belle, Trésor. Tu es tellement tu as l’air si heureuse, que je ne peux qu’en avoir le cœur d’être venue me rejoindre. Je suis prête à y retourner – plus détendue, tu les mains de son ex-conjointe venir se poser délicatement sur ses joues, Ludmilla sentie son ventre se nouer quelque peu d’une délicieuse torture, son regard se faisant plus intense encore en celui de la belle brune. Sentir ses doigts contre sa peau était toujours si agréable – et pourtant, tellement douloureux, en ces circonstances. Esquissant néanmoins un léger sourire – quoi qu’en un fond indéniablement triste, de part la résistance dont devait faire preuve Ludmilla pour ne pas craquer et se rapprocher plus encore de la belle française. Comme l’appel de ses lèvres, là, si belles, si attirantes. Mhm. <3Finalement, Dominura laissa entendre à nouveau sa si jolie voix, en quelques mots qui ne manquèrent pas de faire sourire plus chaleureusement la belle blonde. Je n’ai pas à m’en vouloir ? Je sais. Ou bien, non ? Je crains que tout cela soit ma faute, au fond Si je n’avais pas été si tendue dès le départ, sans doute tout aurait pu paraître bien plus naturel, bien plus conviviale ? Nathaniel est quelqu’un de bien, tu verras. Si tu as besoin de quoi que ce soit d'autre, je suis là. »Et cette étreinte, à nouveau. Fermant les yeux, passant ses mains dans le dos de son aimée tout en y appuyant doucement – et sensuellement, malgré elle – le bout de ses doigts, Ludmilla ne pu s’empêcher de sourire, réellement heureuse de pouvoir encore compter que Dominura, entretenir quelques liens d’amitié avec elle, malgré tout ce qui avait déjà pu se passer entre elle par le Dominura … Ne me l’avais-tu pas déjà promis, avant que tu ne disparaisses en Australie ? Oh, je sais que nous nous détestions, pour tout ce que nous avons pu nous faire. Je sais, que je ne voulais plus entendre parler de toi. Mais je me suis sentie si seule – abandonnée – lorsque tu es partie avec Grace. Tu es partie, sans nous laisser la moindre chance de nous retrouver, de nous expliquer, peut-être ? Mais au fond, je sais bien que nous ne l’aurions pas fait, n’est-ce pas ? Nous serions restées éloignées l’une de l’autre, et n’aurions jamais pu être là aujourd’hui, souviens-tu, de ce jour où tu m’as promis, de ne plus jamais laisser personne me faire du mal ? Je venais de me céder à ton agresseur, pour que jamais il ne te touche. Avais-tu compris cela ainsi ? Je ne sais pas, mais ai retenu tes mots. Pourtant, tu as sans doute été celle qui m’a faite le plus souffrir depuis ce moment. J’ai souffert de trop t’aimer, de ton incompréhension, de notre manque de communication. J’ai réellement souffert de tout cela, de notre relation. Et pourtant, je la regrette encore, au plus profond de voudrai pouvoir recommencer à zéro, retrouver la confiance que j’avais en toi, et qui me semble à présent si floue. Penses-tu que je puisse te croire, lorsque tu me dis que tu seras là pour moi ?Je ne te crois pas, si ces mots me touchent, je ne peux m’empêcher de croire que tu ne dis cela sans réellement le mesurer. Car tu ne seras plus là, dans quelques semaines. Et te savoir penser à moi ne suffira pas à me rassurer, à me faire avancer. Je veux de cette amitié, mais ne parviens pas à y croire. Ma confiance en toi – mon Dieu, je ne me rendais pas compte – est terriblement diminuée, depuis le jour de notre séparation. Tu m’as trompé, m’a frappé. Et je devrais songer que cela ne se reproduira jamais ? Ce genre de trahison, tu sais. Ce genre d’horreurs, qui m’ont tant blessé. Je ne veux pas souffrir encore de toi. Et pourtant, j’aime tant te sentir contre moi, tes doigts, glissant sur mon bras, et tes si jolies lèvres, déposer ce baiser sur ma joue. Je souris, et ne montre en rien mes doutes quand à ta sincérité. Car je sais, que tu es sincère. Mais je ne suis pas sûre, que tout cela ait exactement le même sens pour toi, que pour Ludmilla laissa-t-elle ses bras revenir à elle, adressant un adorable sourire à son ex-conjointe, passant le bout de ses doigts sur son poignet en un mouvement bref mais significatif, tandis que cette dernière disait être ravie d’être là. Oh, et la jeune Russe était tout à fait ravie, elle aussi, de pouvoir passer ces moments avec son ex-conjointe. Même si sans doute aurait-elle préféré que cela se passe en de meilleures conditions ! Autre part que chez Nathaniel ? Sans doute, oui. ClacClacClacIl fallait retourner au salon, à présent. Et Ludmilla suivit Dominura sans un mot, gardant seulement un léger sourire, tandis que son regard ne pouvait s’empêcher de passer sur les formes de la belle française avec envie, tant qu’elles n’étaient pas visibles de Nathaniel et Grace. Finalement, toutes deux retournèrent s’asseoir auprès de leur conjoint respectif, Ludmilla sentant une vague de chaleur enthousiaste la traverser tandis que son regard se posait sur un Nathaniel souriant et visiblement d’une meilleure humeur que lorsqu’elle avait quitté le salon. Passant son bras autours du ventre de se dernier, Ludmilla ne tarda pas à déposer un tendre et amoureux baiser sur sa joue pâle, avant de reposer son regard sur Dominura, qui venait alors de s’excuser. Lui adressant un sourire complice et reconnaissant, la jeune Russe se redressa par la suite, se tournant vers Grace en un sourire plus sincère que tout ceux qu’elle avait pu lui offrir depuis le début de la soirée. De toute évidence, ce petit interlude avec Dominura à la cuisine n’avait pu que lui faire du bien, Ludmilla étant tout à coup plus rayonnante, visiblement plus détendue et prête à accepter la situation telle qu’elle de sourires, ni de compliments forcés, n’est-ce pas ? Et ma main prend celle de mon homme, mon pouce caressant sa peau en une douceur féminine adorable, avant que je ne me retourne vers lui, l’embrassant à nouveau sur la joue, quoi que plus vivement, avant de lui adresser un regard tendre et finalement sa coupe de champagne entre ses doigts, Ludmilla eut alors le plaisir de voir que les conversations reprenaient plus calmement, en une ambiance plus conviviale entre les deux couples, chacun étant visiblement très lié – à leur manière. Les gâteaux apéritifs filaient à une vitesse folle, tout comme le champagne s’écoulait rapidement des bouteilles que Nathaniel avait sorti de sa cave, spécialement pour l’occasion.