AprÚsles collectifs de soutiens aux migrant-e-s, qui ont vivement critiqué la politique du gouvernement français, les charognards de nombreux partis politiques affiliés aux élus nantais sont venus verser une larme de crocodile. Pourtant, ce sont bien eux qui organisent, depuis des années, la mise en danger des migrant-e-s en expulsant les squats, et en raflant les réfugiés.

Des centaines de migrants » occupaient en toute illĂ©galitĂ©, depuis quatre mois, les locaux de l’universitĂ© de Nantes, avec le soutien d’un collectif d’étudiants mais aussi celui de plusieurs associations, notamment la Ligue des droits de l’homme, la CGT, et mĂȘme le CROUS. ConfrontĂ©es Ă  une situation devenue intenable – dĂ©gradations », durcissement d’un mouvement Ă  plusieurs visages », confusion des luttes », entrĂ©es par effraction dans les locaux techniques », menaces, intimidations physiques sur des personnels » de l’aveu du prĂ©sident de l’universitĂ©, Olivier Laboux –, les autoritĂ©s ont procĂ©dĂ© mercredi Ă  l’expulsion des squatteurs de ces lieux. D’oĂč ramdam et indignation de la part des assoces et autres collabos de l’immigration-invasion qui, mercredi soir, se sont rassemblĂ©s devant la prĂ©fecture afin de demander des solutions de relogement et de dĂ©noncer le fait que l’Etat ne remplit pas son obligation de fournir un hĂ©bergement Ă  toute personne sans abri ». A noter qu’au terme de ce rassemblement, tard dans la nuit, la façade de l’universitĂ© a Ă©tĂ© vandalisĂ©e et dĂ©gradĂ©e Ă  la peinture orange. La suite ? Façon voleur chinois, et toujours avec le soutien des mĂȘmes bien-pensants, le problĂšme » s’est dĂ©placĂ©, lui aussi toujours en toute illĂ©galitĂ©, Ă  quelques mĂštres de lĂ , Ă  savoir dans une ancienne maison de retraite dĂ©saffectĂ©e, propriĂ©tĂ© de la mĂ©tropole, et rĂ©quisitionnĂ©e » par les divers soutiens aux exilĂ©s ». Et cette fois, plus question d’expulsion. Dans une France oĂč l’on ne regarde mĂȘme plus Ă  deux fois avant de mettre Ă  la rue des retraitĂ©s ou des familles qui ne peuvent plus payer leur loyer, Ă  Nantes, le maire PS Johanna Rolland, tout en prĂ©cisant que le maintien sur place des migrants doit se faire sous des conditions prĂ©cises ? », a dĂ©cidĂ© de ne pas demander le recours de la force publique [pour dĂ©loger les migrants » de l’ancienne maison de retraite] il n’y aura pas d’évacuation jusqu’à la fin de la trĂȘve hivernale ». Tout laisse Ă  penser que mĂȘme aprĂšs la trĂȘve hivernale, le dit hĂ©bergement se poursuive en toute illĂ©galitĂ©. Pierre Malpouge Article paru dans PrĂ©sent datĂ© du 10 mars 2018
LecortÚge, composé de migrants et de militants, a défilé dans le centre-ville à l'appel du collectif nantais de soutien aux migrants,
Catadrone, avec Leopold Banchini. Accueil; Nantes; Nantes Des rassemblements vendredi et samedi pour les migrants du bĂątiment Cap 44. Ils se dĂ©fendent d’appeler les migrants Ă  venir Ă  Nantes. Le collectif Soutien migrants Nantes et l’Autre cantine ont rĂ©agi aux propos de la prĂ©fecture recueillis par Presse OcĂ©an ce lundi 17 juin. Un campement de plusieurs centaines de migrants, installĂ© depuis plus d'un mois dans un square du centre-ville de Nantes, Ă©tait en cours d'Ă©vacuation ce lundi matin par les forces de l'ordre. NANTES, FRANCE . Imprimer. 2 078 J’aime. Écouter 03min Facebook. interventions visent Ă  promouvoir une intuition fondamentale Lettre ouverte Ă  Emmanuel Macron. SuperBankal, avec Collectif Vous. Collectif de soutien aux expulsĂ©Es de la rue des Stocks Le collectif Soutien migrants Nantes et l’Autre cantine ont rĂ©agi aux propos de la prĂ©fecture recueillis par Presse OcĂ©an ce lundi 17 juin. Carte de Voeux, Expression des voeux de l’ENSA Nantes Ă  tous ses partenaires pour l’annĂ©e 2018. 0240301564 0240301564. État des lieux. Un collectif d’associations et de syndicats en soutien aux migrants reproche en effet Ă  la mairie et Ă  la prĂ©fecture de ne proposer aucune solution de relogement viable. 1 talking about this. Le chĂąteau du Tertre de l'universitĂ© de Nantes occupĂ© par un collectif de soutien aux migrants. Le collectif de soutien aux jeunes migrants poursuit ses occupations Ă  l'UniversitĂ© de Nantes. Collectif de soutien aux expulsĂ©Es de la rue des Stocks Collectif de soutien aux expulsĂ©Es de la rue des Stocks Le collectif de soutien aux migrants lance un appel aux 24 communes de l'agglomĂ©ration nantaise pour qu'elles proposent des bĂątiments vides, maisons ou 