~- Ohouiiii ! Je me souviiiens !Nathaniel s’était levé, tandis que Ludmilla restait en compagnie de ses invitées, bien plus naturelle et détendue qu’en début de soirée. La conversation passait à présent sur quelques souvenirs communs entre Dominura et elle, toutes deux s’enthousiasmant à raconter quelques petites anecdotes à Grace – et Nathaniel, avant qu’il ne parte - Ludmilla s’amusant réellement. Finalement, plus le temps passait, et plus la scientifique lui semblait être quelqu’un d’intéressant, bien qu’elle ne pouvait s’empêcher – a sa manière – d’appuyer quelques faits qui pouvaient lui montrer à quel point Dominura et elle avait pu être proches, à l’époque. Et … Comme elles l’étaient toujours ? En effet, sans doute les regards que la jeune Russe posait sur l’illustratrice n’étaient-ils pas si innocents. Pourtant, la jeune femme ne faisait rien de plus, gardant cette bonne humeur et participant avec plaisir à cette ambiance bon Tadaaa ! Cookies fait maison – Garantis sans serpent ! ’DLéger rire - amusé et amoureux - de la part de Ludmilla, qui se tournait alors vers son conjoint, visiblement on ne peut plus fier du plateau qu’il ramenait alors au salon, le présentant tout d’abord à Dominura et Grace, avant d’en proposer à Ludmilla et de prendre un cookie pour lui-même. La plateau fût ensuite posé sur la table, Ludmilla goûtant à ce dessert avant de laisser entendre, admirative des talents de cuisinier de son aimé, lui offrant un baiser enjoué et fou amoureux - Mhmm ! Ils sont délicieux mon Amouur ! Tout chauds ~ Miam ! <3Un léger rire à nouveau, et le jeune homme la remercia, avant de se tourner une nouvelle fois vers leurs invitées, leur adressant un sourire enthousiaste, avant de laisser entendre, parvenant visiblement à mettre de côté pour l’instant l’orientation sexuelle de ces deux charmantes femmes - Je faisais ces cookies lorsque j’étais scout ! Nous devions les vendre, mais mes compagnons passaient leur temps à tout manger avant que nous n’ayons le temps de les présenter ! Ah Ah ! Les enfants en raffolent !Le jeune homme était visiblement ravi de raconter cette petite anecdote de sa vie, ne manquant pas d’adresser un regard significatif à Ludmilla, comme sous-entendant que – s’ils en avaient – leurs propres enfants seraient eux aussi très heureux, d’avoir de tels cookies. Finalement, Ludmilla lui adressant un sourire craquant, son regard brillant d’amour et de fascination, le jeune homme prit davantage confiance, et – dans l’optique de partager à davantage son travail en cuisine – laissa alors entendre, enthousiaste - Vous pourrez en ramener, il en reste encore trois plats comme celui-ci !Un sourire, et une question, enjouée - Vous avez des enfants ? …Ludmilla senti son cœur faire un léger blocage à ces mots, ses lèvres se pinçant une seconde, avant qu’elle ne lance un regard furtif à Nathaniel Je t’ai dis, que son fils était mort. Finalement, la jolie blonde laissa ses yeux se poser sur Dominura et Grace, son sourire se faisant plus hésitant, tandis qu’elle ne savait guère si ce sujet était à éviter, ou si son ex-conjointe était à présent plus sereine vis-à-vis de son défunt te te suis heureuse, que tu sois suis heureuse, de connaître enfin un peu plus celle que tu suis heureuse pour vous, pour pour moi. <3 Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Dim 28 Fév - 2135 A vrai dire, Dominura n'était guère au courant des elucubrations particulières de Nathaniel vis à vis de son couple et plus encore au sujet de sa conjointe. Ainsi ne prit-elle pas la peine d'intervenir au salon, laissant sans mal Grace rétablir la situation, voire s'excuser pour elle le temps qu'elle ailles chercher Ludmila et la rassure quelque peu, ne serait-ce que pour son les courts moments partagés entre la belle blonde et la charmante française furent quelque peu courts mais non moins ressourçants pour l'une comme pour l'autre. Oh, qu'importait, en cet instants, si Ludmila n'avait plus grande confiance en l'illustratrice et ses propos, tant qu'ils faisaient leurs effets. Après tout, n'étaient-elles pas vouées à être séparées ? De toutes façons, la charmante russe était à présent en compagnie d'un homme parfait, merveilleux, sans défauts, et surtout sans doutes extrêmement digne de la plus grande confiance au monde. Ainsi la trentenaire ne prit pas réellement en compte le fait que Ludmila puisse être contrariée par ses propos à l'en n'en pas croire, mais se contenta, souriante et euphorique en apparence, de se satisfaire de la bonne humeur et de la reconnaissance de cette es rassurée, détendue ?Tant si tu n'as pas confiance en moi, il n'y a pas de n'aurons plus à vivre ensemble, je te laisse à Nathaniel, s'il le toutes façons, je ne resterai pas. Que tu aies confiance en moi ou non n'y changera rien, que tu veuilles de moi ou non n'aura d'ailleurs pas plus d'importance. Dans trois semaines, je serai repartie en Australie. J'y serai repartie, et tu n'auras plus à craindre que je t'abandonne, ainsi. Tout ira pour le mieux, et tu seras vouée à continuer ta vie comme tu l'entends, de ton charmant amour me crois m'importe, désormais, si tu préfères suivre tes pensées plutôt que mes paroles pourtant plus que sincères.