 Depuis plus de deux semaines, le square Daviais, Ă  Nantes, ne comportait plus qu'un seul point d'eau, pour 400 migrants. Mail. NANTES, FRANCE. L'invitĂ©e de 7h46 . Collectif de soutien aux expulsĂ©Es de la rue des Stocks case dĂ©part Nantes des migrants Ă©vacuĂ©s d'un ancien lycĂ©e 250 migrants, qui occupaient un ancien lycĂ©e de la ville, ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ© ce jeudi 2 aoĂ»t. Collectif de Soutien Migrants Nantes. Soutiens aux personnes exilĂ©-es. ActivitĂ© prĂ©cĂ©dente ActivitĂ© suivante. La 2e Ă©dition est programmĂ©e lundi 13 mai, avec la mĂȘme philosophie gĂ©nĂ©reuse et le soutien de la Ville de Nantes et du Conseil dĂ©partemental de Loire-Atlantique. La Ville de Nantes soutient la culture bretonne ... Les Amis du Collectif en Soutien aux MĂšres du Samedi et Contre les Crimes d'Honneur. Le collectif Soutien migrants Nantes et l’Autre cantine ont rĂ©agi aux propos de la prĂ©fecture recueillis par Presse OcĂ©an ce lundi 17 juin. PrĂšs de GuĂ©rande un collectif de soutien aux migrants s'est créé Ă  Piriac . La prĂ©fecture n’assurera pas l’expulsion de l’ex-gymnase de Saint-Herblain et la prise en charge des 250 migrants qui y vivent. On aurait pu Ă©viter cette expulsion et le traumatisme pour les enfants, dont certains sont scolarisĂ©s », se dĂ©sole Corinne Ducleux, du collectif de soutien aux migrants. Les expulsĂ©s se sont regroupĂ©s dans un nouveau campement, dans un square du centre-ville. ActivitĂ©s. AprĂšs l’évacuation du square Daviais le 23 juillet, seules 147 personnes, les plus vulnĂ©rables, se sont vues proposer un autres se sont installĂ©s dans un ancien lycĂ©e avec l’aide des collectifs d’aide aux migrants de Nantes. 7 en parlent. Collectif de soutien aux expulsĂ©Es de la rue des Stocks Les migrants de l’ancien lycĂ©e Jeanne-Bernard, Ă  Saint-Herblain, au nord de Nantes, sont sous la menace d’une expulsion. Une premiĂšre soirĂ©e de soutien permet de rĂ©colter 9 000 € au profit des associations Ɠuvrant pour les jeunes personnes migrantes. Ce rĂ©cit relate l’histoire du collectif grenoblois de soutien aux Roms et aux migrant-e-s La Patate Chaude » de 2011 Ă  2015. Sms. Le ministre de l’intĂ©rieur a fait connaĂźtre ses premiĂšres intentions en matiĂšre de politique migratoire, et nous dĂ©plorons qu’il y manque l’engagement impĂ©ratif de mettre un terme aux violences policiĂšres Ă  l’encontre des migrants et rĂ©fugiĂ©s. De jeunes migrants sont hĂ©bergĂ©s sur le campus depuis plusieurs jours, par un collectif de soutien, Ă  Nantes. Nantes un squat de migrants attaquĂ© au cocktail molotov Un engin incendiaire a Ă©tĂ© lancĂ© par un inconnu par une fenĂȘtre d'une maison du quartier Chantenay. Collectif Roscoff - soutien aux migrants. SOCIAL Le collectif nantais de soutien aux migrants 
 SolidaritĂ©s, DĂ©fense des droits, causes et intĂ©rĂȘts. D'autres sont installĂ©s provisoirement au sud de Nantes. C'est celle du ChĂąteau du Tertre qui pose le plus problĂšme au prĂ©sident Olivier Laboux. BRUXELLES, BELGIQUE. Corinne Ducleux, coordinatrice du collectif de soutien aux migrants de Nantes Écouter. 2 en parlent. 33 talking about this. En 2017, le collectif Philomelos voit le jour. Sensibilisation des SĂ©nonais-es. — Ecole des Beaux-Arts, bĂątiment du 
 Le 30 avril 2020, Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Nous – États GĂ©nĂ©raux des Migrations, associations, syndicats et collectifs – vous demandons de procĂ©der Ă  la rĂ©gularisation immĂ©diate, pĂ©renne et inconditionnelle des personnes sans-papiers. Aller Ă . ActivitĂ©s PrĂ©sentation CoordonnĂ©es. La prĂ©fecture les accuse de faire indirectement appel d’air » Le Figaro, jeudi 11 juillet 2019. 2 072 J’aime. 19 Rue Gabriel Goudy 44200 Nantes. Il regroupe les 45 associations nantaises qui soutiennent les migrants. Les migrants de Nantes vivent au grĂšs des expulsions et tentent comme ils peuvent de trouver un endroit pour installer leurs tentes. 571 likes. Square Daviais, jeudi dernier, 250 repas ont Ă©tĂ© servis aux exilĂ©s, par le collectif Sans abris Nantes. La situation sanitaire alarme associations et collectifs de soutien aux migrants Ă  Nantes. Square Daviais, des migrants dorment encore dehors. Collectif de Soutien Migrants Nantes. Les associations de 
 Exposition d’un bar Ă  anguilles dans la vitrine 21 du Recyclart. Nouveau lieu d'accueil» Le tribunal administratif a ordonnĂ© leur expulsion. Depuis un mois. Dispositif d’exposition mobile pour le collectif de soutien aux migrants 44. Du lundi au vendredi Ă  7h46. Ce samedi 9 dĂ©cembre 2017, impressionnante manifestation de soutien aux ados migrants, dans les rues de Nantes JĂ©rĂŽme Fouquet/Ouest-France Ce mardi soir un tract circule. Twitter. Regroupement de citoyens de Roscoff et alentours, créé fin mars 2016, afin d'apporter soutien aux personnes en errance dans le secteur Citation Bonheur Philosophie Bouddhiste, Airbnb Jacuzzi Loire Atlantique, Dimension Des Cavalier Dofus AccĂšs, Qui Est Le Meilleur Joueur Du Monde En 2021, Accessoires Groupe Indochine, Renouvellement Passeport Français En Tunisie, Paul Marius Retour Gratuit, Comment Dessiner Des Animaux Facilement, Boulangerie Vigneux-de-bretagne, JournĂ©e Des Associations Vertou 2020, Mondial Relay TreilliĂšres,