~ Les conjoints furent rapidement rejoints, pour le plus grand bonheur de Grace à qui Dominura avait diablement manqué. Evidemment, la compagnie de Nathaniel ne lui avait pas foncièrement déplue, mais ne partageant pas tout à fait les mêmes types de pensées, ni les mêmes buts dans la vie, le malaise avait fini par se réimposer entre eux, ne lui permettant pas tout à fait de garder sa bonne figure le temps de toute la conversation. Dieu merci, les deux jeunes femmes avaient fait leur retour dans le salon, et Dominura s'était rassise à ses côtés, partageant à nouveau le plaisir de la les mots de l'illustratrice avaient refait surface, la grande femme s'éparpillant en quelques excuses qui semblèrent plaire à Ludmila, en surface. Qu'en pensait donc Nathaniel ? Oh, au fond, qu'importait. Elle l'avait dit, et c'était le plus important. Ses efforts n'avaient pas étés tout à fait vains. De son côté, Grace était relativement satisfaite des efforts de sa conjointe, tout autant que surprise du regard qu'elle put capter de Ludmila, qui lui offrit alors un sourire plus sincère et plus calme que tous ceux qu'elle avait pu lui laisser voir depuis le début de la soirée. Sourire auquel elle lui répondit de même, evidemment, charmante, polie, se détendait de minute en mnute, et la conversation reprit de plus belle, dans une athmonsphère plus bonenfant. Oui, les mots passaient sur les lèvres, non sans que Dominura et la scientifique Sidnëather ne remarquent le rayonnement renaissant de Ludmila, tout autant que la niaiserie brillant autour de son couple avec le charmant homme qui lui tenait compagnie. Regards tendres, amoureux, caresses sur la main ou du bord des yeux, ce Ken et sa jolie poupée d'amante ne semblaient que pouvoir s'avaler de leurs expressions, buvant les paroles l'un de l'autre, tout autant que se délectant de leurs visages respectifs. En gros, aussi amusant que désolant spéctacle, tout autant que celui de leurs baisers amoureux et passionnés, là, entre quelques oui,Charmants,Tout a fait autant que les regards de Grace sur eux,Associés à quelques airs sceptiques,Et sourires posés.~ Nathaniel s'absenta quelques instants -certainement à la cuisine- et les conversations allèrent bon train entre les trois jeunes femmes, dont les tensions s'étaient complètement évanouies, sous les petites anecdotes de Dominura et Ludmila, pour lesquelles les rires entrecoupaient les propos. Finalement, l'homme de maison fit son retour fracassant, absolument adorable, un plateau de cookies faits de sa main dans les bras. Apparemment bien fier de ses oeuvres, il laissa entendre sa voix en quelques paroles qui ne manquèrent pas de faire s'exclamer de rire Dominura tout autant que sans serpents ?Ooooh, Nathaniel ! La voix de Dominura profita de cet instant pour s'élancée, amusée, entre un éclat de rire "Encore heureux ! Qu'en auriez-vous fait ? Des pépites ??"Hmmmh, des pépites de serpent !Ahhaah ! Et les conversations allaient, d'une bonne humeur transcendante. Les cookies furent prits, goûtés, et Grace ne manqua pas de laisser entendre, d'une voix enthousiaste"Vraiment délicieux !"Alors que Dominura se contentait, d'une bonne humeur évidente, de laisser entendre un son de contentement délicieux Il est vrai que ces cookies sont très bons !En revanche, un silence tout aussi amusé que consterné se fit de mise, aux propos de Ludmila vis à vis de son conjoint. Les regards de Dominura et Grace se croisèrent, un haussement de sourcils significatif également mais qu'eeeeeeest-ce que c'est que ça ? Mon dieu, mais cela pue le monde des petits poneys ! Olàlàlàlàlàààà... Et cela ne va pas non plus en s'arrangeant. Se retenant d'en rire, par respect sans doutes, alors que Ludmila serait prête à avaler le moindre des mots de son conjoint aux yeux des deux jeunes femmes qui étaient ses hôtes, ces dernières croisèrent leurs jambes, attentives à la suite de la conversation, si tant est qu'il y en ait une en enchainement direct avec ces propos de la vie de Nathaniel,A laquelle les deux femmes sourirent, voyant parfaitement le jeune homme petit, dans les circonstances décrites, à faire des cookies pour son assemblée de scouts catholiques pratiquants à l' de partage de Cookies, à laquelle Dominura répondit positivement, soulignant que ce serait avec joie qu'elle participerait à ce partage fort la suite ne fut pas aussi ravissante. Nathaniel, croyant sans doutes bien faire, posa une question d'emblée paraissant des plus banales mais ne l'étant pas exactement pour tout le monde. Aux propos, demandant si elles avaient des enfants -sans doutes chacune de leur côté, donc- Dominura, tout comme Grace, perdirent aussitôt leurs sourires, sans pouvoir réellement cacher que ce n'était pas réellement un terrain à aborder avec tant de enfants ?Les deux réactions ne furent pas exactement les de son côté, bienheureuse d'avoir pu tout de même faire le deuil de son fils grace à son voyage en Australie et ses choix de nouvelle vie loin de son passé douloureux, jeta un regard bref à Ludmila, non sans remarquer que cette dernière lui souriait alors, inexplicablement. Pourquoi ce sourire, Ludmila ? Pourquoi ce regard sur moi, aux allures positives, comme complètement en dehors de ce que tu devrais me laisser voir en ces instants ?Se raclant un instant la gorge, la grande femme fuya alors les yeux de sa conjointe pour passer les siens sur Nathaniel, et lui laissa finalement voir un sourire, calme, posé, répondant d'une toute classe, tout en refermant ses doigts sur la main de Grace, le coeur battant quoiqu'elle veuille bien en dire "J'eus un fils. Il est décédé il y a 8 ans maintenant."Et son sourire se fit plus mélancolique, sans tension cependant. Vous ne m'avez pas posé la bonne question, mais je ne vous en veux pas. J'ai fait mon deuil, et n'ai rien à vous cependant, fut moins à l'aise. Et si elle avait gardé jusqu'à présent un faciès de calme et de bonne humeur pour garder ses politesses et ses bons états d'esprit, sembla bien plus troublée à la question du jeune homme, son coeur se tordant tout autant que son ventre, alors qu'elle fuyait du regard, le posant en biais, ni sur Dominura, ni sur Ludmila, et encore moins sur le jeune homme, peut-être le temps de rassembler ses question n'était en effet pas la comprennant bien le malaise de sa conjointe, pinça les lèvres, et attrappa -sans doutes trop violemment pour être naturelle- sa coupe de champagne, la finissant d'une traite, y noyant ses soudains doutes et malêtres. La scientifique releva finalement les yeux, accordant un nouveau regard à l'homme de maison. Un sourire, puis un autre, comme hésitant, s'accentuant et se rétrécissant au rythme de sa respiration tout autant que son état d'esprit quelque peu troublé, puis elle tenta de répondre"..."Non, elle ne put rien laisser entendre, les yeux brillants, le sourire persistant, sans réel bonheur mais non sans une intense nervosité dans son expression incertaine. Un souffle, deux, puis les mots virent à propos, ses mains se liant entre elles en un frottement irrégulier à tendances rassurantes pour elle-même"J'ai également un fils..."Puis, après un rire, léger mais réel, fuyant, elle ajouta"... Mais je ne suis plus pour lui sa mère"Finalement, son sourire redevint plus franc, doux, comme une recherche de changement de sujet. Oh, qu'est-ce que cela pouvait leur importer, au fond ? Il y avait beaucoup de raisons pour lesquelles son fils ne verrait plus en elle une mère. Etait-ce son travail ? Quelque chose comme cela ? Pas exactement. Non, si son fils ne la considérait plus comme sa mère, c'était, tout comme Nathaniel, à cause de son orientation son fils l'avait reniée de son ce trouble était persistant, fils de 21 ansPerduPour des choixChoix de vieChoix d' vous ? Vos enfants ?Vous en aurez peut-être,Le désir se lit dans vos yeux, jeune dieu merci, Dominura vint à la charge, adressant à Grace un repos certain, prennant à nouveau sa main dans la sienne, retrouvant faiblement un sourire cherchant à détendre l'athmosphère"Et vous Nathaniel, qu'en est-il de vous ?"Pas avant le marriage, j'imagine ?Ah, ahNous vous souhaitons bien du bonheur,Nous, hérétiquesSans nos fils, nos deux fils, Morts pour nous et nos âmesPuissiez-vous assez vous lier pour trouver le bonheur d'un enfant gardé à que le malaise ne vous égare enfantsA l'insousciance des jolies perfectionSe lisant dans vos viesSans la terne douleur De nos extravagances. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Lun 1 Mar - 1742 La soirée se faisait donc bien plus détendue qu’à ses débuts, Nathaniel et Ludmilla parvenant finalement – chacun d’une manière différente – à se faire à la situation, et à optimiser les choses. Ainsi, le jeune homme oubliait la dérive de ces femmes vis-à-vis du christianisme, et la jeune Russe cessait de sans arrêt faire attention aux mains liées de ces dernières, à leur amour certain, qui ne faisait que la faire brûler de jalousie. Au contraire, Ludmilla semblait à présent plus sereine, profitant de son propre conjoint et ne cachant rien de son amour pour lui. Se rendait-elle compte de ce que pouvait en penser leurs deux invitées ? Oui, sans doute. Mais au fond, cela importait peu. Qu’elle semble niaise et aveugle à leurs yeux ? Je sais, que ça n’est pas le l’aime, et il m’ mal, que de le mettre en avant pour l’autre ?Sans doute mieux valait-il que tout soit ainsi, au fond. Au moins, Nathaniel savait l’amour de sa conjointe, et vice versa, n’est-ce pas ? Sur ce, l’ambiance avait été des plus conviviales, et ce jusqu’à ce que le jeune homme pose finalement une question qui lança un léger froid dans la pièce. Avaient-elles des enfants ? Concernant Grace, Ludmilla n’en avait pas la moindre idée, et en était au fond bien curieuse. Mais … Dominura ? Oh – Je te souris, car ne sait pas réellement comment réagir. Je te souris, comme un encouragement, ou un doute de ma part Comment ressens-tu la mort de ton enfant, après ces deux années de dépaysement en Australie ?Je n’ai jamais su te faire te sentir mieux, vis-à-vis de sais, que je n’ai pas été à la hauteur – et pire encore, je t’ai enfoncé, en insinuant, rageuse, que tu avais pu le tuer, comme tu le redoutais tant à l’époque. Mais je ne le pensais pas, tu sais ? J’aurai dû être plus compréhensive, plus calme. Moi qui suis pourtant capable d’aider bien des clients à faire leur deuil, n’ai pas su prendre soin de la femme que j’ que Grace a réussi, elle ?Le regard de Dominura fuyant le sien, le sourire de la jeune Russe s’effaça rapidement, elle-même détournant les yeux, non sans sentir son ventre se nouer d’une étrange culpabilité, ou peut-être était-ce de la gêne ? Ce sentiment se renforça sans doute, à la réponse de la belle brune, à laquelle Nathaniel quand à lui pinça légèrement les lèvres, s’excusant poliment et doucement pour sa curiosité et la peine qu’avait dû avoir Dominura à perdre son fils. De son côté, Ludmilla était tout à fait incapable de regarder à nouveau son ex-conjointe, buvant une gorgée de champagne en pinçant légèrement ses lèvres sur le verre de la coupe, son regard scrutant un point au sol de la pièce pendant quelques ne fut que lorsque Dominura attrapa sa coupe de champagne avec vivacité que Ludmilla leva les yeux sur elle, haussant légèrement les sourcils avec interrogation en la voyant boire le liquide pétillant d’une traite. Pinçant ses lèvres entre elles, reposant sa propre coupe, la jeune femme laissa alors son regard passer sur Grace, non sans sentir une étrange bouffée de chaleur en ressentant son mal-être. Pourquoi semblait-elle si lointaine, troublée, tout à coup ? Et ces sourires, dont Ludmilla devinait l’hésitation à répondre ? La jeune Russe fronça légèrement les sourcils, adaptant sans doute cette fois-ci bien plus une attitude normale vis-à-vis de Grace, qu’elle n’avait pu en avoir au tour de réponse de son ex-conjointe. Sans doute était-ce parce que la réponse lui était cette fois-ci inconnue ? Quoi qu’il en soit, Ludmilla restait interrogative, perplexe quand à la soudaine attitude de Grace, bien loin de son calme serein habituel. J’ai également un fils … »Ah oui ? Mais pourquoi