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En aoĂ»t 2014, aprĂšs plusieurs expulsions de squats - la derniĂšre, en juillet 2014, trĂšs violente - quelques dizaines de migrants majeurs cĂ©libataires ont squatĂ© », avec l'aide du collectif, un bĂątiment vide depuis 7 ans le presbytĂšre de Doulon. L'Ă©vĂȘchĂ© a obtenu des pouvoirs publics qu'ils nĂ©gocient avec le collectif l'hĂ©bergement des occupants du squat en situation rĂ©guliĂšre, plutĂŽt que de recourir Ă  la force. AprĂšs quatre mois de discussions et de travail, les propositions suivantes ont Ă©tĂ© faites des logements pour 25 personnes ayant dĂ©jĂ  obtenu le statut de rĂ©fugiĂ©, l'hĂ©bergement pour 10 personnes dans un Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile CADA dans la Sarthe et enfin, 15 autres demandeurs d'asile pourraient bĂ©nĂ©ficier du dispositif welcome » d'accueil transitoire chez des particuliers volontaires. L' ÉvĂȘchĂ© s'est aussi engagĂ© Ă  transformer, avec l'aide de la mairie, le presbytĂšre de Doulon en centre d'accueil social. Pour qui ? Mis en Ɠuvre par qui ? Qui finance un fonctionnement pĂ©renne ? C'est flou. Il faut des engagements Ă©crits. Ces propositions ne prendraient effet qu'une fois que tout le monde aurait quittĂ© le squat. Il reste pourtant plusieurs personnes sans solution. Pouvons-nous, en notre Ăąme et conscience, les laisser ĂȘtre remis Ă  la rue ? L' État ne veut pas hĂ©berger ceux qu'il a invitĂ©s Ă  quitter le territoire, mais les collectivitĂ©s locales, la mairie, l'Ă©vĂȘchĂ© ne peuvent-ils trouver un hĂ©bergement pour ces sans abris ? Faut-il accepter ce tri entre les exilĂ©-es politiques, climatiques, Ă©conomiques ? L'Ă©vĂȘchĂ© nous reproche de bloquer la mise en Ɠuvre des propositions arrĂȘtĂ©es fin novembre. Ce n'est pas le cas. Nous acceptons les solutions proposĂ©es, mais il faut aller plus loin pour que personne ne soit remis Ă  la rue. Le collectif comprend un grand nombre d'associations et d'organisations syndicales et politiques, et quelques citoyen-nes solidaires. Vous, habitant-tes de Nantes ou de l'agglomĂ©ration, conscient-es qu'une politique d'accueil des Ă©xilĂ©-es est indispensable et urgente, vous pouvez aussi agir ! Signez la pĂ©tition, faites savoir aux pouvoirs publics, la mairie, les conseil dĂ©partemental et la prĂ©fecture et Ă  l'Ă©vĂȘchĂ© que vous ĂȘtes choquĂ©-es qu'un si petit geste - mettre Ă  l'abri quelques personnes - ne puisse ĂȘtre accompli en ces temps de froidure et de bonnes rĂ©solutions. Merci pour votre action ! Suivez aussi nos actualitĂ©s via notre site Collectif de soutien aux ExpulsĂ©-es de la rue des Stocks Migrant-es, citoyen-nes solidaires, AC !, SolidairesUD44, CSF, DAL44, Gasprom, MRAP, LDH, un toĂźt pour tou-tes, Ensemble44, NPA44, PCF, SYNAVI, CGT-spectacle, Afrique-loire
Encentre-ville de Nantes, plus de 500 migrants dorment toujours sous des tentes, square Daviais. Un collectif d’élus du dĂ©partement appelle les communes de Loire-Atlantique Ă 
Quelque 261 migrants africains se sont rĂ©installĂ©s jeudi dans un square du centre de Nantes, en France, aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s par les forces de l'ordre d'un ex-lycĂ©e qu'ils occupaient. Les "261 migrants qui occupaient illĂ©galement un ancien lycĂ©e, propriĂ©tĂ© de la ville de Nantes, ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s ce matin par les forces de l'ordre", a annoncĂ© la prĂ©fecture de Loire-Atlantique ouest, qui a prĂ©cisĂ© que "l'Ă©vacuation s'est dĂ©roulĂ©e sans incident et n'a rencontrĂ© aucune rĂ©sistance". Les migrants Ă©vacuĂ©s, essentiellement originaires du Soudan et d'ÉrythrĂ©e, se sont ensuite regroupĂ©s au square d'oĂč ils avaient Ă©tĂ© expulsĂ©s le 23 juillet. Ils y ont rejoint une centaine d'autres migrants qui y avaient dĂ©jĂ  trouvĂ© refuge dĂšs le lendemain decette premiĂšre Ă©vacuation, et y avaient montĂ© une trentaine de tentes. Le 23 juillet, 455 migrants avaient Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s de ce square Ă  la demande de la prĂ©fecture. Le campement y Ă©tait installĂ© depuis plus d'un mois, dans une situation sanitaire prĂ©occupante, avec un seul point d'eau et un seul sanitaire. La prĂ©sence derats et des cas de gale avaient Ă©tĂ© signalĂ©s. Les personnes les plus vulnĂ©rables s'Ă©taient alors vues "proposer un hĂ©bergement", selon la ville et d'autres avaient Ă©tĂ© installĂ©es par des associations dans l'ancien lycĂ©e Leloup-Bouhier, "propriĂ©tĂ© de la ville inoccupĂ©e depuis longtemps et ouverte Ă  tout vent", explique le collectif de soutien aux migrants de Nantes. A la demande de la mairie de Nantes, l'ex-lycĂ©e a Ă©tĂ© Ă  son tour Ă©vacuĂ© jeudi par les forces de l'ordre, aprĂšs le passage d'un huissier lundi venu signifier aux occupants de quitter les lieux. >> Lire aussi Evacuation d'un campement de 450 migrants en France "Il est impossible que le lycĂ©e Leloup-Bouhier, qui fait actuellement l'objet de travaux en vue de sa transformation en Ă©cole, soit occupĂ©", a indiquĂ© dans un communiquĂ© AĂŻcha Bassal, adjointe Ă  la mairie de Nantes. "La ville de Nantes doit ouvrir cette nouvelle Ă©cole Ă  la rentrĂ©e 2020, les travaux doivent pouvoir se dĂ©rouler selon le calendrier prĂ©vu", a-t-elle ajoutĂ©. Mais "l'expulsion s'est faite sans leur laisser le temps de rĂ©cupĂ©rer leurs effets personnels, ils sont de nouveau Ă  la rue sans solution pour ce soir oĂč dormir", a dĂ©plorĂ© François Prochasson, du collectif de soutien aux migrants. Avec AFP
SoirĂ©ede soutien aux jeunes migrants isolĂ©s lundi 13 mai 2019| A partir de 19h | StĂ©rĂ©olux | Nantes Les jeunes migrant(e)s isolĂ©(e)s, sĂ©parĂ©(e)s de tout soutien familial, constituent une population particuliĂšrement exposĂ©e Ă  la prĂ©caritĂ©. la prĂ©fĂšte est hors la loi Les droits fondamentaux boire, manger, se protĂ©ger du chaud et du froid, se laver
 ne sont pas respectĂ©s dans notre ville. 400 migrants survivent dans un campement indigne au centre de Nantes 1974 personnes vivent en bidonville 4200 personnes sans domicile ont fait une demande d’hĂ©bergement d’urgence en Loire-Atlantique en 2016, le 115 ne dispose que de 25 places par jour !les rĂ©ponses de la mairie MalgrĂ© les dĂ©clarations de Johanna Rolland quand on dit libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ©, c’est bien ; quand on le traduit dans les actes c’est mieux », les rĂ©ponses de la mairie ne sont pas Ă  la hauteur des besoins que rĂ©clame depuis des annĂ©es la crise humanitaire qui se dĂ©roule aujourd’hui sous nos yeux. un Ă©lan de solidaritĂ© Un Ă©lan de solidaritĂ© Ă  l’égard de ces populations en dĂ©tresse s’est construit Ă  Nantes. Il regroupe des associations, des syndicats et de nombreux citoyens et citoyennes qui refusent d’accepter cette situation particuliĂšrement inhumaine, entretenue par les pouvoirs publics. l’humanitĂ© de demain se construit avec l’accueil d’aujourd’hui toutes et tous Ă  la manifestation le 22 septembre Ă  15H, Square Daviais, pour dĂ©noncer l’insupportable et exiger de vĂ©ritables solutions, dignes et pĂ©rennes A l’appel des associations et organisations Afrique Loire, ASSAMLA, L’autre cantine, CIMADE, CSF, CSPN, Collectif de soutien aux migrants 44, DAL, EmmaĂŒs, Intersyndicale CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, LDH, Logis Saint-Jean, MĂ©decins du Monde, RESF, UJM44
 liste en cours
Ils'agissait essentiellement d'hommes venus d'Afrique de l'Est, dont des mineurs, selon Jean Brunacci, membre du collectif de soutien aux migrants habitants du
PubliĂ© le 07 mars 2019 Ă  17h33 Le sort d’environ 250 migrants, installĂ©s depuis quatre mois Ă  Nantes dans un gymnase et une maison dans des conditions prĂ©caires dĂ©noncĂ©es par des associations, est menacĂ© par une demande d’expulsion. La justice rendra deux dĂ©cisions successives les 14 et 28 mars. Il y a toujours des enfants, des femmes et Ă©videmment beaucoup d’hommes dans ce gymnase les mettre Ă  la rue de façon sĂšche serait une vraie catastrophe humanitaire », a dĂ©clarĂ© François Prochasson, membre du collectif de soutien aux migrants, en marge d’une audience qui se tenait jeudi matin au tribunal de grande instance de assignations en rĂ©fĂ©rĂ© d’expulsionFin octobre, une soixantaine de demandeurs d’asile avaient Ă©tĂ© dĂ©logĂ©s d’un square de Nantes, et avaient trouvĂ© refuge dans le gymnase d’un lycĂ©e catholique inoccupĂ©, propriĂ©tĂ© du diocĂšse, dans la commune voisine de Saint-Herblain. Les effectifs avaient gonflĂ© et quelques familles Ă©taient Ă©galement logĂ©es dans une maison, portant Ă  environ 250 le nombre de migrants pris en charge par les a fait suite Ă  deux assignations en rĂ©fĂ©rĂ© d’expulsion, dĂ©posĂ©es par le diocĂšse et le promoteur immobilier propriĂ©taire de la bĂątisse. On demande que la ville de Nantes rĂ©quisitionne des bĂątiments vides pour mettre les personnes Ă  l’abri » indĂ©pendamment de leur situation administrative, a dĂ©clarĂ© Christophe Jouin, prĂ©sident de L’autre cantine », collectif Ă©galement engagĂ© dans ce dossier, qui dĂ©nonce le ping-pong entre les institutions ».Les bĂ©nĂ©voles craignent que les dĂ©cisions de la justice, qui seront rendues le 14 mars pour la maison et le 28 mars pour le gymnase, conduisent Ă  des expulsions sans dĂ©lai, fragilisant la prise en charge de ces personnes et leurs chances de relogement. Lamairie avait refusĂ© il y a une semaine de demander l'Ă©vacuation, estimant que l'accueil des migrants doit ĂȘtre "digne et organisĂ©" et annonçant qu'elle se CUISINE DISTRIBUTION HÉBERGEMENT ALPHABÉTISATION JURIDIQUE EMPLOI ET AUSSI La liste des associations ci-dessous n’est pas exhaustive. Nous avons recensĂ©, les associations, collectifs, regroupements