cette incertitude nerveuse, que je puis lire dans vos yeux, Grace ? Dans vos sourires, et les frottements de vos mains ? Se redressant légèrement à ces mots, Ludmilla resserra doucement sa main dans celle de Nathaniel, ce dernier gardant un très léger sourire jusqu’à présent, non sans être lui aussi bien curieux d’entendre la suite. Finalement, quelques mots sortirent à nouveau de la bouche de la scientifique, qui laissait alors entendre qu’elle n’était plus pour lui sa mère. Ah oui ?! Comment ça ? … De son côté, Nathaniel ne pu s’empêcher de garder un léger sourire en coin, non sans rire intérieurement de ce qu’il déduisait lui-même de ces paroles. De toute évidence, s’il avait été à la place du fils de Grace, sans doute l’aurait-il lui-même renié, pour ce qu’elle faisait à l’encontre de Dieu. Ces pêchés, bien trop grands à ses yeux pour être pardonnables. En tant que connaissance ? Pourquoi pas. Mais en tant que mère ? Jamais. …Ludmilla quand à elle restait très perplexe, son regard à présent fixé et on ne peut plus interrogatif posé sur Grace, sans tout de fois semble impoli. De simples questionnements, tandis qu’elle ne comprenait guère comment quelqu’un pouvait renier une femme comme elle en tant que mère. Qu’avait-elle bien pu lui faire ? Elle qui semblait pourtant si sage, droite et juste ? Elle qui avait une vie des plus respectables, de part son travail et … tout le reste ? Grace ne semblait rien avoir à se reprocher, et pourtant, déjà Dominura prenait-elle la parole pour lui permettre de fuir ce pour la scientifique, Ludmilla fût tout aussi rapide que son ex-conjointe, ses lèvres s’entrouvrant rapidement, tandis qu’une interrogation vive, spontanée et sans aucune négativité venait s’en échapper, sur la voix de la belle française - … Pourquoi ?Pourquoi, n’êtes-vous plus pour lui sa mère, Grace ? Oh – Cette question se pose en moi si naturellement, que je ne peux m’empêcher de vous la poser, malgré votre gêne quand à ce sujet. Suis-je trop curieuse ? Oui – Sans doute. Et mon regard se tourne vivement sur la femme que j’aime – encore – tandis que ses mots à l’égard de Nathaniel me coupent dans mon dernier, par ailleurs, passa alors son regard de Dominura à Ludmilla, puis inversement, esquissant un léger sourire troublé, ne sachant guère q’il devait répondre à l’illustratrice, où laisser Grace répondre à Ludmilla. Finalement, il préféra ne rien dire, étant d’ailleurs bien trop lent à la détente, puisque sa conjointe se reprenait, confuse, en quelques mots adressés à Grace, après un furtif regard à Dominura – donc - Oh-euh ! Je ~ Excusez-moi Grace …Rougissant légèrement, la jeune femme pinça à nouveau ses lèvres entre elle - gênée d’avoir été si impulsivement curieuse – avant de reposer à nouveau son regard sur Dominura, s’excusant à nouveau, cette fois-ci de par ses yeux seulement, les réservant à son ex-conjointe Est-ce que c’est grave ? Puis, plus discrètement, la jeune femme exerça une légère pression sur la main de son conjoint afin de l’inciter à répondre à Dominura, et ainsi l’aider à changer le sujet de conversation. De son autre main, la jeune femme reprit sa coupe, ayant décidemment bien besoin d’alcool pour se calmer – quoi qu’en ayant déjà bien trop dans le sang pour avoir les idées Nathaniel reprit, reprenant un sourire de façade – quoi que non moins sincère – laissant entendre ce qui lui brûlait les lèvres depuis le début de la soirée - Et bien, nous n’avons pas encore d’enfants, mais cela ne saurait tarder !Une légère pause, et il laissa entendre, rayonnant - Ludmilla a d’ailleurs arrêté de prendre la pilule, récemment. Et lorsqu’elle sera enfin enceinte, nous nous marierons ! – N’est-ce pas ma chérie ? Se tournant donc vers Ludmilla, le jeune homme ne tarda pas à l’embrasser tendrement sur les lèvres, tandis que cette dernière ne pu s’empêcher de rosir davantage, une bouffée de chaleur désagréable venant s’emparer d’elle, alors qu’elle ne s’attendait pas à ce que son conjoint laisse entendre tout cela. Lui adressant néanmoins un léger sourire, la jeune femme ne répondit que d’un simple hochement de tête positif, accompagné d’un léger rire nerveux qui ne pouvait que sonner faux, pour quiconque sachant ne serait-ce qu’un peu les comprendre. Evidemment, Nathaniel n’y voyait que du feu, bien trop euphorique à l’idée de voir sa conjointe tomber qu’en était-il de la réalité ?Mmh. En effet, tout comme elle n’avait jamais été se confesser – et encore moins se repentir – pour sa bisexualité, Ludmilla n’avait pas réellement arrêté de prendre la pilule, continuant à la prendre en cachette de son conjoint, ne se sentant pas encore prête à avoir des enfants, et n’osant pas lui avouer. Evidemment, elle qui n’en avait jamais voulu, devait faire un effort énorme pour ne serait-ce qu’imaginer en avoir. Mais en voulait-elle, avec lui ? La jolie blonde n’en savait rien. Et finalement, son regard vint se poser sur Dominura, avant qu’elle n’esquisse un léger sourire en coin des plus significatifs Petite confidence complice, n’a pas à le n’en sommes pas vraiment là, tu … Chut ~ Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 2 Mar - 158 En répondant à la question de Nataniel, la scientifique ne fit pas réellement attention à ce qui pouvait vraiment se passer autour d'elle dans la pièce, jusqu'à ce qu'elle sente la main de Dominura dans la sienne, ses doigts se liant aux siens dans un élan rassurant, et qu'elle se rende compte du regard de Ludmila sur elle. Ainsi, revenant peu à peu à une coordination de ses pensées quant à la réalité, elle put voir les expressions à la fois curieuses, perplexes et interrogatives au fond de ses yeux brillants. Etrangement, cette image ne put que la faire sourire quelque peu, même si elle se doutait bien, au fond, que Ludmila n'en aurait pas grand chose à faire de connaitre les profondeurs de cette douloureuse réellement, de connaitre les détails de la vie