 agissant auprĂšs des migrants sur Nantes et ayant des besoins en bĂ©nĂ©voles. CUISINE, DISTRIBUTION, ACCUEIL
 L’AUTRE CANTINE  Du mardi au samedi Ă  partir de 13 h.  Rendez-vous Ă  l’Autre Cantine Ă  19h15.  Le lundi et le vendredi Ă  10h, voitures bienvenues. Que faire ? Éplucher les lĂ©gumes, cuisiner, distribuer les repas, distribuer les vĂȘtements
 L’Autre cantine est un collectif, il n’y a pas de permanent vous accueillant. Une certaine autonomie est nĂ©cessaire. Avec qui ? L’Autre Cantine, cuisine solidaire, créée en juillet pour rĂ©pondre Ă  l’urgence de la situation des personnes du square Daviais, laissĂ©es sans nourriture. L’Autre Cantine a cuisinĂ© de 400 Ă  500 repas par jour de juillet Ă  septembre. Depuis le 22 septembre, elle continue de distribuer 200 repas chauds Ă  Talensac. Elle centralise les dons de matĂ©riels vĂȘtements, affaires pour enfants, tentes
 pour les redistribuer. OĂč ? 18 rue de Cornulier, Ă  Nantes prĂšs de Gare sud. + d’infos LOGIS SAINT JEAN Que faire ? Accueillir autour d’un cafĂ©, prĂ©parer un repas, faire une lessive
 Participer aux activitĂ©s au sein de l’une des Ă©quipes de bĂ©nĂ©voles qui accueillent rĂ©guliĂšrement les personnes. Avec qui ? Créé en 2001 dans les locaux mis Ă  disposition par le diocĂšse, Le Logis Saint Jean est un lieu d’accueil de jour pour toutes personnes. Une devise De l’humanitĂ© en attendant des papiers. Être lĂ  pour rien d’autre qu’ĂȘtre avec ». OĂč ? 11 Rue du Chapeau Rouge Ă  Nantes pas loin de la place Royale. Contacts 02 49 44 36 91 + d’infos BRIN DE CAUSETTE  7/7 jours de 7h Ă  11h. Un jour dans la semaine. Que faire ? Rejoindre l’une des Ă©quipes de 5 Ă  7 bĂ©nĂ©voles pour prĂ©parer des petits-dĂ©jeuners et les servir. Avec qui ? Brin de causette accueille les dĂ©munis depuis 1970, tous les matins. C’est un lieu de rencontre et de convivialitĂ© oĂč les accueillis se rĂ©chauffent dans l’échange et le partage avec les bĂ©nĂ©voles. OĂč ? 1 bis rue Sarrazin, Ă  Nantes prĂšs de la place Viarme. Contacts 02 40 20 31 79 + d’infos HÉBERGEMENT HÉBERGEURS SOLIDAIRES – Nantes & alentours  En alternance avec 3 autres familles, vous accueillez un jeune pendant une semaine.  MĂȘme une seule nuit, cela peut ĂȘtre utile.. Que faire ? HĂ©berger un jeune rĂ©guliĂšrement, irrĂ©guliĂšrement. Assurer un lit, une douche, un repas et un petit-dĂ©jeuner. Les jeunes sont majoritairement des garçons ĂągĂ©s de 14 Ă  17 ans, des mineurs isolĂ©s Ă©trangers MIE dĂ©boutĂ©s. C’est Ă  dire, exclus des dispositifs de protection de l’enfance en danger car considĂ©rĂ©s comme majeurs sans que leur minoritĂ© n’ait pourtant Ă©tĂ© formellement contestĂ©e ni leur majoritĂ© formellement avĂ©rĂ©e. Avec qui ? Le collectif des hĂ©bergeurs solidaires est composĂ© de citoyens volontaires et bĂ©nĂ©voles partageant leurs expĂ©riences pour soutenir toutes les nouvelles personnes qui souhaitent se lancer dans l’aventure humaine assez unique de l’hĂ©bergement solidaire. Il organise aussi logistiquement le placement des jeunes dans des foyers. Contacts + d’infos JRS WELCOME – Nantes Que faire ? Accueillir un demandeur d’asile sur une durĂ©e allant de 4 Ă  6 semaines. NĂ©cessitĂ© de disposer d’une chambre individuelle. Le jeune est accompagnĂ© par un tuteur membre de JRS Welcome, lien indispensable entre l’accueilli et la famille d’accueil. Avec qui ? JRS Jesuit Refugee Service Welcome propose une hospitalitĂ© et un hĂ©bergement provisoire et gratuit au sein d’un rĂ©seau national de familles et de congrĂ©gations religieuses, pour une personne dont la demande d’asile est en cours de procĂ©dure et qui est laissĂ©e Ă  la rue, faute de places dans le dispositif national d’accueil. Le programme offre une durĂ©e de repos et une mise Ă  l’abri pouvant aller jusqu’à 6 mois, avec un changement de famille toutes les 4 Ă  6 semaines. Le cadre de JRS Welcome durĂ©e limitĂ©e d’accueil, tuteur pour le jeune est un soutien pour les accueillis et accueillants. OĂč ? 7 chemin Censive du Tertre Ă  Nantes. Contacts 06 95 73 94 90 + d’infos ALPHABÉTISATION L’ANADE  Engagement souhaitĂ© sur l’annĂ©e scolaire, minimum 1/semaine. Que faire ? Donner des cours avec une Ă©quipe de bĂ©nĂ©voles Ă  un groupe d’apprenants. Les cours durent 1h30. Avec qui ? L’ANADE, l’association nantaise d’alphabĂ©tisation des Ă©trangers, propos depuis 1978, des cours de français, Ă  toutes personnes dĂ©sireuses d’apprendre ou de se perfectionner en français. 7 groupes de niveaux diffĂ©rents d’analphabĂšte au perfectionnement. OĂč ? 42 rue des Hauts PavĂ©s, 44000 Nantes. Contacts 07 61 47 72 65 + d’infos GASPROM  AdhĂ©sion aux valeurs de l’association des papiers pour tous indispensable. Que faire ? Donner des cours de français le lundi 18h-19h00 ou le mardi de 18h-20h ou le jeudi de 14h Ă  15h30. Le mardi sous la forme d’un atelier radio. Avec qui ? GASPROM, association nantaise de militants pour la libertĂ© de circulation et d’installation de toutes les personnes. L’association milite pour des papiers pour tous, accompagne dans les dĂ©marches administratives et donne des cours de français. OĂč ? 24 rue FourrĂ©, 44000 Nantes. Contacts JURIDIQUE Les associations la CIMADE, le GASPROM et la LDH accompagnent les personnes dans leur dĂ©marches administratives et pour faire valoir leurs droits. Aider dans ce domaine nĂ©cessite une certaine expertise ou une certaine rĂ©gularitĂ© pour acquĂ©rir de l’expertise. GASPROM  Lundi de 17h Ă  19h et vendredi 18h Ă  20h. AdhĂ©sion aux valeurs de l’association des papiers pour tous indispensable. Que faire ? Lors d’une permanence juridique, accompagner les personnes sans-papiers dans leurs dĂ©marches administratives ou pour faire valoir leur droits. Une certaine rĂ©gularitĂ© est nĂ©cessaire pour acquĂ©rir l’expertise nĂ©cessaire. Avec qui ? GASPROM, association nantaise de militants pour la libertĂ© de circulation et d’installation de toutes les personnes. L’association milite pour des papiers pour tous, accompagne dans les dĂ©marches administratives et propose des cours de français. OĂč ? 24 rue FourrĂ©, 44000 Nantes. Contacts EMPLOI JOB4MIOUEST Que faire ? Prendre en charge, par binĂŽmes, un ou des projets d’emploi d’employeurs en recherche de candidats pour leur entreprise, sur des mĂ©tiers en tension pour lesquels ils manquent de candidats. Les bĂ©nĂ©voles rencontrent les responsables de l’entreprise l’association se charge du repĂ©rage prĂ©alable, puis prĂ©sentent le projet Ă  des personnes migrantes, soit Ă  l’occasion d’un job dating organisĂ© par Job4MiOuest, soit via des contacts avec les associations partenaires. Puis ils prĂ©parent ces candidats aux entretiens de recrutement. Avec qui ? L’association compte une trentaine de bĂ©nĂ©voles et une chargĂ©e de mission pour la coordination. Une rĂ©union mensuelle permet de faire le point, d’échanger les informations. Ls bĂ©nĂ©voles ont souvent une expĂ©rience soit de l’entreprise, soit du secteur emploi et insertion, mais ce n’est pas indispensable, on travaille en binĂŽme. Des formations sont organisĂ©es sur les aspects juridiques. OĂč ? À Nantes, l’agglomĂ©ration nantaise et le dĂ©partement de Loire-Atlantique oĂč sont implantĂ©es les entreprises. Contacts + d’infos ET AUSSI
 On est du Pays de Nantes et on agit Que faire ? En s’inscrivant sur ce groupe fermĂ© Facebook, vous pouvez Ă©changer avec les autres membres et rĂ©pondre aux besoins de matĂ©riel, d’hĂ©bergement. Avec qui ? On est du Pays de Nantes et on agit est un groupe privĂ© sur Facebook. Son but tenter de rĂ©pondre aux besoins croissants des gens dans la rue Ă  Nantes. Sensible Ă  la situation des jeunes mineurs isolĂ©s Ă  la rue, aux femmes et familles avec enfants Ă  la rue, Ă  toute situation inhumaine rencontrĂ©e dans les rues de Nantes, ce rĂ©seau permet de mettre les gens en contact pour rĂ©pondre Ă  des besoins immĂ©diats hĂ©bergements, matĂ©riel de toute sorte
 Contacts L’idĂ©e du site ?Un espace pour renseigner les personnes souhaitant s’informeret/ou tĂ©moigner de leur solidaritĂ©. Créé rapidement, ce site est vouĂ© Ă  ĂȘtre complĂ©tĂ© au fur et Ă  transmettre des informations, c’est par lĂ  Cesamedi 9 dĂ©cembre 2017, impressionnante manifestation de soutien aux ados migrants, dans les rues de Nantes JĂ©rĂŽme Fouquet/Ouest-France Ce mardi soir un tract circule. ConfĂ©rence de presse ce mardi 5 aprĂšs que le tribunal administratif a validĂ© la possibilitĂ© d'expulsion des deux sites occupĂ©s (Tertre et Censive) Ce mercredi 6 dĂ©cembre AG du mouvement d'occupation et