d'une scientifique comme elle ?Après tout, elle n'était connue et appréciée qu'en particulier pour son travail, et peu de gens se penchaient sur ce qui pouvait se passer derrière, dans ses esprits, ou son ces faits, un léger sourire, sans sentiments, perla sur les lèvres maquillées de la grande femme, sourire offert à Ludmila, directement, comme pour lui certifier que la question n'était pas grave mais qu'il eut été préférable de ne pas s'éterniser sur le sujet. Cependant, cette expression de visage s'effaça aussitôt qu'elle eut posé ses yeux sombres sur Nathaniel, le fervent défenseur de sa cause tout comme de son appartement. Cet homme ne serait-il pas en train de sourire ? Ne serait-ce pas... Un sourire en coin qui perlait au coin de ses lèvres ecoeurantes qui ne laissaient rien entendre d'autre que d'hypocrites paroles à ses invitées, lorsqu'elles ne se perdaient pas en prières ou pardons à dieu ? Soudainement, sans prévenir, les pomettes de la grande femme se mirent à frémir, tandis qu'elle serrait les dents, presque prête à se redresser, se lever, et directement s'élancer vers Nathaniel et lui offrir le geste le plus humiliant au monde, celui de la baffe d'une femme, frappe divine tout autant que puissante de sens et de profondeur. Heureusement pour l'homme de maison tout comme pour le faciès agréable de la grande scientifique, Dominura avait laissé entendre ses mots justement à ce moment là, tout en retenant les élans de la belle russe en refermant la main sur son bras, comme devinant sa soudaine perte de conscience vis à vis du était-il de Nathaniel, donc ?Ses paroles se mélèrent à celles de Ludmila, sans dout d'abord quelle ne s'en rende vraiment compte. Elan coupé, par la même occasion, avant que les regards des deux anciennes amantes ne se croisent, Dominura esquissant un léger sourire quelque peu quoi pourrait bien se tourner la conversation, maintenant ?Je ne veux pas que nous parlions de s'il te plait. S'il te plait, s'il te plait...Etrangement, et pour le plus grand bonheur de l'illustratrice, Ludmila, qui avait tout d'abord demandé de plus amples informations à l'ethnologue se ravisa presque aussitôt, après un léger instant de silence, finissant par s'excuser auprès d'elle, sans doutes de sa curiosité, peut-être pour le fait en Excusez-moi Grace...Quelques mots, un rougissement Adorable ?Grace ne put qu'en être détendue, sachant à partir de cet instant que le sujet serait clos, ou du moins sur une pente certifiant qu'il ne serait plus remis sur le plateau. Ainsi se permit-elle un sourire, plus calme, à Ludmila, lui assurant d'une voix posée, recroisant les jambes avec une douceur extrêmement bien déclarée "Il n'y a pas de mal Ludmila, je vous en prie"Sourire assurant, curiosité était adorableMême si votre conjoint ne me plait plus guèreJe sais bien, aux dires de Dominura, que vous n'êtes pas mauvaiseVous n'aviez pas l'intention de m'en blesserAlors je ne fais que vous sourire, apaisée. Je sais que nous n'en parlerons son côté, Dominura croisa le regard de la belle blonde, à nouveau, remarquant non sans une joie interieure qu'elle ne souriait plus tant, mais se préoccupait plutôt de l'état des choses, s'hésitant à une question du regard Est-ce que cela est grave ? Assurant à son tour une expression apaisante du fond de ses yeux sombres, Dominura ne lui laissa comprendre qu'une chose Oui, pour elle, mais ne t'en fais donc pas, elle est un regard à la coupe de la charmante russe. Encore une de vidée ? Prends garde, petit chat. Il se pourrait que tes pensées finissent par se troubler. Et dieu sait si le ciel s'assombrit, au dehors, ne risquant pas d'améliorer ton état, si les prévisions météorologiques s'avèrent n'ai pas osé t'en soir, il y aura de l' chaudes et loin de se calmer,Exterieur tout aussi oppressant que nos liens ce doucement à l'entente de la voix de Nathaniel, Dominura ne tarda pas à laisser ses yeux se river sur lui, entrouvrant les lèvres, s'attendant tout en ne s'y attendant pas à la réponse qu'il partagea avec tous autour de la table Cela ne saurait le choc, niant sans doutes la réalité de ce que cet homme osait leur laisser entendre tandis qu'il avait a peine six mois derrière lui aen compagnie d'une femme autrefois libre et jeune dans sa tête à présent oppressée dans un carcan des plus sombres, Dominura laissa un sourire étrange trembler sur ses lèvres, dévoilant nerveusement ses dents parfaites N-Non... Nathaniel, je ne vous crois pas. Cela est les paroles s'enchainèrent, tandis que le catholique semblait fermement croire à ce qu'il disait, affirmant aux oreilles de Dominura un cauchemard sans avait cessé de prendre la piluleDès qu'elle serait enceinteIls se marieraientAhHaHaHahhaHaahaaaahhhaaahH... Non !!Laissant devant ses yeux ébahis le jeune homme se pencher vers sa future femme pour l'embrasser tendrement, Dominura se crut un instant sur le point de vomir, devant tant d'amour mielleux et terriblement niais, associé à ces promesses de familles qui semblaient plus que lointaines, lorsque l'on regardait Ludmila. C-Comment était-ce possible ? Se rendait-elle seulement compte de ce qu'elle était en train d'avancer ?Et, alors que Grace, pour combler le manque de réaction positive de Ludmila, haussait les sourcils, elle laissa entendre quelques mots, d'une voix comblée"Oh, déjà bien des projets en effet"Quelle originalité, également. Ironie certaine, au fond du fallait bien cela, pour passer sous silence le manque d'enthousiasme de la part de l'illustratrice, qui aurait pourtant bien laissé entendre, d'une amertume masquée d'hypocrisie rosée, qu'elle aurait été absolument raaaaavie de dessiner les faire-part de naissance ainsi que les invitations au mariage, moyennant quelques sourires et marques d'amitié de la part des deux tourteraux apparemment déjà bien partis vers leur monde de sucre et de finalement, les mots ne virent pas, sans doutes grace au nouveau regard