SociĂ©tĂ© Le campement, installĂ© depuis un mois dans un square de Nantes, reprĂ©sentait pour les autoritĂ©s des risques Ă©levĂ©s » de santĂ© et salubritĂ© publiques. Les migrants ont progressivement quittĂ© les lieux dans la matinĂ©e, sans prĂ©cipitation, aprĂšs avoir reçu un papier leur signifiant leur Ă©vacuation. © AFP/SEBASTIEN SALOM GOMIS Plus de 450 personnes ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es lundi 23 juillet au matin d'un campement de migrants installĂ© depuis plus d'un mois dans un square du cƓur de Nantes, qui prĂ©sentait pour les autoritĂ©s des risques Ă©levĂ©s » en termes de santĂ© et de salubritĂ© publiques. L'opĂ©ration a dĂ©butĂ© vers 8 h 15, avec la mise en place d'un dispositif policier tout autour du square Daviais, situĂ© prĂšs de la trĂšs centrale place du Commerce. Les migrants ont progressivement quittĂ© les lieux dans la matinĂ©e, sans prĂ©cipitation, aprĂšs avoir reçu un papier leur signifiant leur Ă©vacuation, emportant avec eux quelques effets personnels, mais laissant tentes et matelas. Au total, 455 personnes ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es, a indiquĂ© Ă  l'Agence France-Presse la prĂ©fecture de Loire-Atlantique. D'abord composĂ© d'une poignĂ©e de tentes dans la premiĂšre quinzaine du mois de juin, le campement du square Daviais avait grossi de jour en jour, aprĂšs les Ă©vacuations successives de deux bĂątiments privĂ©s squattĂ©s, et au grĂ© d'arrivĂ©es depuis l'Italie ou l'Espagne de migrants, essentiellement Soudanais et ÉrythrĂ©ens. Face Ă  la situation sanitaire prĂ©occupante » de ce campement concentrĂ© dans un petit jardin public, avec un seul point d'eau et un seul sanitaire, et oĂč la prĂ©sence de rats et des cas de gale ont Ă©tĂ© signalĂ©s, des associations et la ville de Nantes en avaient appelĂ© Ă  l'État. Lire aussi - Migrants ce que les politiques n'osent pas dire La mairie ayant refusĂ© il y a une semaine de demander l'Ă©vacuation sans accueil des migrants digne et organisĂ© », la prĂ©fecture avait saisi en urgence le tribunal administratif de Nantes. Une expulsion sans dĂ©lai » de ce campement, oĂč s'Ă©taient rĂ©fugiĂ©s dans plus de 280 tentes des mineurs isolĂ©s, des femmes isolĂ©es avec des bĂ©bĂ©s et une famille, avait Ă©tĂ© ordonnĂ©e mercredi 18 juillet. En milieu de matinĂ©e, le dispositif policier autour du square Daviais avait Ă©tĂ© considĂ©rablement allĂ©gĂ©. Des militants associatifs s'employaient Ă  replier les tentes et Ă  regrouper matelas et duvets. Des sacs avec des affaires et du linge sĂ©chant sur des panneaux en bois ont Ă©tĂ© abandonnĂ©s sur place. Les occupants du square ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  se rendre dans une salle de la ville abritant un guichet unique d'accueil temporaire pour y faire examiner leur situation par les services de l'État. Faux espoir » La prĂ©fecture a promis la mise Ă  l'abri des personnes les plus vulnĂ©rables » et celle des demandeurs d'asile dans la limite des places disponibles », le dispositif d'accueil Ă©tant actuellement saturĂ© en rĂ©gion Pays de la Loire », et particuliĂšrement Ă  Nantes oĂč les demandes d'asile ont augmentĂ© de 28 % en un an, lĂ  oĂč d'autres grandes villes ont enregistrĂ© des baisses. La prĂ©fecture avait annoncĂ© la semaine derniĂšre avoir trouvĂ© 90 Ă  100 places » d'hĂ©bergement d'urgence dans toute la rĂ©gion. Dans un communiquĂ© lundi, la prĂ©fecture indique avoir mobilisĂ© des places sur l'ensemble du territoire national ». Ils ont Ă©tĂ© priĂ©s de se rendre au guichet unique en leur donnant un bout de papier, qui est un faux espoir parce qu'ils ne sont pas sortis de cette galĂšre », a estimĂ© François Prochasson, membre d'un collectif de soutien aux migrants. Pour l'instant, la prĂ©fecture a promis une centaine de places, ce qui veut dire qu'il y aura au moins 300 personnes qui vont dormir Ă  la rue ce soir, sans tente. Ils vont s'installer ailleurs, dans un autre jardin public et on n'aura rien rĂ©solu. ... C'est retour Ă  la case dĂ©part », a-t-il dĂ©plorĂ©. Lire aussi - Aide aux migrants L'aspect religieux de la notion de fraternitĂ© ouvre une boĂźte de Pandore » Je n'ai rien, donc je ne peux rien faire. Je suis juste quelqu'un sans espoir, faible. Donc, je fais ce qu'ils veulent que je fasse et s'ils veulent que je dorme Ă  la rue, je dormirai Ă  la rue », a tĂ©moignĂ© en anglais un Soudanais lors de son Ă©vacuation du square Daviais. AprĂšs examen des situations individuelles des migrants, ceux qui ne peuvent prĂ©tendre ni Ă  l'asile, ni au sĂ©jour, ou dont la demande d'asile relĂšve d'un autre État membre de l'Union europĂ©enne, seront invitĂ©s Ă  quitter le territoire », souligne la prĂ©fecture dans son communiquĂ©. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Nantes Ă©vacuation d'un campement de 450 migrants au cƓur de la ville 9 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.
Entre200 et 300 migrants vivent dans ce camp de fortune installé à Nantes depuis un mois selon les associations.
Ils sont arrivĂ©s de GuinĂ©e, de CĂŽte d’Ivoire, du Cameroun ou du Ghana. Ils ont fui la violence », la misĂšre » ou la persĂ©cution politique ». Depuis prĂšs de cinq ans, trente Ă  quarante migrants, demandeurs d’asile ou en situation rĂ©guliĂšre, vivent entassĂ©s dans une maison privĂ©e de 110 m2 dĂ©saffectĂ©e, rue des Trois-Rois, quartier Doulon Ă  conditions de vie, dĂ©jĂ  trĂšs inconfortables, sont devenues intenables » il y a un mois avec la coupure de l’électricitĂ© Ă  la suite d’un dĂ©but d’incendie. Il n’y a ni eau chaude, ni chauffage, ni lumiĂšre. C’est l’un des pires squats de l’agglomĂ©ration nantaise », dĂ©plore Karine, du collectif Soutien aux migrants Nantes. Je sens que la situation est explosive »Alia, GuinĂ©en de 22 ans, dort depuis un an dans une remise au fond de la cour. Il fait froid, on ne mange pas toujours comme il faut, on doit cohabiter. C’est difficile. Mais c’est mieux que d’ĂȘtre dehors. » La France est une rĂ©fĂ©rence pour la dĂ©mocratie. On ne s’attendait pas Ă  cet accueil, Ă  ces conditions de vie. On a besoin d’aide pour prĂ©server notre santĂ© », implore Sylla, 29 ans, originaire de GuinĂ©e lui aussi. » Alia, GuinĂ©en de 22 ans, devant la cuisine du squat des migrants de Doulon. - collectif rĂ©clame Ă  l’Etat de prendre ses responsabilitĂ©s » en relogeant ces migrants. A dĂ©faut, il souhaite que la mairie puisse prendre en charge les frais d’électricitĂ© du squat, dĂ©pense que les bĂ©nĂ©voles ne peuvent pas assumer. Ces jeunes ne voient que des portes fermĂ©es et perdent espoir. Je sens que la situation est explosive » s’alarme Vincent, membre du squat n’a pas vocation Ă  perdurer », affirme la villeL’impatience s’exprime aussi du cĂŽtĂ© de certains riverains. Nous sommes contre la remise en service de l’électricitĂ©, alerte une voisine. Nous demandons Ă  la ville d’ouvrir une procĂ©dure d’insalubritĂ© et de fermer la maison. Ces gens ne peuvent pas rester dans un endroit aussi indigne. » Leur situation est inimaginable. Les pouvoirs publics doivent faire quelque chose », rapporte JoĂ«l Coudriau, prĂ©sident du conseil syndical de la rĂ©sidence cour du squat des Trois-Rois, quartier Doulon Ă  Nantes. - La situation de ce squat est connue. Il n’a pas vocation Ă  perdurer », rĂ©pond la mairie de Nantes qui indique travailler Ă  la mise en place de baux prĂ©caires » pour reloger tout ou partie des migrants des Trois-Rois. Environ 300 migrants en squatsSur l’ensemble de la ville, environ 300 migrants vivent actuellement dans une demi-douzaine de squats, Ă  Chantenay, au Vieux-Doulon, Ă  Nantes-Sud ou sur l’üle de Nantes, selon le collectif. Le dernier d’entre eux est une ancienne maison de retraite du quartier Graslin occupĂ©e par plus d’une centaine de personnes. On les accompagne tant bien que mal mais ça ne suffit pas. Il faut la tenue urgente d’une table ronde rĂ©unissant la prĂ©fecture, la ville et tous les acteurs concernĂ©s par le sujet », insiste le collectif Soutien aux migrants Nantes. La municipalitĂ© demande, elle aussi, l’organisation d’une telle table ronde. qXh0m.