que lui porta son ex-conjointe. Un rire nerveux ? Un acquiescemment incertain et plutôt imparfait ? Dominura, à cette entente, ne put s'empêcher de hausser légèrement les sourcils, pinçant les lèvres, les yeux pétillants Ludmila ? Ne me dis pas que tu lui laisses croire à de telles fabulations, tandis que tu m'accordes le droit de croire que tu ne fais pas partie des évènements qu'il ose étaler devant nous ?Que puis-je croire,Alors que tout semble s'agencer pour le meilleur comme pour le pire, entre nous ?Quelle soirée étrangeQuels regards bizarrements je laisse mes yeux sombres se poser sur ma n'ai rien à ajouter, n'est-ce pas ?Il ne faut pas que j'entrouvre les un sourire passe sur mon visage, comme répondant à Nathaniel comme à toi, petit chat Ah, t-très bien. Vous aurez donc des enfants ? J'en suis mot, de toute évidence, ne put sortir des lèvres de la grande un léger sourire de gêne, Dominura tenta bien de trouver ses mots, mais Grace fut plus rapide, d'un sourire, demandant où se trouvaient les toilettes. Evidemment, Nathaniel s'empressa de lui répondre, et, le remerciant gracieusement, elle s'eclipsa donc, sans doutes plus pour trouver quelque peu le repos et la solitude que pour réellement soulager son corps de quelques besoins. Après avoir suivi son aimée du regard, Dominura repporta ses yeux vert sombre sur Ludmila, mais alors qu'elle passait ses pensées en revue afin de lui laisser entendre quelques mots~KRAWH-BROOOOOOOOOWMMMMMhH~ !!Puissant coup de tonnerre,D'un coup,Sans sursautant sur le coup, lança immédiatement un regard à Ludmila, les yeux équarquillés Je te te t'ai basEn FranceEt tous ses souvenirs me reviennentTandis que toiIls te guettentAu tournant de ces éclairs Effrayants à tes yeuxCédant à l'effroi au lieu d'amour. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 2 Mar - 1917 Aux paroles de Nathaniel, Ludmilla n’avait pu que redouter la réaction de Dominura. Au fond, elle savait bien ce que cette dernière pouvait penser de tout cela, la connaissant sans doute bien mieux que son présent conjoint lui-même. Comment pouvait-elle prendre ces annonces, tandis que son engagement vis-à-vis d’elle par le passé semblait s’être fait bien plus difficilement, et en plus de temps ? Sans doute ceci était-il seulement dû au fait qu’à l’époque, la jeune Russe ne connaissait pas encore le bonheur d’une vie à deux, y préférant sa liberté et son autonomie vis-à-vis de tout ce qui l’entourait. Evidemment, la force de son amour pour Dominura avait fini par la faire naturellement céder à une relation relativement stable, jusqu’à ce qu’elle y prenne finalement goût. Et maintenant ? Nathaniel était là, et lui promettait de l’être toujours. Pourquoi ne pas concrétiser tout cela ?Non. Je ne suis pas prête. Pourtant, tout le monde autours de moi semble absolument ravi, comme s’il s’agissait de la meilleure chose qu’il puisse m’arriver. Suis-je influençable au point de les croire, tandis que mon cœur ne me demande que de fuir cette situation, allant jusqu’à m’en faire mentir, nier certaines choses, à l’égard de l’homme que j’aime ? Je ne lui dis pas tout, pour ne pas le blesser. Je ne lui dis pas ce qu’il ne voudrait pas entendre, par peur de le perdre – Et de tout perdre, à mots, de la part de Grace, tandis que Ludmilla continuait à regarder son ex-conjointe, lui faisant donc part du fait qu’elle n’était guère sur la même longueur d’onde que Nathaniel sur ce sujet-ci. Que faire d’autre, tandis que son ventre se nouait d’une nouvelle appréhension, comme si – en quelque sorte – elle avait encore des comptes à rendre à la belle française concernant sa vie amoureuse. De toute évidence – mais inconsciemment – Ludmilla avait encore besoin de montrer à cette dernière qu’elle n’était pas aussi lié à cet homme qu’elle n’en avait l’air, et qu’il était encore hors de question pour elle de prendre le moindre risque de tomber enceinte pour l’instant. Comme pour lui laisser une sorte … d’ouverture ? Oh, et ce, même si la jeune femme n’avait pas plus d’intention à ce sujet qu’en début de des projets, oui, Grace. Des projets, que Ludmilla n’étaient pas prête à accomplir, malgré l’enthousiasme de son adorable conjoint. Car il l’était, tandis que ces belles perspectives le rendaient plus beaux, rayonnant d’un bonheur pur et sincère, réellement fou amoureux de la jeune Russe, et dévouée à son propre la jolie blonde ne pu que fuir Dominura du regard, incapable de supporter cette nouvelle tension en elle une seconde de plus. Pourquoi en venait-elle à culpabiliser, pour ces projets qui n’étaient pas même les siens ? Oh, peut-être parce qu’elle mentait consciemment à cet homme qui y croyait pourtant dur comme fer ? Ou était-ce seulement vis-à-vis de la belle française, qui restait pour elle la femme de sa vie, quoi qu’il s’y passe par la suite ? Je n’ai toujours voulu que toi, malgré moi. Mais les choses en sont autrement à présent, et je dois m’en contenter, sans plus même ressentir ce que je ressens pourtant à présent, n’est-ce pas ?J’ai voudrai ne pas vous avoir voudrai ne pas t’avoir vu avec surtout, que tu ne m’ais pas vu avec que j’aime, mais qui n’est sans doute pas à ton Grace quitta à son tour le salon pour se rendre aux toilettes, sous les indications avisées du maître de maison, retrouvant politesse et joie de vivre. Contrairement à Ludmilla, Nathaniel ne songeait absolument plus à ce qu’avait pu répondre leurs invitées à propos de leurs fils, y préférant sans doute son bonheur. La jeune Russe quant à elle se demandait toujours si ce sujet n’avait pas finalement été la part de gêne en trop entre eux, l’ambiance se trouvant être bien moins détendue à présent. Ou peut-être était-ce elle ?Ou encore, l’ambiance qui régnait au dehors, lui promettant quelques terreurs sans qu’elle ne s’y attende ? Car Ludmilla ne s’y attendait pas, n’ayant absolument pas pris la peine de regarder la météo, puisqu’il n’était pas prévu qu’ils sortent ce soir. Ainsi, terminant une nouvelle coupe de champagne – non sans se rendre compte qu’elle exagérait quelque peu – pour le coup – la jeune femme ne pu qu’être on ne peut plus surprise lorsque qu’un coup de tonnerre vint retentir au dessus de l’ !!Sursautant plus violemment encore que son ex-conjointe, la jeune Russe sentie son monde s’effondrer, comme cela lui arrivait à chaque orage, donc. Son cœur s’emballa bien rapidement, battant à une vitesse folle, et d’une force presque douloureuse, tandis que son regard se troublait d’une certaine inquiétude, déjà proche de la terreur. Sentant le regard de Dominura sur elle, Ludmilla ne pu que le lui rendre, ses lèvres s’entrouvrant tandis que Nathaniel – prévenant – passaient tendrement – se voulant rassurant – ses bras autours d’elle. Le laissant faire, ses mains s’accrochant par la même occasion au tissu sophistiqué de sa chemise, la jolie blonde ne pu néanmoins que continuer à fixer l’illustratrice, sentant les gémissements de peur lui venir malgré elle, tout comme les tremblement qui les accompagnaient. Evidemment, la jeune femme tenta bien de se calmer, espérant que ce coup soit unique, qu’elle n’aurait pas à s’isoler brusquement pour le pas s’afficher, comme elle le redoutait tant, dans ces cas là. De son côté, Nathaniel pinçait les lèvres, redoutant sans doute tout autant l’orage que sa conjointe à présent, quoi que pour de différentes raisons. Evidemment, le jeune homme craignait sans doute de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir rassurer et calmer la belle Russe, comme cela était déjà arrivé bien des fois. Oh, il avait beau être attentif, dévoué … Rien avait suffit à détendre la jeune femme, qui entrait en ces cas là en une sorte de transe paranoïaque incontrôlable, la rendant on ne peut plus nerveuse et violente. Les hurlements seraient-ils de mise, cette fois-ci ?KRAAAAAAAWH-BROOOOOOOOOOOOOOOOWMMMMMhH~ !!!Plus fort encore que le précédent, ce coup fit se lever brusquement Ludmilla, cette dernière repoussant violemment son conjoint, tandis que ses gestes se faisaient plus flous, relativement brutaux. Etouffant un cri de terreur, la jeune femme détourna finalement son regard de celui de Dominura, non sans toutefois lui ayant laisser voir quelques signes de détresse et de déboussolent, avant de fuir le salon, ses pas tremblant la menant jusqu’à la chambre de Nathaniel, en quelques maladresses effrayées. ClacClacClacEt la porte claqua derrière elle, avant que l’on entende un cri, sans doute étouffé par une couverture, que devait mordre la jeune femme. Ainsi se recroquevilla-t-elle sur elle-même, là, sur ce lit aux draps d’un blanc parfait, tremblante et pleine d’appréhension quant au prochain son qui viendrait l’atteindre d’au dehors. Malheureusement pour elle, le rideau de la chambre n’était pas même fermé, lui laissant entrevoir quelques flashs lumineux – de très loin encore – ainsi que l’effet du vent sur les arbres aux son côté, Nathaniel était resté assis, son regard se posant alors sur Dominura, avant qu’il ne laisse entendre, un léger sourire aux lèvres, comme s’il était le seul à savoir réellement ce qu’il se passait à présent dans la tête de la jeune Russe - Excusez-là, cela devrait oui, et comment ? Cela ne passera pas, tant que l’orage sera là, Nathaniel. Heureusement pour lui, Ludmilla ne pouvait rien entendre de cela, étant bien trop refermée sur elle-même pour tenter d’écouter ce qu’il pouvait se dire au salon. D’autant plus que – rapidement – le tonnerre vint à nouveau la faire frémir d’horreur, plus encore que les fois précédentes. Un coup plus fort, violent, qui ne manqua pas de la faire hurler de terreur. Finalement, quelques appels vinrent entrecouper ses cris, relativement calmes encore, presque ordonnés - Nathaniel ! ~ NATH. !J’ai besoin d’une larmes vinrent perler le long de ses joues, bien pâles depuis le premier coup de tonnerre. En effet, on ne pouvait nier que Ludmilla était à présent livide, malgré l’obscurité de la chambre dans laquelle elle se trouvait actuellement. Finalement, ses cris se calmèrent un instant, tandis qu’au salon, Nathaniel se levait, prêt à s’excuser pour rejoindre sa conjointe – bien trop heureuse que cette dernière fasse appel à lui. Mais il fut soudainement coupé par un nouveau coup de tonnerre, qui eut cette fois-ci pour suite quelques appels auxquels le jeune homme ne s’attendait pas - HHHHHHHHHAAHHHHIIAHHHHHHHHH !!! DOMINURAAAAAAAAAAA !Cris déchirant, bien plus suppliants que les appels portés à Nathaniel. Quelques appels, qui continuèrent, Ludmilla entrant visiblement dans une phase de panique irréversible, son cœur battant à tout rompre tandis qu’elle se débattait seule sur le lit, s’accrochant aux couvertures, aux oreillers, en vain. - DOMIIIIIIIHhHHh !! DOMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHhH ! AAHHAHhahhAAHHHHHHHHHH !!Le jeune femme ne semblait plus pouvoir s’arrêter de hurler, ne réalisant sans doute pas elle-même qu’elle était en train d’appeler son ex-conjointe plutôt que l’actuel. Ce dernier, par ailleurs, sembla tout à cou bien moins chaleureux, se mettant dors et déjà sur le passage de l’illustratrice, prêt à la retenir au cas où elle oserait répondre aux appels de Ludmilla. Finalement, son regard se fit quelque peu plus dur, tandis qu’il laissait entendre, faussement désolé, et comme si cela allait de soi - Je suis désolé, vous devriez vais m’occuper d’ ne veux pas de ne sait plus ce qu’elle dit.~Mais oui, je sais, ce que je sais, que j’ai besoin d’ je t’en tu es la seule à pouvoir me es la seule, réellement capable de me rassurer, importe que cela ne lui plaise hurlerai ton nom, jusqu’à sentir son besoin de de toi,Mon Jamais. Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Page 1 sur 2Aller à la page 1, 2 Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
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